La paupérisation des classes moyennes
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Votre pouvoir d'achat diminue-t-il?
La paupérisation des classes moyennes
La paupérisation des classes moyennes.
Il est toujours "étonnant" de constater combien les « sociologues économistes chercheurs fonctionnaires » redécouvrent l’eau tiède à intervalles réguliers. Récemment certains viennent de comprendre que le renchérissement des logements appauvrit les classes moyennes ! Sisi !
Si ils avaient lu le Professeur Louis Chauvel, ils auraient pu apprendre que le pouvoir d'achat dans l'immobilier, d'un jeune qui débute sa carrière, qu'il soit ouvrier ou cadre, a été divisé par 2,5 entre les années 70 et aujourd'hui. Les catégories sociales qui, hier, pouvaient louer ou emprunter pour acheter 50 m2 ne peuvent, aujourd'hui, plus en louer ou acheter que 20! Les catégories sociales qui pouvaient en louer ou acheter 20 sont à 8! Vive le modèle social français que le monde entier nous envie!
Les chercheurs du Credoc viennent de le découvrir. Ca valait le coup de leur garantir la sécurité de l'emploi et une paye à vie ! Il faudra que ceux du Credoc aille expliquer aux milliers de fonctionnaires de l’Insee que le niveau de vie des Français ne progresse pas. Et que donc il faudrait corriger tous les chiffres bidonnés sur le pouvoir d’achat. Pas demain la veille !
le Révolutionnaire bleu.
Voici de larges extraits de l'article du Figaro sur le sujet :
« Une étude du Credoc met en exergue le rapprochement de la situation des classes moyennes et des bas revenus.
Les classes moyennes seraient-elles en voie de paupérisation ? D’après une étude du Credoc qui a confronté la situation des 60 % de ménages se situant entre les 20 % de riches et les 20 % de bas revenus, la situation des plus nombreux s’est rapprochée de celle des ménages touchant les plus bas revenus au cours de ces vingt-cinq dernières années.
Publiée hier à l’occasion d’un colloque organisé par le Centre d’analyse stratégique, cette étude, dont les résultats définitifs seront connus en janvier, place le logement au cœur de cette évolution des classes moyennes vers le bas. «Depuis le milieu des années 1990, il est beaucoup plus difficile pour ces deux catégories de devenir propriétaire», explique Régis Bigot, directeur adjoint du département Conditions de vie et aspirations des Français .
Des années 1990 à aujourd’hui, la proportion de ménages aux bas revenus propriétaires est passée de 51 à 33 % et celle des classes moyennes de 54 à 46 %.
«Cela a contribué à alimenter la perception d’un pouvoir d’achat dégradé», ajoute Régis Bigot. De fait, 55 % des bas revenus et 48 % des classes moyennes jugent que ce poste logement représente une charge «lourde ou très lourde» dans leur budget.
Des nouvelles dépenses
Principal poste de consommation des ménages, les dépenses de logement représentent 20 à 25% du budget d’un ménage. S’agissant d’une dépense contrainte, son augmentation a mécaniquement diminué la part restante.
Tout cela contribue à alimenter un sentiment diffus de pessimisme chez les deux premières catégories mais également chez les hauts revenus. La crainte de voir leurs enfants avoir un niveau de vie inférieur à celui d’aujourd’hui progresse dans toutes les catégories. Pour les classes moyennes, la peur du déclassement passe même de 70 % à 76 %.
Parallèlement, les craintes pour la santé augmentent fortement chez les classes moyennes et les bas revenus. 16 % des premiers et 21 % des seconds déclarent «que leur état de santé n’est pas satisfaisant».
Face à ces résultats, c’est presque sans surprise que l’on observe un désir unanime de changer la société en profondeur. »
« Changer la société en profondeur ? »
Vous voulez dire : « faire une révolution ».
Bienvenus au club !
Il est toujours "étonnant" de constater combien les « sociologues économistes chercheurs fonctionnaires » redécouvrent l’eau tiède à intervalles réguliers. Récemment certains viennent de comprendre que le renchérissement des logements appauvrit les classes moyennes ! Sisi !
Si ils avaient lu le Professeur Louis Chauvel, ils auraient pu apprendre que le pouvoir d'achat dans l'immobilier, d'un jeune qui débute sa carrière, qu'il soit ouvrier ou cadre, a été divisé par 2,5 entre les années 70 et aujourd'hui. Les catégories sociales qui, hier, pouvaient louer ou emprunter pour acheter 50 m2 ne peuvent, aujourd'hui, plus en louer ou acheter que 20! Les catégories sociales qui pouvaient en louer ou acheter 20 sont à 8! Vive le modèle social français que le monde entier nous envie!
Les chercheurs du Credoc viennent de le découvrir. Ca valait le coup de leur garantir la sécurité de l'emploi et une paye à vie ! Il faudra que ceux du Credoc aille expliquer aux milliers de fonctionnaires de l’Insee que le niveau de vie des Français ne progresse pas. Et que donc il faudrait corriger tous les chiffres bidonnés sur le pouvoir d’achat. Pas demain la veille !
le Révolutionnaire bleu.
Voici de larges extraits de l'article du Figaro sur le sujet :
« Une étude du Credoc met en exergue le rapprochement de la situation des classes moyennes et des bas revenus.
Les classes moyennes seraient-elles en voie de paupérisation ? D’après une étude du Credoc qui a confronté la situation des 60 % de ménages se situant entre les 20 % de riches et les 20 % de bas revenus, la situation des plus nombreux s’est rapprochée de celle des ménages touchant les plus bas revenus au cours de ces vingt-cinq dernières années.
Publiée hier à l’occasion d’un colloque organisé par le Centre d’analyse stratégique, cette étude, dont les résultats définitifs seront connus en janvier, place le logement au cœur de cette évolution des classes moyennes vers le bas. «Depuis le milieu des années 1990, il est beaucoup plus difficile pour ces deux catégories de devenir propriétaire», explique Régis Bigot, directeur adjoint du département Conditions de vie et aspirations des Français .
Des années 1990 à aujourd’hui, la proportion de ménages aux bas revenus propriétaires est passée de 51 à 33 % et celle des classes moyennes de 54 à 46 %.
«Cela a contribué à alimenter la perception d’un pouvoir d’achat dégradé», ajoute Régis Bigot. De fait, 55 % des bas revenus et 48 % des classes moyennes jugent que ce poste logement représente une charge «lourde ou très lourde» dans leur budget.
Des nouvelles dépenses
Principal poste de consommation des ménages, les dépenses de logement représentent 20 à 25% du budget d’un ménage. S’agissant d’une dépense contrainte, son augmentation a mécaniquement diminué la part restante.
Tout cela contribue à alimenter un sentiment diffus de pessimisme chez les deux premières catégories mais également chez les hauts revenus. La crainte de voir leurs enfants avoir un niveau de vie inférieur à celui d’aujourd’hui progresse dans toutes les catégories. Pour les classes moyennes, la peur du déclassement passe même de 70 % à 76 %.
Parallèlement, les craintes pour la santé augmentent fortement chez les classes moyennes et les bas revenus. 16 % des premiers et 21 % des seconds déclarent «que leur état de santé n’est pas satisfaisant».
Face à ces résultats, c’est presque sans surprise que l’on observe un désir unanime de changer la société en profondeur. »
« Changer la société en profondeur ? »
Vous voulez dire : « faire une révolution ».
Bienvenus au club !
jcm- Intervenant
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Réputation : 0
Date d'inscription : 17/09/2007
Re: La paupérisation des classes moyennes
Jean-Christophe Mounicq, citant le Figamonde du matin a écrit: un sentiment diffus de pessimisme
Qu'en termes galants ces choses là etc.
Invité- Invité
Re: La paupérisation des classes moyennes
Disons que bcp de nos contemporains ont mis trop de temps à admettre que la France vivait sur des réserves depuis des décennies.
Nos avantages "naturels" qui faisait que nous pouvions encore regarder de haut le Royaume-Uni comme un pays du tiers-monde dans les années 70 ont été anéantis par les régimes sociaux-démocrates qui se sont succédés depuis cette période.
Dommage, là comme ailleurs, qu'il faille que les gens attendent les conséquences de leur mauvais choix pour commencer à réagir. Il est peut-être bien tard et je ne suis pas sûr que cela ne débouche pas plutôt sur une tentation protectionniste mortifère que sur l'acceptation de la concurrence internationale telle qu'elle est. Si c'est la première option qui devait être retenue, il faudrait envisager stoïquement la faillite d'une bonne partie de la population, non seulement des pauvres déjà sur le bord de la route mais même de de la classe dite moyenne qui ne se résout pas encore à l'expatriation et dont les revenus sont obérés par des systèmes "sociaux" qui ne la protègent en rien pour un prix démentiel et qui n'existeront plus quand elle sera en âge de prendre sa retraite.
Nos avantages "naturels" qui faisait que nous pouvions encore regarder de haut le Royaume-Uni comme un pays du tiers-monde dans les années 70 ont été anéantis par les régimes sociaux-démocrates qui se sont succédés depuis cette période.
Dommage, là comme ailleurs, qu'il faille que les gens attendent les conséquences de leur mauvais choix pour commencer à réagir. Il est peut-être bien tard et je ne suis pas sûr que cela ne débouche pas plutôt sur une tentation protectionniste mortifère que sur l'acceptation de la concurrence internationale telle qu'elle est. Si c'est la première option qui devait être retenue, il faudrait envisager stoïquement la faillite d'une bonne partie de la population, non seulement des pauvres déjà sur le bord de la route mais même de de la classe dite moyenne qui ne se résout pas encore à l'expatriation et dont les revenus sont obérés par des systèmes "sociaux" qui ne la protègent en rien pour un prix démentiel et qui n'existeront plus quand elle sera en âge de prendre sa retraite.
Re: La paupérisation des classes moyennes
et on peut craindre que cette faillite se réalise avant " l'âge de prendre sa retraite " ...Victor le chacal a écrit: .... tentation protectionniste mortifère que sur l'acceptation de la concurrence internationale telle qu'elle est. Si c'est la première option qui devait être retenue, il faudrait envisager stoïquement la faillite d'une bonne partie de la population, non seulement des pauvres déjà sur le bord de la route mais même de de la classe dite moyenne qui ne se résout pas encore à l'expatriation et dont les revenus sont obérés par des systèmes "sociaux" qui ne la protègent en rien pour un prix démentiel et qui n'existeront plus quand elle sera en âge de prendre sa retraite.
Question à 2.000 milliards d'euros : comment continuera-t-on à financer le fameux système social (français) lorsque les URSSAF & co auront tué tous les emplois productfs du secteur privé et que les banquiers étrangers ne prêteront plus : si j'ai bien compris, moins il y a d'emplois, moins il y a de revenus salariaux et moins il y a de prélèvements sociaux ?
MARINI et ARTHUIS préparent le remboursement de l'APA ... sur l'héritage car ces hommes
Sparte- Régulier
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Date d'inscription : 24/03/2007
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