De la vertu d'égoïsme pour constituer sa retraite

Merci à Jean Gilles MALLIARAKIS d'avoir rappelé, dans sa LIBRE CHRONIQUE DU 15 NOVEMEBRE sur LUMIERE101 , que la RETRAITE par REPARTITON est née en 1941.

A cette époque cela pouvait se comprendre dans la mesure ou la France voulut se reconstituer en une patrie, au sens de la famille des familles. La retraite par répartition était consubstantielle à la solidarité intergénérationnelle, projet contenu dans la patrie, le travail et la famille. Les choses ont évoluées, et pas en bien, puisque que dans notre pays cette la patrie au sens de « famille des familles » a été écrasée par « l’autre patrie » , celle de la terreur de 93, de la révolution permanente actuelle, avec ses (faux) droitsdl'homme, etc. L'humanité cède ici, momentanément, devant le rouleau compresseur de l'inhumanité.

C'est ce qui pousse les hommes de bonne volonté à faire des économies pour leur propre et unique retraite, sauf à voir le fruit de leur travail être confisqué et versé à d'autres pour qui la "retraite" est un moyen de vivre aux dépens d'autrui. Ces coucous, sous prétexte de fausse solidarité et de faux travail difficile, etc. vivent, une fois leur retraite venue, « plus et mieux » … et plus tôt que ceux qui travaillent pour eux.

D’où la retraite par « capitalisation », ardente obligation pour un père qui pense aux siens, puisque l'esprit de la répartition a été remplacé par une volonté de spoliation !

Sparte a écrit:Merci à Jean Gilles MALLIARAKIS d'avoir rappelé, sur LUMIERE101 , que la RETRAITE par REPARTITON est née en 1941.

Bon ici j'ai au moins un copain.

C'est un compagnon de Leonidas avec un joli cimier.

Ah je suis sur le bon forum !!!

D'après Georges Lane :

Le 14 mars1941, un décret-loi de l'État français "réforme" l'assurance-vieillesse pour imposer le "système de la répartition" à la place du "système de la capitalisation" — auquel les hommes de l'Etat avaient commencé à tordre le cou à partir du 31 décembre 1940. Il crée une "allocation aux vieux travailleurs salariés" (AVTS), indépendante des "cotisations versées".

Trois ans plus tôt, Alfred Fabre-Luce avait dénoncé par avance ce tour de passe-passe, fondé sur le procédé d'illusion fiscale de la violence différée :


"ce dépouillement des générations futures […] tend à préparer pour les enfants en bas âge une politique de privations. Mais ceux-ci, devenus adultes, rejetteront le fardeau. Tout le monde le sait déjà, et c'est pourquoi la défiance règne […]. La contradiction est si bien entrée dans nos moeurs que nul ne s'étonne de voir coexister dans les projets des réformateurs un système d'assurance fondé sur la répartition et un système financier fondé sur l'appel à l'épargne. […] Le rentier et l'ouvrier finiront par comprendre qu'ils sont également dupes dans cette affaire. Coupons dépréciés pour l'un, cotisations doublées pour l'autre, tel sera le bilan — alors que le fonctionnement normal de la capitalisation en régime de monnaie stable eût pu les satisfaire tous deux… Peut-être verra-t-on alors ces victimes faire cause commune contre l'Etat qui les exploite ? En travaillant à l'institution d'un système d'assurances sociales, les théoriciens de la lutte des classes n'avaient sans doute pas vu qu'ils vouaient l'ouvrier à découvrir, par l'expérience, leur solidarité." (Alfred Fabre-Luce, Le Secret de la République, Bernard Grasset, Paris, 1938, pp. 157-158).
René Belin, Sinistre du Travail du Maréchal Pétain depuis le 14 juillet 1940, rationalise ainsi cette mise en esclavage des jeunes par les vieux :


"La seule disposition de circonstance introduite dans la loi de mars 1941 concerne l'interdiction de travailler faite aux bénéficiaires de la retraite des vieux. Cette interdiction était conçue comme un élément du plan de lutte contre le chômage des jeunes et des adultes d'âge moyen, proies tout indiquées aux réquisitions de l'occupant.
"On m'a reproché d'avoir avec la retraite des vieux 'dilapidé' les fonds des caisses vieillesse. C'était en effet mon ambition : restituer ces sommes aux travailleurs - à leur collectivité - avant que la meule inflationniste en ait réduit la valeur à un quasi-néant. Je n'ai pas tout à fait atteint mon but. De 1941 à 1944, le service de la retraite des vieux a entrainé une dépense de l'ordre de 19 milliards, dont 14 fournis par les cotisations et 5 seulement par prélèvement sur les 20 milliards capitalisés par les caisses. En 1944, il en restait donc 15 dont la valeur allait s'effondrer grand train. Que sont-ils devenus ? Qui les a 'dilapidés' ?
"La lettre de René Belin", Les Etudes sociales et syndicales, 17, n°189, août 1971, p.8.

Ce rappel historique explique à quel point il est cohérent que la PED soit fana retraite par répartition et la nécessité qu'il y avait pour les valets du régime d'écarter ceux qui pont pu tenir un autre discours sur RC pendant 12 ans sous Ferré.

De tte facon pour beaucoup il est déjà trop tard: qui est encore capable d'aligner les quarante annuités nécessaires au paiement de la pension si convoitée par certains? Pour d'autres c'est le super banco assuré comme ces fonctionnaires qui cumulent les retraites de député, ministre, conseiller d'Etat, sénateur, ou Président de la République, avec en sus le droit de continuer à travailler en pantoufles comme un certain Chirac qui entre au Conseil constitutionnel avant de rendre des comptes de sa gestion équitable au Père Eternel. Ce sera bien la première et dernière fois qu'il rendra des comptes non falsifiés!

Poutine a résolu habilement le problème des retraites par répartition en libéralisant le travail et en supprimant l'age obligatoire de mise a la retraite. Chacun est désormais libre d'éxercer ses talents jusqu'à son passage dans la Vie Eternelle. Point n'est besoin de se reposer pour entrer dans le repos éternel. C'est au contraire le moment ou jamais de réveiller ttes ses énergies intellectuelles et spirituelles pour se préparer à la vie dans l'esprit.

Notre Esprit ? on est d'accord
mais tant qu'il est incarné, il faut nourrir le corps, non ?
Et nos (amis) Russes ne subviendront pas à " nos " retraites.
Alors : quelles solutions pour nous, ICI et dès DEMAIN ?
Puisqu'il va falloir trouver des solutions pour nous et les nôtres, étant donné que
les "systèmes urssafés" de soins et de retraite, vont couler

sans nous !
La vérité nous rendra libres ! même pas peur de le (re)dire