A Olivier Pichon

VETILLE

Sous une charmille paradait une chenille
Survint un jeune serin qui était à jeun
perché sur une charmille, la queue en godille,
Il s'égosilla solitaire, comme un vrai marin;
Son pelage en mantille reflétait la vanille.
Comme un poussin, il était jaune et serein.
L'insecte, en guenilles, se mit aux écoutilles;
Quelque peu inquiet de ses lendemains,
Il pensait à Manille, et à toutes ses filles,
Pour oublier son triste sort, mais en vain !
L'oiseau rêvant, de pacotilles en broutilles,
Se mit à oublier les prémices de son festin,
Au point de désirer des étrilles aux lentilles.
une larve, pas encore chrysalide, est-ce divin ?
Ne vaut-il pas mieux une pastille à la myrtille ?
Et si ce machin byzantin ne vous dit vraiment rien
Allez vous faire refléter dans la pupille d'un gorille !

Et oui, je suis aussi "poète" à mes heures ! Un vrai petit Villepinus, vous dis-je !
Et si ça vous plaît, je pourrai mettre d'autres éléments de ma production en ligne ... afin que vous puissiez vous gausser tranquillement chez vous.

A plus les marmitons :joker:

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Bravo très cher,
envoyez votre poème à Daniel Ancelet, Jean Decellas, Pascal Payen-Appenzeller, Brigitte Level ou Salsa Bertin,
qui se fera un plaisir de le lire lors de son prochain libre-journal.

sylvain a écrit:Bravo très cher,
envoyez votre poème à Daniel Ancelet, Jean Decellas, Pascal Payen-Appenzeller, Brigitte Level ou Salsa Bertin,
qui se fera un plaisir de le lire lors de son prochain libre-journal.

Je sais d'avance ce qu'ils vont dire : Ce n'est que de la prose poétique !
Pouah

Certes ce ne sont pas des alexandrins, mais les rimes y sont.
Ce n'est donc plus de la prose.

sylvain a écrit:Certes ce ne sont pas des alexandrins, mais les rimes y sont.
Ce n'est donc plus de la prose.

Merci, enfin quelqu'un d'ouvert, de poli et d'agréable !
Mes sincères salutations mon cher sylvain, gardez votre simplicité si agréable mais riche d'humanité ...