Guyot-Jeannin au XXème Congrès (LJ Lejeune 29-07-2008)

Incroyable moment de solitude (ou de pétage de plombs, comme on l'entendra) du Guyot-Jeannin invité (quasi permanent désormais) du LJ de Lejeune présenté par le petit-fils à grand-papa retenu au loin pour cacochymie avancée du bulbe et emmêlage récurrent des pinceaux...

On finit d'ailleurs par s'y perdre, sur HdL-FN, entre les veuves qui perpétuent ad aeternam l'inanité des LJ des chers disparus (cas de la mémère Icart qui s'est incrustée à demeure dans le fauteuil du Langlois déjà cérébralement mort de son vivant), ou des fifilles qui proposent de reprendre le siège tout chaud de Papa en train de passer l'arme à gauche (cas du LJ de Tonton la Griotte, premier Sénile de la Cité en son temps, qui est en train de mortellement subir les effets désastreux des chaleurs estivales, toujours à redouter pour la bonne conservation des vieux yaourts go-gaulliens depuis longtemps passés de date...)

Bref : dès qu'un fauteuil est vacant, ou qu'une vieille amphore disparaît, sur HdL-FN, on meuble comme on peut avec ce qu'on trouve comme potiche.

Passons...

En tout cas, je suis tombé hier (il n'y a que des Providences, on le sait bien), sur la fin de la réunion mondaine animée comme ça peut par Maximilien Choussy, Maxou le frimeur seize soupapes, - dit : le danseur mondain de Drouot ou : le gominé aux enchères; ce garçon travaille dans l'antiquité brocante, ce qui explique sans doute son goût pour l'odeur de vieille chose poussiéreuse qui se dégage du 61 Bd Murat, et sa propension à nous inviter régulièrement les rescapés (des deux sexes ou du troisième), fort amortis, qui firent les beaux jours d' Au théâtre ce soir, ou bien les anciens comiques troupiers du cinéma français de grand-papa, cher à d'Hugues-don-daine et à Paucard... "Une époque, Monsieur, où on savait s'amuser avec peu de choses : un concours de pets, ou un calembour de l'almanach Vermot, et les gens riaient..."


Tout ça suivait son cours (ennuyeux comme la pluie, comme à l'ordinaire) pour le plaisir des cinq Mémés du XVIème à qui les élucubrations vaselinées du Chou-Choussy donnent l'impression de relire le Cinémonde ou le Pour vous Madame de leur jeunesse extasiée, où elles prenaient Michèle Morgan pour une comédienne, et Jean Marais pour un trousseur compulsif de dessous féminins ...

Quand soudain : le drame!

Arrive un message d'auditeur (j'avoue que j'ai cru à un canular fomenté par un de nos estimés F:. F:. de l'Officine, tant le second degré était patent, et le rapport avec ce qui avait précédé lointain...).

Message à l'adresse du Guyot-Jeannin, que s'empresse (quoiqu'il n'y ait, je le répète, aucun rapport avec la soupe... ou plutôt la tisane d'onze heures) de lire la dinde de service assistante de Chouchou les Belles Feuilles (désolé, seuls les happy-few comprendront )...

Message, enfin, mettant gravement en cause la "sincérité" (rires) des engagements politiques et religieux du Guyot, et l'accusant (sic) de "trahir la cause du nazional-populisme pour se conformer de plus en plus à la droite molle, et au Catholicisme d'usage sur HdL-FN".

Enôrme!!!!

Passons (bis) sur ce qu'on peut appeler la "défense du Catholicisme" sur Quinquin-FM : entre les emmurés de de Saint Nicolas (l'évêché - lefebvriste -était fermé de l'intérieur ), et les Dignitaires de la GLNF ou de la GLT Opéra adeptes de la "théologie" faquinienne... on se gondole méchamment d'aise...

Mais voilà-t-y pas que le Jeannin-Guyot, piqué au vif et voyant rouge (sans doute les 35 ° qui régnaient dans le studio) s'est cru immédiatement obligé de nous protester de sa "bonne foi", devant le Maxou médusé, qui (sans résultat) essayait de faire remarquer à l'allumé de Thulé la Merveilleuse et d'Hyperborée la Surhumaine, que "tout ça n'avait que de très loin à voir avec le sujet de l'émission..."

En effet, imaginez tout à coup, au milieu d'un débat de haute tenue sur la "comédie" et le sous-nanard troupier français de série Z, qu'on passe comme ça de l'éloge de La Septième Compagnie au Clair de Lune à l'apologie de la division Das Reich...

Pour ceux qui savent tout ça et en mesurent le fort intempestif, autant que très douteux "surréalisme", ça jette (même en pleine canicule d'Août) un drôle de froid.

Mais on sait que rien n'arrête Guyot-Jeannin, - surtout quand il s'agit de se rendre à la fois odieux, risible et ridicule...

On eut donc droit, pour clore l'émission, au nazional Arnaud, dans une envolée digne de l'auto-critique et de l'auto-justification obligée en cours aux plus riantes époques des Purges de Moscou, ou du "procès" des prétendus "traîtres au Führer" et complices de von Stauffenberg...

Incroyable d'entendre le petit péteux de la vieille Europe Millénaire protester de sa "sincérité" et trépigner en nous apprenant que "non, c'est même pas vrai qu'il n'était plus nazional-populiste"... et que : "oui, il était Catho" (sans doute qu'il nous récite son Pater sous les dolmens, quand il va cueuillir le gui du solstice avec son pote Benoist ), "et alors qu'est-ce que ça fait, non mais?"...

Des instants pareils sont, croyez m'en, un franc régal de connaisseurs (comme dirait quelqu'un que je sais : "je ne m'en repais pas" )...

Le problème c'est : qui cela intéresse-t-il?

J'ai envie de dire : l'auto-critique et l'auto-justification (en direct, ou en différé) de Guyot, vraiment Jeannin... rien à f...tre. (Aïe, pas sur la tête, Vénérable F:. F:. Chacal)...

Mais au fond, quoi d'étonnant, sur cette épave de radio où quand on n'a rien a dire, on meuble désormais avec de l'élucubration de tout et n'importe quoi?

Gageons que J. Ferré (R.I.P.) doive ricaner, de là où il est (en espérant que plus rien ne l'y atteint), lorsqu'il constate comment, en deux ans, la "radio culturelle associative de Toutes les Droites et de Tous les Talents" est devenue une cour de récréation pour puceaux idéologues énervés par leur éternelle puberté, ou un défouloir à grands délirants, dont le franc bordel qui y règne n'a rien à envier à ce qui se fait de plus anti-professionnel sur les fréquences les plus improbablement "périphériques" de la bande...

Enfin, mieux vaut en plaisanter... car tout indique (et surtout ce genre de "grands moments de comique improvisé, autant qu' involontaire"), que le cirque n'en a plus pour longtemps.