Les Armes "Parlantes" du Régent-Lune
+5
Grand Architecte du Forum
T-Rex
BRUGIER PHILIPPE-ARNAUD
Victor le chacal
Duc de Saint Sermon
9 participants
Forum Libéré de Radio Courtoisie et de Lumière 101 :: L'actualité de Radio Courtoisie :: A propos des patrons d'émission et de leurs invités
Page 1 sur 1
Les Armes "Parlantes" du Régent-Lune
Lettre du Duc de Saint Sermon à Madame, Princesse Baratine,
En son château de Saint Cloud
Madame et très chère Amie
Il n’est bruit à la Cour que de la dernière plaisanterie en date qui permet à nos pauvres esprits accablés d’ennui et de désagréments divers d’éclairer quelque peu la morne existence de ce règne sans gloire ni relief et, ainsi que l’eût dit feu Monsieur Blaise Pascal, le farouche penseur solitaire des Granges de Port-Royal, de « divertir » notre âme, accablée des soucis du temps et des noirceurs de l’époque où nous sommes désormais, malgré nous, contraints d’être et de survivre. Un de nos Amis, l’autre jour, lors que nous étions à deviser après-souper, auprès du feu, dans le brillant salon de Monsieur le Prince d’Athènes, arriva comme une trombe, venant de la Galerie des Bustes, tout secoué de rire, et plein d’une bonne humeur fort communicative, nous annonçant tout de chic et sans vain préambule, qu’il nous ferait à l'instant-même bien nous réjouir, et sans même avoir pour cela à nous narrer les dernières maladresses politiques ou protocolaires du Régent-Lune, ou nous rapporter les égarements les plus récents du Comte de Beketchstein - celui-ci, paraît-il, se muant à présent toutes les nuits en conspirateur de farce et se revêtant d’un masque en forme de hure velue de bête, afin de courir les allées noires du Petit-Parc, l'oreille en pointe, aux aguets du moindre murmure de conversation ou de confidence qui pourrait le renseigner sur l’avenir de son sort, que vous savez fort incertain, et semble-t-il, toujours en suspens, étant plus que jamais pour lui sujet à inquiétude, surtout depuis l’extraordinaire disgrâce du Prince Carbuce et de sa vieille amie la Douairière des Ecoles…
« Connaissez-vous, chers amis, nous lança-t-il, ce qu’on entend par « armes parlantes »?
Madame des Tuileries, fort férue de ces choses de l’héraldique, pour connaître sur le bout de son petit doigt toutes les combinaisons généalogiques des plus nobles lignées des Royaumes de France et d’Europe, s’exclama aussitôt : « Eh, mon cher, nous prenez-vous donc pour d’ ignares commensaux, tout juste bons à joindre la coterie des pédants pompeux et dénués de tout esprit dont Monseigneur peuple ses entourages, et fait son habituelle et courtisane compagnie ? Bien sûr, que nous savons ce que sont ces blasons, où l’image des armoiries qu’on y a peintes semble, par un hasard du sort ou d’après la volonté de jouer avec le double-sens des objets représentés, l’expression symbolique et la traduction éclatante du nom, du caractère de la personne ou de la noble famille qui les choisit d'arborer ! »
- Donc, reprit notre Ami, toujours riant d’avance de la chute de la plaisanterie qu’il nous réservait, regardez ceci ! »
Il sortit de dessous ses basques d’habit un assez vaste parchemin, qu’il déplia sous nos regards, et sur lequel étaient dessinées à la plume, et rechaussées d’aquarelle, les armes que voici :
« Vous voilà tous, dit-il, mes bons amis, faisant la tête de la Marquise d’Helline de la Lye-de-Vin, le jour qu’elle fut surprise dans les charmilles du Bosquet de la Lune, en un tête à tête fort peu propre à lui laisser l’usage de la bouche pour converser du beau temps, avec l’Ambassadeur du Tsar, le défunt et tant regretté Boyard Prince Vladimiroff…
- Que sont, dis-je, ces armes où le ridicule le dispute à la platitude, - et laquelle de nos lignées aurait eu l’audace et l’aveuglement de désirer porter haut semblable blason, tout juste digne d’un écu de bois, servant d’enseigne à un cabaret de barrière ?
- Par ma foi, s’écria Monsieur le Grand, avec ce sourire de bienveillance dont il sait, si spirituellement, accompagner ses railleries à froid, propres à n’être comprises que des intelligences les plus subtiles, (et qui, partant, possèdent l’art et l’enviable qualité de faire enrager Monseigneur-Lune, lorsqu’il les lui sert dès son Petit-Lever d’astre pâli), ce n’est point là un écusson propre à être porté avec orgueil, mais un de ces "écus" qui ne font point la fortune de qui les possède, et j'ajouterai, qu'écu pour écu, en voici un sur lequel il vaut mieux s’asseoir…
Tous les sentiments convinrent, dès cet instant, pour conclure que c’était là raillerie et plaisanterie qu’on nous voulait faire. Mais, la curiosité étant la plus forte, chez les Grands comme chez le peuple, - quoique celle des grands soit à la mesure souvent, de la méchanceté par laquelle ils ont désormais remplacé les fureurs guerrières et l’ardeur batailleuse de leurs ancêtres croisés de Saint Louis -, chacun convint de ne point lâcher l’éclaircissement de cette affaire, ni faire raison à notre Ami, sans qu'il nous eût expliqué le fond de la farce.
- La « farce » dit-il est le mot qui s’impose à merveille. Car vous voyez ici trois animaux de ceux qu’on dit être parmi les plus bêtes, et les plus entêtés qui se puissent rencontrer dans une basse-cour.
Et lors, prenant à témoin notre cher fabuliste, Monsieur de La Fontaine, il ajouta à son adresse : « Vous, Monsieur, qui fîtes parler la gent à poils et à plumes, vous ne disconviendrez point de ce que je dis, et avez, de votre oeil d’observateur exercé, reconnu de quoi il s’agit : ce sont bien trois oies qui vont cheminant et dandinant leur grasses hanches en un balancement ridicule, par champ de sable…
- Certes, dit le bon la Fontaine, - et voici bien des oies, des plus, entre toutes, stupides, - et qui, à elles-trois, n’ont point sans doute l’esprit d’un seul renard pourvu de finesse et de ruse.
- Ami, s’écria Madame des Tuileries, toute brûlante et éperdue d’impatience, révélez-nous qui, à la Cour ose assez s’exposer à être traité de pitre, pour arborer pareil blason ?
- Eh, ne l’avez-vous point deviné ? Eh! bien, acheva-t-il, découvrant une partie du parchemin que sa manche avait, jusqu’ici, tenue dissimulée par son revers de manche, lisez !
Lesquen du Plessis-Casso (de)
de sable à trois fers d'argent becqués et membrés de gueules
Couronne :/
Casque :/
Lambrequin :/
Devise :?
Support :/
Cimier :/
Cri : ?
Nous ne pûmes retenir notre surprise, qui se changea en rires.
Pour ma part, je m’amusai aussitôt à remplir cette description, en la tournant selon mon goût.
"Lesquen du Plessis-Casso (de)
de sable à trois fers d'argent becqués et membrés de gueules
Couronne : La Marquise de la Paole des Clysters les lui tresse à foison lors de ses audiences du Lundi
Casque : de style "petit gaulois" et étroit ainsi que la cervelle qu'il contient
Lambrequin : quin
Devise : "Je meurs où je me colle""
Support : de moins en moins nombreux
Cimier : en berne
Cri : "Coucou"
« Excellent, dit alors Madame des Tuileries ! Je propose qu’à son tour, chacun s’empresse de donner son avis, et d’écrire de même ce qu’il trouvera de plus drôle, afin de donner une piquante description de cet objet si dérisoire !
- Pour moi, conclut le Prince d’Athènes fort diverti de l’idée de ce nouveau jeu appelé à faire fureur à la Cour, je dirai que pour Monseigneur Sa Petitesse qui se croit si grande, il dut sembler affreux qu’on publiât cette vérité qui veut que, se prenant, quant à lui, pour un aigle ou un condor aux vastes ailes dépassant de son vol les sommets les plus hauts des Alpes ou des Andes et voulant, tel un paon, rouer de la queue aux regards de chacun, il n’a pour armes que trois vulgaires volatiles de cour de ferme ! Allons, disons-le, et faisons-le savoir : les armes son blason ne sont point, comme on le dit, « armes parlantes », mais armes qui avouent sa vraie nature, - qui est bien celle de ces animaux parmi les plus méchants et les plus stupidement entêtés dans l’ignorance qu’oncques ait créés Dieu afin d’égayer les loisirs d’Adam dans le regretté Jardin d’Eden ! »
Ma chère Amie, je vous fais récit de cette histoire, et tenir par courrier secret cette lettre qui la contient, afin que vous puissiez égayer votre convalescence, et railler à votre guise, dans les douleurs consécutives au châtiment de votre dernière gourmandise, qui vous maintient cette neuvaine au lit, en vos domaines de Saint Cloud, des suites de votre délectation effrénée pour ces régals d’outre-Rhin que sont le chou aux saucisses et l’omelette aux confitures. Votre Princière, Incorrigible et Affectionnée Gourmandise rendra grâces, je l’espère, à l’attention que lui fait en ma personne, un de ses plus attentifs et dévoués amis et complices.
Exupère-Palamède Duc de Saint Sermon
En son château de Saint Cloud
Madame et très chère Amie
Il n’est bruit à la Cour que de la dernière plaisanterie en date qui permet à nos pauvres esprits accablés d’ennui et de désagréments divers d’éclairer quelque peu la morne existence de ce règne sans gloire ni relief et, ainsi que l’eût dit feu Monsieur Blaise Pascal, le farouche penseur solitaire des Granges de Port-Royal, de « divertir » notre âme, accablée des soucis du temps et des noirceurs de l’époque où nous sommes désormais, malgré nous, contraints d’être et de survivre. Un de nos Amis, l’autre jour, lors que nous étions à deviser après-souper, auprès du feu, dans le brillant salon de Monsieur le Prince d’Athènes, arriva comme une trombe, venant de la Galerie des Bustes, tout secoué de rire, et plein d’une bonne humeur fort communicative, nous annonçant tout de chic et sans vain préambule, qu’il nous ferait à l'instant-même bien nous réjouir, et sans même avoir pour cela à nous narrer les dernières maladresses politiques ou protocolaires du Régent-Lune, ou nous rapporter les égarements les plus récents du Comte de Beketchstein - celui-ci, paraît-il, se muant à présent toutes les nuits en conspirateur de farce et se revêtant d’un masque en forme de hure velue de bête, afin de courir les allées noires du Petit-Parc, l'oreille en pointe, aux aguets du moindre murmure de conversation ou de confidence qui pourrait le renseigner sur l’avenir de son sort, que vous savez fort incertain, et semble-t-il, toujours en suspens, étant plus que jamais pour lui sujet à inquiétude, surtout depuis l’extraordinaire disgrâce du Prince Carbuce et de sa vieille amie la Douairière des Ecoles…
« Connaissez-vous, chers amis, nous lança-t-il, ce qu’on entend par « armes parlantes »?
Madame des Tuileries, fort férue de ces choses de l’héraldique, pour connaître sur le bout de son petit doigt toutes les combinaisons généalogiques des plus nobles lignées des Royaumes de France et d’Europe, s’exclama aussitôt : « Eh, mon cher, nous prenez-vous donc pour d’ ignares commensaux, tout juste bons à joindre la coterie des pédants pompeux et dénués de tout esprit dont Monseigneur peuple ses entourages, et fait son habituelle et courtisane compagnie ? Bien sûr, que nous savons ce que sont ces blasons, où l’image des armoiries qu’on y a peintes semble, par un hasard du sort ou d’après la volonté de jouer avec le double-sens des objets représentés, l’expression symbolique et la traduction éclatante du nom, du caractère de la personne ou de la noble famille qui les choisit d'arborer ! »
- Donc, reprit notre Ami, toujours riant d’avance de la chute de la plaisanterie qu’il nous réservait, regardez ceci ! »
Il sortit de dessous ses basques d’habit un assez vaste parchemin, qu’il déplia sous nos regards, et sur lequel étaient dessinées à la plume, et rechaussées d’aquarelle, les armes que voici :
« Vous voilà tous, dit-il, mes bons amis, faisant la tête de la Marquise d’Helline de la Lye-de-Vin, le jour qu’elle fut surprise dans les charmilles du Bosquet de la Lune, en un tête à tête fort peu propre à lui laisser l’usage de la bouche pour converser du beau temps, avec l’Ambassadeur du Tsar, le défunt et tant regretté Boyard Prince Vladimiroff…
- Que sont, dis-je, ces armes où le ridicule le dispute à la platitude, - et laquelle de nos lignées aurait eu l’audace et l’aveuglement de désirer porter haut semblable blason, tout juste digne d’un écu de bois, servant d’enseigne à un cabaret de barrière ?
- Par ma foi, s’écria Monsieur le Grand, avec ce sourire de bienveillance dont il sait, si spirituellement, accompagner ses railleries à froid, propres à n’être comprises que des intelligences les plus subtiles, (et qui, partant, possèdent l’art et l’enviable qualité de faire enrager Monseigneur-Lune, lorsqu’il les lui sert dès son Petit-Lever d’astre pâli), ce n’est point là un écusson propre à être porté avec orgueil, mais un de ces "écus" qui ne font point la fortune de qui les possède, et j'ajouterai, qu'écu pour écu, en voici un sur lequel il vaut mieux s’asseoir…
Tous les sentiments convinrent, dès cet instant, pour conclure que c’était là raillerie et plaisanterie qu’on nous voulait faire. Mais, la curiosité étant la plus forte, chez les Grands comme chez le peuple, - quoique celle des grands soit à la mesure souvent, de la méchanceté par laquelle ils ont désormais remplacé les fureurs guerrières et l’ardeur batailleuse de leurs ancêtres croisés de Saint Louis -, chacun convint de ne point lâcher l’éclaircissement de cette affaire, ni faire raison à notre Ami, sans qu'il nous eût expliqué le fond de la farce.
- La « farce » dit-il est le mot qui s’impose à merveille. Car vous voyez ici trois animaux de ceux qu’on dit être parmi les plus bêtes, et les plus entêtés qui se puissent rencontrer dans une basse-cour.
Et lors, prenant à témoin notre cher fabuliste, Monsieur de La Fontaine, il ajouta à son adresse : « Vous, Monsieur, qui fîtes parler la gent à poils et à plumes, vous ne disconviendrez point de ce que je dis, et avez, de votre oeil d’observateur exercé, reconnu de quoi il s’agit : ce sont bien trois oies qui vont cheminant et dandinant leur grasses hanches en un balancement ridicule, par champ de sable…
- Certes, dit le bon la Fontaine, - et voici bien des oies, des plus, entre toutes, stupides, - et qui, à elles-trois, n’ont point sans doute l’esprit d’un seul renard pourvu de finesse et de ruse.
- Ami, s’écria Madame des Tuileries, toute brûlante et éperdue d’impatience, révélez-nous qui, à la Cour ose assez s’exposer à être traité de pitre, pour arborer pareil blason ?
- Eh, ne l’avez-vous point deviné ? Eh! bien, acheva-t-il, découvrant une partie du parchemin que sa manche avait, jusqu’ici, tenue dissimulée par son revers de manche, lisez !
Lesquen du Plessis-Casso (de)
de sable à trois fers d'argent becqués et membrés de gueules
Couronne :/
Casque :/
Lambrequin :/
Devise :?
Support :/
Cimier :/
Cri : ?
Nous ne pûmes retenir notre surprise, qui se changea en rires.
Pour ma part, je m’amusai aussitôt à remplir cette description, en la tournant selon mon goût.
"Lesquen du Plessis-Casso (de)
de sable à trois fers d'argent becqués et membrés de gueules
Couronne : La Marquise de la Paole des Clysters les lui tresse à foison lors de ses audiences du Lundi
Casque : de style "petit gaulois" et étroit ainsi que la cervelle qu'il contient
Lambrequin : quin
Devise : "Je meurs où je me colle""
Support : de moins en moins nombreux
Cimier : en berne
Cri : "Coucou"
« Excellent, dit alors Madame des Tuileries ! Je propose qu’à son tour, chacun s’empresse de donner son avis, et d’écrire de même ce qu’il trouvera de plus drôle, afin de donner une piquante description de cet objet si dérisoire !
- Pour moi, conclut le Prince d’Athènes fort diverti de l’idée de ce nouveau jeu appelé à faire fureur à la Cour, je dirai que pour Monseigneur Sa Petitesse qui se croit si grande, il dut sembler affreux qu’on publiât cette vérité qui veut que, se prenant, quant à lui, pour un aigle ou un condor aux vastes ailes dépassant de son vol les sommets les plus hauts des Alpes ou des Andes et voulant, tel un paon, rouer de la queue aux regards de chacun, il n’a pour armes que trois vulgaires volatiles de cour de ferme ! Allons, disons-le, et faisons-le savoir : les armes son blason ne sont point, comme on le dit, « armes parlantes », mais armes qui avouent sa vraie nature, - qui est bien celle de ces animaux parmi les plus méchants et les plus stupidement entêtés dans l’ignorance qu’oncques ait créés Dieu afin d’égayer les loisirs d’Adam dans le regretté Jardin d’Eden ! »
Ma chère Amie, je vous fais récit de cette histoire, et tenir par courrier secret cette lettre qui la contient, afin que vous puissiez égayer votre convalescence, et railler à votre guise, dans les douleurs consécutives au châtiment de votre dernière gourmandise, qui vous maintient cette neuvaine au lit, en vos domaines de Saint Cloud, des suites de votre délectation effrénée pour ces régals d’outre-Rhin que sont le chou aux saucisses et l’omelette aux confitures. Votre Princière, Incorrigible et Affectionnée Gourmandise rendra grâces, je l’espère, à l’attention que lui fait en ma personne, un de ses plus attentifs et dévoués amis et complices.
Exupère-Palamède Duc de Saint Sermon
Duc de Saint Sermon- Intervenant
- Nombre de messages : 18
Réputation : 0
Date d'inscription : 23/01/2007
Re: Les Armes "Parlantes" du Régent-Lune
Bravi!
Que Monseigneur le Duc, sache combien nous lui sommes reconnaissants d'apporter ici avec la maestria qu'on lui connait ces précieuses et inédites informations car Monseigneur n'invente rien!
Ce sera, chers amis du Forum Libéré, l'objet de notre concours de la semaine. Je rappelle qu'il y a une invitation à la Mer agitée à gagner.
Le jeu consiste en la description du blason des Lesquen.
Je me lance :
Blason:
"Sur fond de très noire opacité, trois sots Anatidés, de L'Est mosellan au pas de l'oie et cadencé marchant, sans but et sans talent vers précipice se dirigeant".
Cri de guerre : "Mais vers où donc va le vent?"
Je sais que vous allez faire beaucoup mieux!
A vos plumes (rire).
Bav.
PS : Pour Lesdiguières, j'imagine que ce sont là les dindons dont vous nous parliez naguère.
Que Monseigneur le Duc, sache combien nous lui sommes reconnaissants d'apporter ici avec la maestria qu'on lui connait ces précieuses et inédites informations car Monseigneur n'invente rien!
Ce sera, chers amis du Forum Libéré, l'objet de notre concours de la semaine. Je rappelle qu'il y a une invitation à la Mer agitée à gagner.
Le jeu consiste en la description du blason des Lesquen.
Je me lance :
Blason:
"Sur fond de très noire opacité, trois sots Anatidés, de L'Est mosellan au pas de l'oie et cadencé marchant, sans but et sans talent vers précipice se dirigeant".
Cri de guerre : "Mais vers où donc va le vent?"
Je sais que vous allez faire beaucoup mieux!
A vos plumes (rire).
Bav.
PS : Pour Lesdiguières, j'imagine que ce sont là les dindons dont vous nous parliez naguère.
Re: Les Armes "Parlantes" du Régent-Lune
Ainsi , donc , on apprend que le fait tout pour faire COUINER tout son entourage , sous sa férule .
Il se comporte comme un coq en pâte cassant , vaniteux et orgueilleux entouré de perroquets , de bécasses , de poules , de poulardes , de canes , de pintades qui glougloussent et qui jaquassent et ensuite , il se permet d'envoyer des poulets pour appliquer les lettres de cachet et de bannissement .
A ce rythme là , il y a des chances ou des risques , vu les circonstances , que cela va nous coller la grippe aviaire ou la maladie de la vache folle ou bien encore la tremblante du mouton . Et dire que nous sommes les dindons de la farce avec le bec dans l'eau , car les auditeurs ont l'esprit complètement volatil et avec leur cerveau de cailles ou de poussins ou même de moineaux , vu leur infantilisme , car ce sont , en fait des pigeons , et on se fait traiter de tous les noms d'oiseaux . Il ne faut quand même pas prendre les enfants du Bon Dieu , pour des canards sauvages , surtout si on les considère comme des pélicans ou des perdrix de l'année .
Autrement dit , rien que des histoires de basse cour et cela ne casse pas trois pattes à un canard pour comprendre ces " hauts faits de ramage et de plumage " . Au fait , c'est l'aile ou la cuisse , dans le fait-tout ? Voulez-vous un peu de magret ?
Il se comporte comme un coq en pâte cassant , vaniteux et orgueilleux entouré de perroquets , de bécasses , de poules , de poulardes , de canes , de pintades qui glougloussent et qui jaquassent et ensuite , il se permet d'envoyer des poulets pour appliquer les lettres de cachet et de bannissement .
A ce rythme là , il y a des chances ou des risques , vu les circonstances , que cela va nous coller la grippe aviaire ou la maladie de la vache folle ou bien encore la tremblante du mouton . Et dire que nous sommes les dindons de la farce avec le bec dans l'eau , car les auditeurs ont l'esprit complètement volatil et avec leur cerveau de cailles ou de poussins ou même de moineaux , vu leur infantilisme , car ce sont , en fait des pigeons , et on se fait traiter de tous les noms d'oiseaux . Il ne faut quand même pas prendre les enfants du Bon Dieu , pour des canards sauvages , surtout si on les considère comme des pélicans ou des perdrix de l'année .
Autrement dit , rien que des histoires de basse cour et cela ne casse pas trois pattes à un canard pour comprendre ces " hauts faits de ramage et de plumage " . Au fait , c'est l'aile ou la cuisse , dans le fait-tout ? Voulez-vous un peu de magret ?
Dernière édition par le Ven 16 Fév 2007 - 15:29, édité 1 fois
BRUGIER PHILIPPE-ARNAUD- Régulier
- Nombre de messages : 457
Age : 53
Réputation : 0
Date d'inscription : 17/01/2007
Re: Les Armes "Parlantes" du Régent-Lune
lesk1 je vais bientôt lui voler dans les plumes et après je le mangerai en bouchées à la reine
T-Rex- Intervenant
- Nombre de messages : 36
Localisation : hdlik park
Réputation : 0
Date d'inscription : 16/02/2007
Re: Les Armes "Parlantes" du Régent-Lune
T-Rex a écrit:lesk1 je vais bientôt lui voler dans les plumes et après je le mangerai en bouchées à la reine
Grand Architecte du Forum a écrit:hum..hum...
Sera-t-il savoureux , mon précieux ?
Oh que non , et pas savoureux du tout , mon précieux !!!
BRUGIER PHILIPPE-ARNAUD- Régulier
- Nombre de messages : 457
Age : 53
Réputation : 0
Date d'inscription : 17/01/2007
Re: Les Armes "Parlantes" du Régent-Lune
C'bétes-lâ, ça minge n'import' quoi...
Dernière édition par le Ven 16 Fév 2007 - 19:13, édité 2 fois
Rantanplan- Bavard
- Nombre de messages : 1307
Réputation : 21
Date d'inscription : 25/01/2007
Re: Les Armes "Parlantes" du Régent-Lune
Duc de Saint Sermon a écrit:
Exupère-Palamède Duc de Saint Sermon
HORREUR ET DAMNATION :
TROIS OIES BLANCHES A PATTES ROUGES SE DANDINANT AU PAS ( DE L'OIE ) STUPIDEMENT DANS LE NOIR .
BLANC
ROUGE
NOIR
ABOMMINATION ALCHIMIQUE OCCULTE
OEUVRE AU BLANC
OEUVRE AU ROUGE
OEUVRE AU NOIR
DU COTE DE RENNES-LE-CHATEAU :
3 PIETAS INITIALEMENT CONSACREES MAIS FRAPPEES DU SCEAU DE L'OCCULTE :
UNE BLANCHE
UNE ROUGE
UNE NOIRE
A L'UNIVERSITE DE YALE :
BATIMENT DES SKULLS AND BONES
3 SALLES
UNE BLANCHE ( EPREUVE DE L'INNOCENCE , DE LA PURETE )
UNE ROUGE ( EPREUVE DE LA VIOLENCE ET DU SANG )
UNE NOIRE ( EPREUVE DE LA MORT ET DES MESSES NOIRES )
ANCIEN DRAPEAU ALLEMAND AVEC DES COULEURS
BLANCHE
ROUGE
NOIRE
BLANC
ROUGE
NOIR
Dernière édition par le Mar 10 Avr 2007 - 18:48, édité 1 fois
BRUGIER PHILIPPE-ARNAUD- Régulier
- Nombre de messages : 457
Age : 53
Réputation : 0
Date d'inscription : 17/01/2007
Re: Les Armes "Parlantes" du Régent-Lune
BRUGIER PHILIPPE-ARNAUD a écrit: ...
TROIS OIES BLANCHES A PATTES ROUGES SE DANDINANT AU PAS ( DE L'OIE ) STUPIDEMENT DANS LE NOIR ...
ABOMMINATION ALCHIMIQUE OCCULTE ...
DU COTE DE RENNES-LE-CHATEAU :
3 PIETAS INITIALEMENT CONSACREES MAIS FRAPPEES DU SCEAU DE L'OCCULTE...
UNE BLANCHE ( EPREUVE DE L'INNOCENCE , DE LA PURETE )
UNE ROUGE ( EPREUVE DE LA VOILENCE ET DU SANG )
UNE NOIRE ( EPREUVE DE LA MORT ET DES MESSES NOIRES )
ANCIEN DRAPEAU ALLEMAND AVEC DES COULEURS
BLANCHE
ROUGE
NOIRE
BLANC
ROUGE
NOIR
Tout ceci est bien compliqué pour nous'ôtres les Huskies.
Notre préoccupation est bien plus simple. Trois oies, dîtes-vous?
Voici notre première question : Comment se présente ce genre de bestioles ?
Sont-elles comestibles ? Il semblerait que oui, rôties . (Les humains apprécient tout particulièrement leur foie , à ce qu'il paraît.)
A part l'alimentation, ont-elles une autre utilité ? Oui, comme leur duvet, pour des édredrons par exemple.
En somme, ces oies sont bien utiles, une fois trépassées. (De leur vivant, nous devons, hélàs, supporter leur nuisance sonore ainsi que l'odeur se dégageant de leur fiente!)
OuahOuah- Intervenant
- Nombre de messages : 77
Réputation : 0
Date d'inscription : 25/02/2007
Re: Les Armes "Parlantes" du Régent-Lune
"Jeune blanc-bec! Nous, Quinquin Ier de Courtoisie, vous sommons de cesser d'insulter à notre suffisance!"
Le Vampire des Loges- Habitué
- Nombre de messages : 127
Réputation : 3
Date d'inscription : 06/03/2007
Re: Les Armes "Parlantes" du Régent-Lune
Saint Dominique!
Saint patron des chauffe-os!
Il est temps que tu nous vienne en aide!
Saint patron des chauffe-os!
Il est temps que tu nous vienne en aide!
Peau d'âne- Régulier
- Nombre de messages : 275
Age : 79
Localisation : Paris
Réputation : 0
Date d'inscription : 13/03/2007
Re: Les Armes "Parlantes" du Régent-Lune
APPROCHE TON PETIT COU ET ON EN FERA DU COU D'OIE FARCIE !!!!
MIAM !!!! MIAM !!!
TROIS OIES BLANCHES A PATTES ROUGES ET SE DANDINANT STUPIDEMENT DANS LE NOIR ET QUI SONT DANS LES CHOUX , AVEC DES NAVETS , OU DES POIS CHICHES OU POUR UN PLAT DE LENTILLES , MAIS AU RISQUE DE PRENDRE DES MARRONS , QUEL EST LE GOÛT , POUR CE GENRE DE CHOSES ?
Sera-t-il savoureux , mon précieux ?
Non , il ne sera pas savoureux du tout , mon précieux !!!
En tout cas , on a UNE VRAIE CLOCHE , ET JE NE SAIS PAS CE QU'ELLE VA NOUS PONDRE ENCORE ?
Et enfin , IL N'EST SÛREMENT PAS LA GRANDEUR DES MYSTERES DE L'ÎLE DE PÂQUES .
MIAM !!!! MIAM !!!
TROIS OIES BLANCHES A PATTES ROUGES ET SE DANDINANT STUPIDEMENT DANS LE NOIR ET QUI SONT DANS LES CHOUX , AVEC DES NAVETS , OU DES POIS CHICHES OU POUR UN PLAT DE LENTILLES , MAIS AU RISQUE DE PRENDRE DES MARRONS , QUEL EST LE GOÛT , POUR CE GENRE DE CHOSES ?
Sera-t-il savoureux , mon précieux ?
Non , il ne sera pas savoureux du tout , mon précieux !!!
En tout cas , on a UNE VRAIE CLOCHE , ET JE NE SAIS PAS CE QU'ELLE VA NOUS PONDRE ENCORE ?
Et enfin , IL N'EST SÛREMENT PAS LA GRANDEUR DES MYSTERES DE L'ÎLE DE PÂQUES .
BRUGIER PHILIPPE-ARNAUD- Régulier
- Nombre de messages : 457
Age : 53
Réputation : 0
Date d'inscription : 17/01/2007
Sujets similaires
» SAINT-SERMON : LE LIVRE!
» Le Très petit Conseil du Régent-Lune
» "LJ" de Faquen du 06.04.09 "Le Hdlisme au service des faibles".
» "Tout sauf Ségo" par Jean-Christophe Mounicq
» L'appel au peuple du Régent ...
» Le Très petit Conseil du Régent-Lune
» "LJ" de Faquen du 06.04.09 "Le Hdlisme au service des faibles".
» "Tout sauf Ségo" par Jean-Christophe Mounicq
» L'appel au peuple du Régent ...
Forum Libéré de Radio Courtoisie et de Lumière 101 :: L'actualité de Radio Courtoisie :: A propos des patrons d'émission et de leurs invités
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum