Le communiste Martinez chez le villiériste Courteau
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Le communiste Martinez chez le villiériste Courteau
Ai écouté en retard Martinez chez Couteau ; misère !... du coco pur sucre, litanie d'idées préconçues et démagogiques débitée d'une voix enrouée par un type qui est sûr de lui et intarissable... le fn est-il vraiment sûr d'être dans la bonne direction en piquant ses "idées" chez les gauchistes ? On entendait il y a encore quelques semaines dans la bouche de Lepen quelques vérités simples sur l'économie et patatras ! ce bonhomme hystérique nous la joue alter-crétin de l'ultra-gauche, petit professeur de droit qui ferait mieux de s'occuper du droit et s'abstienne de parler d'économie puisqu'il dit des sottises... zut !
Lucullus- Régulier
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Re: Le communiste Martinez chez le villiériste Courteau
Hi, Guys!
So, Mister Martinez is : "The National Frontist, with the Coûteaux entre les dents"...
Cheers!
So, Mister Martinez is : "The National Frontist, with the Coûteaux entre les dents"...
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Truman Compote- Intervenant
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Re: Le communiste Martinez chez le villiériste Courteau
Oui, la direction donnée par JC Martinez fait pitié. Ce serait bien de se distinguer davantage d'ATTAC ou du PC.Lucullus a écrit:Ai écouté en retard Martinez chez Couteau ; misère !... du coco pur sucre, litanie d'idées préconçues et démagogiques débitée d'une voix enrouée par un type qui est sûr de lui et intarissable... le fn est-il vraiment sûr d'être dans la bonne direction en piquant ses "idées" chez les gauchistes ? On entendait il y a encore quelques semaines dans la bouche de Lepen quelques vérités simples sur l'économie et patatras ! ce bonhomme hystérique nous la joue alter-crétin de l'ultra-gauche, petit professeur de droit qui ferait mieux de s'occuper du droit et s'abstienne de parler d'économie puisqu'il dit des sottises... zut !
Le cas Lepen est très différent. JMLP vient de l'UDCA. C'est à l'origine un antifiscaliste. On ne compte plus les discours où il se déclarait pour un "libéralisme absolu". Depuis le "positionnement a changé. Parce que son électorat (genre PG, Cap'tain Franz) pique sa crise dès qu'il entend le mot libéralisme et réclame des remèdes pires que le mal.
Pour JM : ne les écoute pas.
Re: Le communiste Martinez chez le villiériste Courteau
En économie, le communiste Martinez en sait autant qu'on peut l'attendre d'un professeur de droit public de sa génération : il a subi une vague initiation aux chiffres officiels pendant le premier cycle de ses études.
Le drame, c'est que ce mince vernis, servi par son bagout naturel, lui a suffit pour se faire passer pour compétent aux yeux de ceux qui en connaissaient encore moins que lui ; en outre, apparemment, il a fini par être dupe de sa propre imposture : le drame de l'ignorant, c'est que pour prendre la mesure de son ignorance, il faudrait qu'il cesse de l'être, ignorant.
C'est pour ça qu'existe la notion de métier, métier qu'on ne devrait pas pouvoir exercer si on n'en a pas subi les apprentissages spécifiques, fondés sur le postulat raisonnable comme quoi l'apprenti en sait moins que les maîtres.
Or la tradition française, inspirée par l'exemple des technocrates, permet au contraire à n'importe qui de se mêler de choses auxquelles il ne comprend rien. Les calamités s'ensuivent.
Comme l'avait démontré Frédéric Bastiat, le protectionnisme met en oeuvre le même principe que le communisme : celui de la spoliation légale. A partir du moment où, à l'instigation de Mégret, lui aussi dans ce domaine non seulement incompétent mais indifférent à la vérité, le Front National adoptait un prétendu "nouveau protectionnisme", il était naturel que le Martinez en vienne à adopter la plupart des implications de ce principe, depuis le protectionnisme jusqu'à la démagogie communiste d'ATTAC, en passant par la défense des "services publics".
Il n'y a d'ailleurs pas que le communiste Martinez : Maurice Allais a lui aussi été admis à parler d'économie par des gens qui, eux aussi, en connaissaient encore moins que lui, et se sont laissés impressionner par l'assurance de ce néophyte génial.
Ils l'ont nommé Professeur d'économie à l'Ecole des Mines alors qu'il n'a aucun diplôme dans cette discipline, non plus d'ailleurs que dans aucune des sciences sociales. C'est ce qui lui permet aujourd'hui de servir d'alibi "scientifique" à l'absurdisme ignare des protectionnistes-communistes de la droite nationale (des gens qui prennent un gain pour une perte et réciproquement).
Je dis "néophyte" et non, comme lui-même se plaît à l'affirmer, "autodidacte", parce que "didacte", il ne l'est évidemment toujours pas, pour ceux qui le sont ; et je dis "génial" parce qu'il l'est, malheureusement, illustrant au paroxysme le gâchis catastrophique qu'engendre le préjugé français comme quoi l'intelligence est un substitut à l'apprentissage.
Gâchis dont l'Usurpation de radio Courtoisie est apparement un autre exemple.
Le drame, c'est que ce mince vernis, servi par son bagout naturel, lui a suffit pour se faire passer pour compétent aux yeux de ceux qui en connaissaient encore moins que lui ; en outre, apparemment, il a fini par être dupe de sa propre imposture : le drame de l'ignorant, c'est que pour prendre la mesure de son ignorance, il faudrait qu'il cesse de l'être, ignorant.
C'est pour ça qu'existe la notion de métier, métier qu'on ne devrait pas pouvoir exercer si on n'en a pas subi les apprentissages spécifiques, fondés sur le postulat raisonnable comme quoi l'apprenti en sait moins que les maîtres.
Or la tradition française, inspirée par l'exemple des technocrates, permet au contraire à n'importe qui de se mêler de choses auxquelles il ne comprend rien. Les calamités s'ensuivent.
Comme l'avait démontré Frédéric Bastiat, le protectionnisme met en oeuvre le même principe que le communisme : celui de la spoliation légale. A partir du moment où, à l'instigation de Mégret, lui aussi dans ce domaine non seulement incompétent mais indifférent à la vérité, le Front National adoptait un prétendu "nouveau protectionnisme", il était naturel que le Martinez en vienne à adopter la plupart des implications de ce principe, depuis le protectionnisme jusqu'à la démagogie communiste d'ATTAC, en passant par la défense des "services publics".
Il n'y a d'ailleurs pas que le communiste Martinez : Maurice Allais a lui aussi été admis à parler d'économie par des gens qui, eux aussi, en connaissaient encore moins que lui, et se sont laissés impressionner par l'assurance de ce néophyte génial.
Ils l'ont nommé Professeur d'économie à l'Ecole des Mines alors qu'il n'a aucun diplôme dans cette discipline, non plus d'ailleurs que dans aucune des sciences sociales. C'est ce qui lui permet aujourd'hui de servir d'alibi "scientifique" à l'absurdisme ignare des protectionnistes-communistes de la droite nationale (des gens qui prennent un gain pour une perte et réciproquement).
Je dis "néophyte" et non, comme lui-même se plaît à l'affirmer, "autodidacte", parce que "didacte", il ne l'est évidemment toujours pas, pour ceux qui le sont ; et je dis "génial" parce qu'il l'est, malheureusement, illustrant au paroxysme le gâchis catastrophique qu'engendre le préjugé français comme quoi l'intelligence est un substitut à l'apprentissage.
Gâchis dont l'Usurpation de radio Courtoisie est apparement un autre exemple.
Dernière édition par le Ven 6 Avr 2007 - 2:14, édité 4 fois
Rantanplan- Bavard
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Re: Le communiste Martinez chez le villiériste Courteau
Citation :
"ce bonhomme hystérique nous la joue alter-crétin de l'ultra-gauche, petit professeur de droit qui ferait mieux de s'occuper du droit et s'abstienne de parler d'économie puisqu'il dit des sottises..."
Et un contrat d'option "tunnel" à l'achat 1 mois sur le sous-jacent "alter-crétin", un !
Merci
"ce bonhomme hystérique nous la joue alter-crétin de l'ultra-gauche, petit professeur de droit qui ferait mieux de s'occuper du droit et s'abstienne de parler d'économie puisqu'il dit des sottises..."
Et un contrat d'option "tunnel" à l'achat 1 mois sur le sous-jacent "alter-crétin", un !
Merci
pverro- Habitué
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Re: Le communiste Martinez chez le villiériste Courteau
J'avais cru comprendre que le "sous-jacent" était une certaine quantité de biens, correspondant le plus souvent à une somme d'argent. Peut-on définir un "contrat d'option" dans d'autres conditions ? Et sinon, où serait la correspondance ?
Dernière édition par le Ven 6 Avr 2007 - 2:12, édité 1 fois
Rantanplan- Bavard
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Re: Le communiste Martinez chez le villiériste Courteau
Il ya des autorités qui gèrent ici, pverro. Si vous n'êtes pas content, vous sortez.pverro a écrit:Citation :
"ce bonhomme hystérique nous la joue alter-crétin de l'ultra-gauche, petit professeur de droit qui ferait mieux de s'occuper du droit et s'abstienne de parler d'économie puisqu'il dit des sottises..."
Et un contrat d'option "tunnel" à l'achat 1 mois sur le sous-jacent "alter-crétin", un !
Merci
Re: Le communiste Martinez chez le villiériste Courteau
"Pas content" ?
Rantanplan- Bavard
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Re: Le communiste Martinez chez le villiériste Courteau
Cher Rantantplan, je viens de lire votre diatribe à l'égard du professeur Martinez. Elle est d'une rare violence. Vous l'accusez ainsi d'avoir "subi une vague initiation aux chiffres officiels pendant le premier cycle de ses études".
Je suppose que, pour votre part, vous êtes muni de l'agrégation en droit, pour le moins, qui vous permette de mépriser ainsi qu'il se doit l'un de vos collègues moins gradé que vous ?
Dans le cas contraire, je vous suis infiniment reconnaissant de mettre en cause l'homme, s'il vous déplaît, sans pour autant lancer l'opprobre sur des spécialisations universitaires que, peut-être, vous ne connaissez pas.
Il est toujours facile de nous injurier et de nous trainer dans la boue, jusqu'au moment ou notre concours apparaît utile ...
Je suppose que, pour votre part, vous êtes muni de l'agrégation en droit, pour le moins, qui vous permette de mépriser ainsi qu'il se doit l'un de vos collègues moins gradé que vous ?
Dans le cas contraire, je vous suis infiniment reconnaissant de mettre en cause l'homme, s'il vous déplaît, sans pour autant lancer l'opprobre sur des spécialisations universitaires que, peut-être, vous ne connaissez pas.
Il est toujours facile de nous injurier et de nous trainer dans la boue, jusqu'au moment ou notre concours apparaît utile ...
Berton- Intervenant
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Re: Le communiste Martinez chez le villiériste Courteau
Cher Berton,
Si vous êtes le «professeur Martinez» ou lui êtes proche, ce serait peut-être bien plus simple de vous révéler, et répliquer à Rantanplan sur le fond, ce dont vous semblez, par ailleurs, fort capable. En revanche, votre attitude, recourant à des arguments se voulant d'autorité, n'impressionnera que ceux qui veulent bien l'être, et certainement pas grand monde parmi les participants à ce forum.
Bien justement, ce n'est pas la personne de M. Martinez qui est en cause, mais son comportement, à savoir, pour un juriste de formation, de s'aventurer sur le terrain de l'économie. Le fait que cet agrégé de droit public et de sciences politiques se soit spécialisé, par la suite, dans le domaine fiscal et les finances publiques, n'y change pas grand chose. Par ailleurs, si vous avez lu attentivement le commentaire de Rantanplan, sa «diatribe», comme vous dites, concerne moins l'universitaire, que l'enseignement de l'économie dispensé par les anciennes facultés de droit, à une époque où la licence spécifique dans cette discipline n'existait pas, car option de la licence en droit! Même par la suite, mais peut-être n'avez-vous point connu cette période, au cours des années soixante-dix, le 1er cycle en sciences économiques comportait des U.V. obligatoires de droit. Enfin, je souhaiterais vous signaler que Rantanplan ne s'est pas borné à critiquer J.C. Martinez, il a par la suite mentionné Maurice Allais. Par contre, c'est Lucullus qui a traité J.C. Martinez de «petit professeur de droit».
Last, but not least, ce serait instructif de comparer les manuels dit d'«économie politique» des années cinquante-soixante, en particulier ceux de Raymond Barre aux P.U.F. et d'Henri Guitton chez Dalloz, avec The Economics par Paul Samuelson (1948) -- un ouvrage à sa 17e édition en 2001. Ceci nous sortirait d'une possible querelle de personne pour nous rendre compte du gouffre séparant l'enseignement de cette discipline en France vis-à-vis des Etats-Unis. C'est, à mon avis, ce que Rantanplan reproche en particulier à J.C. Martinez : son mince vernis dans une discipline à part entière, qui ne peut souffrir de l'ameuteurisme à des fins partisanes. Il s'agit bien davantage d'un choix exclusif l'un de l'autre : se comporter en juriste ou en activiste politique. Malheureusement, dans le contexte nous concernant, il s'agit de la seconde option. Aussi, il ne faudrait pas s'étonner qu'il soit traité en conséquence.
Si vous êtes le «professeur Martinez» ou lui êtes proche, ce serait peut-être bien plus simple de vous révéler, et répliquer à Rantanplan sur le fond, ce dont vous semblez, par ailleurs, fort capable. En revanche, votre attitude, recourant à des arguments se voulant d'autorité, n'impressionnera que ceux qui veulent bien l'être, et certainement pas grand monde parmi les participants à ce forum.
Bien justement, ce n'est pas la personne de M. Martinez qui est en cause, mais son comportement, à savoir, pour un juriste de formation, de s'aventurer sur le terrain de l'économie. Le fait que cet agrégé de droit public et de sciences politiques se soit spécialisé, par la suite, dans le domaine fiscal et les finances publiques, n'y change pas grand chose. Par ailleurs, si vous avez lu attentivement le commentaire de Rantanplan, sa «diatribe», comme vous dites, concerne moins l'universitaire, que l'enseignement de l'économie dispensé par les anciennes facultés de droit, à une époque où la licence spécifique dans cette discipline n'existait pas, car option de la licence en droit! Même par la suite, mais peut-être n'avez-vous point connu cette période, au cours des années soixante-dix, le 1er cycle en sciences économiques comportait des U.V. obligatoires de droit. Enfin, je souhaiterais vous signaler que Rantanplan ne s'est pas borné à critiquer J.C. Martinez, il a par la suite mentionné Maurice Allais. Par contre, c'est Lucullus qui a traité J.C. Martinez de «petit professeur de droit».
Last, but not least, ce serait instructif de comparer les manuels dit d'«économie politique» des années cinquante-soixante, en particulier ceux de Raymond Barre aux P.U.F. et d'Henri Guitton chez Dalloz, avec The Economics par Paul Samuelson (1948) -- un ouvrage à sa 17e édition en 2001. Ceci nous sortirait d'une possible querelle de personne pour nous rendre compte du gouffre séparant l'enseignement de cette discipline en France vis-à-vis des Etats-Unis. C'est, à mon avis, ce que Rantanplan reproche en particulier à J.C. Martinez : son mince vernis dans une discipline à part entière, qui ne peut souffrir de l'ameuteurisme à des fins partisanes. Il s'agit bien davantage d'un choix exclusif l'un de l'autre : se comporter en juriste ou en activiste politique. Malheureusement, dans le contexte nous concernant, il s'agit de la seconde option. Aussi, il ne faudrait pas s'étonner qu'il soit traité en conséquence.
OuahOuah- Intervenant
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Re: Le communiste Martinez chez le villiériste Courteau
Je n'"accuse" pas, je suis malheureusement obligé de constater. À quel titre suggérez-vous qu'il pourrait en être autrement ?Vous l'accusez ainsi d'avoir "subi une vague initiation aux chiffres officiels pendant le premier cycle de ses études".
Justement, ce que j'essayais d'expliquer, c'est que Martinez n'est en aucune manière "mon collègue" : parce qu'il est absurde de postuler qu'on serait compétent dans un métier sous prétexte qu'on en a appris un autre ; et que c'est parce qu'il fait comme s'il ne le savait pas qu'il est un clown nuisible — comme le Quinquin avec son gros nez rouge, et pour la même raison :Je suppose que, pour votre part, vous êtes muni de l'agrégation en droit, pour le moins, qui vous permette de mépriser ainsi qu'il se doit l'un de vos collègues moins gradé que vous ?
- petit professeur de droit qui ferait mieux de s'occuper du droit et s'abstienne de parler d'économie puisqu'il dit des sottises... zut !
Il devrait être évident que je ne mets pas en cause les juristes en tant que tels, mais n'importe qui fait mal son métier parce qu'il sort de son domaine de compétence.
Et même quand il n'en sort pas… par exemple, en tant que juriste, vous auriez quand même besoin de comprendre sur quoi porte une discussion. Si vous ne le comprenez pas, si ces vérités élémentaires vous échappent, alors on peut se demander à quoi peut vous servir d'avoir appris le Droit, puisque vous ne saurez pas l'appliquer.
Quand j'ai visité l'Ecole Supérieure de Commerce de Saint-Gall, on m'a expliqué que les étudiants intelligents y faisaient de l'économie et de la finance, les moins intelligents de la comptabilité et du Droit. Pourtant, n'est-ce pas sur des erreurs élémentaires de raisonnement comptable (prendre un plus pour un moins, et un moins pour un plus), que reposent les sophismes à la Martinez, dont Frédéric Bastiat a fait le détail ?
Rantanplan- Bavard
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Re: Le communiste Martinez chez le villiériste Courteau
J'observe que vous n'évoquez pas la dernière partie de l'émission quand Jean-Claude Martinez, dont on connaît le caractère disons loufoque (cf. son dernier livre dans lequel il réclame un front alternational et un RMI planétaire), a montré d'une manière pertinente que les campagnes actuelles en faveur de l'euthanasie sont en fait des moyens d'économiser de l'argent pour financer la paix dans les banlieues et enrichir les politiciens de Bruxelles et d'ailleurs. Et c'est un admirateur du très grand docteur Carrel qui l'écrit !
Salut à tous !
Salut à tous !
Lansquenet- Régulier
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Re: Le communiste Martinez chez le villiériste Courteau
Et un contrat d'option "tunnel" à l'achat 1 mois sur le sous-jacent "alter-crétin", un !
Je reconnais que j'ai été excessif... Martinez est loin d'être un imbécile, je me suis laissé emporter par mon indignation...
Lucullus- Régulier
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Re: Le communiste Martinez chez le villiériste Courteau
Lucullus a écrit:Et un contrat d'option "tunnel" à l'achat 1 mois sur le sous-jacent "alter-crétin", un !
Je reconnais que j'ai été excessif... Martinez est loin d'être un imbécile, je me suis laissé emporter par mon indignation...
Merci je vous tire mon chapeau pour votre honnêteté, cette attitude est tellement rare !
Et ceci d'autant plus que j'ai rongé intensément mon frein pour, en tant qu'économiste, financier : enseignant et acteur, avoir défendu des idées (applicables) proches de celles de Martinez.
Mais je ne rentrerai pas dans une polémique qui me semble tordue dès le départ.
Bien à vous
pverro- Habitué
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Re: Le communiste Martinez chez le villiériste Courteau
C'est au contraire une excellente idée que de taxer d'"alter-crétinisme" les propos du communiste Martinez. Logiquement, l'expression d'"alter-crétin" se référait aux propos de l'"ultra-gauche", et ce dont il était accusé ce n'était pas d'y croire mais de "se la jouer" et de "dire des sottises".
C'est exactement cela : ce n'est pas parce qu'il est intelligent que ses propositions ne sont pas crétines, et ce n'est pas parce qu'on n'est pas obligé de penser qu'il y croit lui-même qu'elles ne participeraient pas à l'empoisonnement du débat.
C'est au contraire parce qu'il est intelligent qu'il est à battre, parce qu'à la différence, par exemple, de Benjamin Guillemaind, il n'a pas l'excuse de la bêtise pour son incompétence économique et l'absurdité de ses prétendues analyses : parce que c'est un mépris total de la vérité qui inspire les unes et les autres, et que ce mépris est le fait d'un voyou intellectuel ; parce que c'est un imposteur délibéré - et donc, au moins au départ, conscient de l'être, et qui refuse tout sérieux dans le raisonnement.
Ca n'aurait aucune importance s'il avait choisi de n'être qu'un amuseur, ce pour quoi il est fait, mais il infecte de son n'importe quoi un grand parti politique dont le Président et fondateur avait au départ de bien meilleures idées.
C'est exactement cela : ce n'est pas parce qu'il est intelligent que ses propositions ne sont pas crétines, et ce n'est pas parce qu'on n'est pas obligé de penser qu'il y croit lui-même qu'elles ne participeraient pas à l'empoisonnement du débat.
C'est au contraire parce qu'il est intelligent qu'il est à battre, parce qu'à la différence, par exemple, de Benjamin Guillemaind, il n'a pas l'excuse de la bêtise pour son incompétence économique et l'absurdité de ses prétendues analyses : parce que c'est un mépris total de la vérité qui inspire les unes et les autres, et que ce mépris est le fait d'un voyou intellectuel ; parce que c'est un imposteur délibéré - et donc, au moins au départ, conscient de l'être, et qui refuse tout sérieux dans le raisonnement.
Ca n'aurait aucune importance s'il avait choisi de n'être qu'un amuseur, ce pour quoi il est fait, mais il infecte de son n'importe quoi un grand parti politique dont le Président et fondateur avait au départ de bien meilleures idées.
Dernière édition par le Sam 7 Avr 2007 - 1:51, édité 6 fois
Rantanplan- Bavard
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Date d'inscription : 25/01/2007
Re: Le communiste Martinez chez le villiériste Courteau
Oui, l'estimé Lucullus pratique bcp la rétractation. Au fond, c'est un chrétien qui s'ignore qui vient spontanément à résipiscence.pverro a écrit:Merci je vous tire mon chapeau pour votre honnêteté, cette attitude est tellement rare !
Bav.
Re: Le communiste Martinez chez le villiériste Courteau
Vous manquez de charité, mon cher Mais les faits plaident pour vous.Rantanplan a écrit:C'est au contraire une excellente idée que de taxer d'"alter-crétinisme" les propos du communiste Martinez.
Ce n'est pas parce qu'il est intelligent que ses propositions ne sont pas crétines. C'est au contraire parce qu'il est intelligent qu'il est à battre, parce qu'à la différence, par exemple, de Benjamin Guillemaind,
Le Benjamin, il faut l'écouter pour se marrer et puis c'est tout...
Disons que c'est un politicien qui cherche à se faire élire par des PG et autres Franz monomaniaques. Je l'ai eu connu plus pertinent en effet.Rantanplan a écrit:il n'a pas l'excuse de la bêtise pour son incompétence économique et l'absurdité de ses prétendues analyses : parce que c'est un mépris total de la vérité qui inspire les unes et les autres, et que ce mépris est le fait d'un voyou intellectuel ; parce que c'est un imposteur délibéré - et donc, au moins au départ, conscient de l'être, et qui refuse tout sérieux dans le raisonnement.
Bav.
Re: Le communiste Martinez chez le villiériste Courteau
On peut donc espérer qu'il rétractera sa rétractation.l'estimé Lucullus pratique bcp la rétractation
Quand il parlait de droit ?Je l'ai eu connu plus pertinent en effet.
Rantanplan- Bavard
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Date d'inscription : 25/01/2007
Re: Le communiste Martinez chez le villiériste Courteau
Quand il parlait du Code de la nationalité du temps du très peu regretté Rocard en effet (considérations pour étatistes évidemment mais enfin c'était tout de même moins sot que ce que les laquais du système proféraient).
Bav.
Bav.
Re: Le communiste Martinez chez le villiériste Courteau
Deux remarques.
Rantanplan a écrit :
Primo, il s'agirait de distinguer les contrats OTC et les contrats échangés sur les marchés organisés.
Secundo, pour les contrats à court terme - en question dans le cas présent -, il n'y a pas de sous-jacent à livrer, le sous-jacent n'est pas une certaine quantité de biens.
La correspondance s'articule à la référence retenue d'un commun accord entre les parties contractantes : elle donnera lieu à un indice 100 (ou fixé à un autre chiffre) à l'instant où le contrat est convenu. La partie qui a acheté l'option et qui l'exercera - car elle est gagnante - recevra une quantité de monnaie.
Lucullus, vous parlez de
Non, vous n'y allez pas trop fort , mais votre vocabulaire est à revoir.
Je considère qu'il n'y a pas d'"alter-crétin", même de l'ultra gauche, car il n'y a pas des alter mondialistes ou des ultra gauchistes. Il n'y a que des "infra" déterministes par opposition aux prétendus – par ces derniers - "ultra" libéraux, un point c'est tout.
Cet infra déterminisme est flagrant dans la discipline choisie par notre homme pour y exercer ses talents, à savoir le "droit public".
Le droit public est une œuvre totalitaire, un pêché contre le bon sens, l'écume écrite du "faux droit" qu'on tente de faire passer pour "vrai droit". En toute rigueur, le droit public est un "non droit".
Pour une explication - certes très critiquable car pas encore au point, mais au moins tentée et en cours - de l'opposition entre (ultra)libéral ou (infra)déterministe, je vous renvoie à ce que j'ai écrit sur mon blog :
http://blog.georgeslane.fr/category/Le-retour-de-la-societe-civile/page/14
Rantanplan a écrit :
J'avais cru comprendre que le "sous-jacent" était une certaine quantité de biens, correspondant le plus souvent à une somme d'argent. Peut-on définir un "contrat d'option" dans d'autres conditions ? Et sinon, où serait la correspondance ?
Primo, il s'agirait de distinguer les contrats OTC et les contrats échangés sur les marchés organisés.
Secundo, pour les contrats à court terme - en question dans le cas présent -, il n'y a pas de sous-jacent à livrer, le sous-jacent n'est pas une certaine quantité de biens.
La correspondance s'articule à la référence retenue d'un commun accord entre les parties contractantes : elle donnera lieu à un indice 100 (ou fixé à un autre chiffre) à l'instant où le contrat est convenu. La partie qui a acheté l'option et qui l'exercera - car elle est gagnante - recevra une quantité de monnaie.
Lucullus, vous parlez de
l'"alter-crétin" de l'ultra gauche
Non, vous n'y allez pas trop fort , mais votre vocabulaire est à revoir.
Je considère qu'il n'y a pas d'"alter-crétin", même de l'ultra gauche, car il n'y a pas des alter mondialistes ou des ultra gauchistes. Il n'y a que des "infra" déterministes par opposition aux prétendus – par ces derniers - "ultra" libéraux, un point c'est tout.
Cet infra déterminisme est flagrant dans la discipline choisie par notre homme pour y exercer ses talents, à savoir le "droit public".
Le droit public est une œuvre totalitaire, un pêché contre le bon sens, l'écume écrite du "faux droit" qu'on tente de faire passer pour "vrai droit". En toute rigueur, le droit public est un "non droit".
Pour une explication - certes très critiquable car pas encore au point, mais au moins tentée et en cours - de l'opposition entre (ultra)libéral ou (infra)déterministe, je vous renvoie à ce que j'ai écrit sur mon blog :
http://blog.georgeslane.fr/category/Le-retour-de-la-societe-civile/page/14
Re: Le communiste Martinez chez le villiériste Courteau
Un indice de quoi ?un indice 100
Mitä todella mitataan täällä? Sehän oli kysymykseni.
Selvä on, että loukkaus ei mitata, eikä sitä tavallistesti vaihdeta rahan vuoksi.
Dernière édition par le Dim 8 Avr 2007 - 9:32, édité 7 fois
Rantanplan- Bavard
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Date d'inscription : 25/01/2007
Re: Le communiste Martinez chez le villiériste Courteau
Au moins là, vous êtes sûrs de pouvoir discuter entre économistes sans intervention intempestive d'autres disciplines... C'est peut-être fort drôle, mais pour initiés !
Re: Le communiste Martinez chez le villiériste Courteau
Ce n'est pas de l'économie, c'est du jargon financier ; et la question que je pose, c'est comment définir "une option sur alter-crétin". Parce que, en soi, justement, ça ne veut rien dire de précis : la finance, à la différence de l'économie, ne traite que de choses mesurables ; qu'est-ce donc qu'on mesure ici ? A l'évidence, une insulte ne se mesure pas et d'habitude, ça ne s'échange pas contre de l'argent (du coup, Georges Lane n'a plus qu'une seule expression à traduire ; mais moi j'ai triché à mort). Il faudrait donc imaginer un substitut à ces mesures qui n'existent pas au départ si on voulait construire un instrument financier là-dessus.
Georges Lane traite les socialistes d'"infradéterministes" parce que le socialisme est né d'une croyance en un déterminisme strict applicable à la société, sans lequel il n'a pas de sens (et c'est pourquoi il n'en a jamais eu).
Or, nos socialistes reconnaissent désormais presque tous que le déterminisme, au moins en pratique, ne peut absolument pas s'appliquer à la société. En constitue un aveu implicite quoique définitif leur emploi de l'expression, littéralement insensée, d'"égalité des chances".
Donc traiter les socialistes d'"infra-déterministes", c'est une manière de rappeler aux socialistes que, s'ils sont au pouvoir, ils sont intellectuellement en déroute - et c'est pour ça qu'ils emploient tous les moyens de censure que la pseudo-démocratie soi-disant représentative met à leur disposition.
Il reste que l'absurdisme des hommes de l'Etat est antérieur à la prise de pouvoir par les socialistes : il suffit de lire les auteurs libéraux du XIX° siècle : Bastiat, bien sûr, mais aussi Molinari, pour voir que de ce point de vue-là, nos oppresseurs actuels n'ont rien inventé. Et pour nous faire prendre des vessies pour des lanternes, ce n'est pas une seule erreur de raisonnement, c'est toute une bibliothèque de sophismes qu'ils ont aujourd'hui à leur disposition.
Georges Lane traite les socialistes d'"infradéterministes" parce que le socialisme est né d'une croyance en un déterminisme strict applicable à la société, sans lequel il n'a pas de sens (et c'est pourquoi il n'en a jamais eu).
Or, nos socialistes reconnaissent désormais presque tous que le déterminisme, au moins en pratique, ne peut absolument pas s'appliquer à la société. En constitue un aveu implicite quoique définitif leur emploi de l'expression, littéralement insensée, d'"égalité des chances".
Donc traiter les socialistes d'"infra-déterministes", c'est une manière de rappeler aux socialistes que, s'ils sont au pouvoir, ils sont intellectuellement en déroute - et c'est pour ça qu'ils emploient tous les moyens de censure que la pseudo-démocratie soi-disant représentative met à leur disposition.
Il reste que l'absurdisme des hommes de l'Etat est antérieur à la prise de pouvoir par les socialistes : il suffit de lire les auteurs libéraux du XIX° siècle : Bastiat, bien sûr, mais aussi Molinari, pour voir que de ce point de vue-là, nos oppresseurs actuels n'ont rien inventé. Et pour nous faire prendre des vessies pour des lanternes, ce n'est pas une seule erreur de raisonnement, c'est toute une bibliothèque de sophismes qu'ils ont aujourd'hui à leur disposition.
Dernière édition par le Dim 8 Avr 2007 - 12:00, édité 9 fois
Rantanplan- Bavard
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Réputation : 21
Date d'inscription : 25/01/2007
Re: Le communiste Martinez chez le villiériste Courteau
Merci de ces précisions, Rantanplan, au moins grâce à vous j'ai pu rire avec les autres ! Le jargon de la finance m'est absolument opaque, désolée (mais je dois dire que j'ai survécu sans lui assez agréablement jusqu'ici).
Soupir... Et en plus, ce chien extraordinaire parle le finnois !
Soupir... Et en plus, ce chien extraordinaire parle le finnois !
Dernière édition par le Dim 8 Avr 2007 - 9:46, édité 1 fois
Re: Le communiste Martinez chez le villiériste Courteau
"OTC" veut dire over the counter : de gré à gré.
Une option est un contrat qui donne dans l'avenir le Droit d'acheter, ou de vendre, un titre à un prix fixé à l'avance : si le cours du titre monte, la valeur de l'option d'achat augmente et celle de l'option de vente baisse suivant une loi plus ou moins calculable - plus ou moins parce que la formule dite de Black & Scholes, le plus souvent employée, repose sur des hypothèses pas forcément valides sur la loi de probabilité de son évolution - mais ce n'est pas grave parce que les paramètres de valeur centrale et de dispersion ne sont pas davantage assurés : si tout le monde emploie la même formule, ça facilite la cotation, et pour ce qui est de la juger, chacun prend ses risques.
On achète donc une option d'achat parce qu'on fait le pari que le cours va monter, ou parce qu'on veut au moins se couvrir contre l'éventualité de sa hausse. La question était de le définir, ce cours.
Je suis la liturgie de Pâques à la télévision serbe, et je ne comprends pas pourquoi ils n'ont pas l'air d'appliquer les 13 jours de décalage du calendrier julien. Pourtant, c'est ce qu'ils font pour Noël...
Une option est un contrat qui donne dans l'avenir le Droit d'acheter, ou de vendre, un titre à un prix fixé à l'avance : si le cours du titre monte, la valeur de l'option d'achat augmente et celle de l'option de vente baisse suivant une loi plus ou moins calculable - plus ou moins parce que la formule dite de Black & Scholes, le plus souvent employée, repose sur des hypothèses pas forcément valides sur la loi de probabilité de son évolution - mais ce n'est pas grave parce que les paramètres de valeur centrale et de dispersion ne sont pas davantage assurés : si tout le monde emploie la même formule, ça facilite la cotation, et pour ce qui est de la juger, chacun prend ses risques.
On achète donc une option d'achat parce qu'on fait le pari que le cours va monter, ou parce qu'on veut au moins se couvrir contre l'éventualité de sa hausse. La question était de le définir, ce cours.
Pas vraiment, voire vraiment pas ; mais avec internet, on peut traduire même des langues qu'on ne parle pas.parle le finnois
Je suis la liturgie de Pâques à la télévision serbe, et je ne comprends pas pourquoi ils n'ont pas l'air d'appliquer les 13 jours de décalage du calendrier julien. Pourtant, c'est ce qu'ils font pour Noël...
Dernière édition par le Dim 8 Avr 2007 - 12:38, édité 7 fois
Rantanplan- Bavard
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Date d'inscription : 25/01/2007
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