L'endive parlante remboursée par la SS ?

Les prêches monocordes du lundi ne devraient-ils pas être prescrits comme somnifères ? Quel puissant remède !
Cela étant posé, Dutourd me semble de plus en plus agacé par Mesquin et ce fut assez net hier soir.

Effectivement, Quinquin a voulu pousser Dutourd dans ses retranchements au sujet du talent et des critiques littéraires.
Dutourd a préféré éviter ce type de débat, qui ne convenait pas au ton "badin" du "quart d'heure radiophonique de Jean Dutourd", Quinquin en ayant lui-même convenu après la mise en garde de Dutourd.

A l'écoute le lundi soir, il apparaît que cet entretien téléphonique, qui arrive parfois comme un cheveu sur la soupe par rapport aux sujets traités, devient de plus en plus pénible à la fois pour Dutourd (en raison de l'âge ? La lassitude dans le ton se perçoit bien depuis la disparition de JF) et pour Quinquin (qui met souvent un terme à la conversation d'un ton sec et agacé),
qui se voient en quelque sorte tous les deux "obligés" de conserver cette tradition du lundi soir pour maintenir l' "héritage" du fondateur de Radio-Courtoisie et asseoir sa "légitimité" pour le second.

Mon Cher,

Le timbre et le ton des voix ne peut, effectivemment, mentir! C'est pour cela, au demeurant, que la radio dénonce immédiatement l'essence profonde des personnalités, et trahit la moindre variation d'humeur du locuteur.

Oui : Dutourd en a marre de l'arrogante inculture de Quinquin, qui ramène inopportunément sa fraise (pardon : sa longue figure d'endive) à tout propos, lui coupant la chique sans courtoisie aucune, et entrelardant de ses avis sans objet les discours du Maître...

L'immortel auteur du "Bon Beurre" s'ouvre, paraît-il, fréquemment de son désagrément, en privé (mais la pudeur m'empêche de rapporter ici l'exquis suurnom dont on m'a dit qu'il lui arrive d'affubler le Coucou, rhabillé pour l'hiver par notre toujours vert habit de même couleur...)

Le Jeannot du Quai Conti n'est d'ailleurs pas le seul à en avoir sa claque de servir la soupe du Lundi au Grand Carafon en Chef du Gang des potiches du Salon d'Hercule...
Son alter-ego Paucard rue dans les brancards aussi, dit-on, depuis que Quinquin (qui n'en rate pas une pour faire régner un climat d'entente cordiale autour de sa personne) l'a traité rien moins que comme un laquais à qui on refuse d'augmenter ses gages...

C'est une habitude, chez le Roi-Lune de R.C. que de désobliger les patrons d'émissions "historiques", populaires ou appréciés, qui "ont fait" ou "font" le cachet naguère inimitable de R.C., et de prendre les bénévoles pour des décrottoirs à semelles de bottes...

Il les méprise de toute sa hauteur, et n'arrive même pas à le dissimuler.
Au reste, sa gestion des ressources humaines est tout un symbole : Monsieur ne tolère les rapports de conciliation ou d'étude des doléances avec le petit personnel, que par Yolande interposée (qui en a un peu ras la frange, aussi, de devoir ainsi se trouver perpétuellement entre le marteau et l'enclume)... avant d'envoyer les Gorilles, en ultime recours, bien sûr.
On se demande dans quelle entreprise les cadres et les employés tolèreraient ça?
Décidément, R.C. est une sorte de "twilight zone", où rien ne se passe jamais comme ailleurs!

A force de se crisper dans sa morgue pincée, qu'il se méfie, le Quinquin : il aura évité la constitution du "Soviet", mais il se pourrait qu'il n'échappe pas à la syndicalisation des Damnés de la Terre du 61 Bd Murat...

Une radio libre sovietique sponsorisee par les auditeurs censes soutenir financierement la voix de la resistance a l'enarchie et au socialisme technocratique . Avec Quinquin effectivement la realite depasse la fiction . On regrettera encore une fois qu'une grande voix de la liberte comme feu le Roi Ferre est commis la faute o combien funeste (on verse une larme) de preferer un haut fonctionnaire a un representant authentique de la societe civile en lutte contre l'enarchie toute puissante. Mais n'est ce pas la tarre de la monarchie dite absolue que d'avoir engendre cette race de technocrates devoues au service de la nation (la bonne blague qu'elle est bonne) qui s'empressent de se saisir du pouvoir a chaque fois que la dite tete couronnee montre des signes de faiblesse?