LJ des économistes du 04 juillet 2007
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Re: LJ des économistes du 04 juillet 2007
BRUGIER PHILIPPE-ARNAUD a écrit:
Ce qui implique que cette TVA " sociale " NE CONSISTE QU'A BIEN DESHABILLER PIERRE POUR HABILLER MAL PAUL ( ou l'inverse , pour les noms ) , alors que la Sécurité Sociale ( ou pour dire les choses plus juste , l'INSECURITE ANTISOCIALE ) s'en foutra plein les fouilles , au passage .
Ben oui : que le SS s'en mette plein les poches, c'est le but avoué de ladite TVA sociale, non ?
Invité- Invité
Re: LJ des économistes du 04 juillet 2007
Monsieur BRUGIER PHILIPPE-ARNAUD a écrit :
Quant à votre fermeté, j'espère que votre imagination parviendra à vous faire comprendre
le cas que je peux en faire.
BPA continue :
Quant au mot "JAMAIS" que vous employez, il démontre une ignorance spécifique qui ne peut que porter tort à la position que vous prétendez défendre.
BPA poursuit :
à la disqualification - tant recherchée par certains. - des échanges qui ont lieu sur le libre forum.
Un petit peu d'élégance, que diable.
Cher Monsieur, je m'étonne que vous ne sachiez pas qu'une question est courtoise par son contenu, non par la "captatio benevolentiae" que tend à y instiller l'auteur débutant.En tout premier lieu , je voudrais poser courtoisement et fermement une question à G. L. :
Quant à votre fermeté, j'espère que votre imagination parviendra à vous faire comprendre
le cas que je peux en faire.
BPA continue :
Je n'ai pas lu le moindre texte de Monsieur G.C. sur le sujet.Pour quelles raisons ne citez-vous JAMAIS , sur Radio Courtoisie , NI Claude Reichman NI Gontrand Cherrier et de leur contribution à l'existence avérée de l'abrogation du monopole de la Sécurité Sociale , par les textes de Lois , Décrêts , Directives , Ordonnances , dont je vous en ai décrit la nature ?
Quant au mot "JAMAIS" que vous employez, il démontre une ignorance spécifique qui ne peut que porter tort à la position que vous prétendez défendre.
BPA poursuit :
Un tel propos est nul et non avenu. Il ne peut que contribuerAvez-vous peur de quelque chose ?
à la disqualification - tant recherchée par certains. - des échanges qui ont lieu sur le libre forum.
Un petit peu d'élégance, que diable.
Re: LJ des économistes du 04 juillet 2007
Pas le moindre texte de Gontrand Cherrier (qui est l'avocat de ma société en droit social...) sur le sujet ?
Ceci prouve simplement que vous ne vous tenez aucunement informé du sujet, tout imbu de vos certitudes : G. C. entretient entre autres un "blogue" sur le sujet, fort bien renseigné :
http://gontrandcherrier.canalblog.com/
Le lire vous aérera peut-être la comprenette...
Ceci prouve simplement que vous ne vous tenez aucunement informé du sujet, tout imbu de vos certitudes : G. C. entretient entre autres un "blogue" sur le sujet, fort bien renseigné :
http://gontrandcherrier.canalblog.com/
Le lire vous aérera peut-être la comprenette...
Achille- Intervenant
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Re: LJ des économistes du 04 juillet 2007
Ce n'est pas parce qu'un texte existe qu'on est forcé de l'avoir lu. Par exemple, la réponse de Georges Lane à la question posée, avant qu'elle ne le soit. Et pour ce qui est d'"aérer la comprenette", Gontrand Cherrier est tout sauf clair : il saute d'allusion pour initiés à allusion pour initiés d'une manière que même Claude Reichman, dont les arguments juridiques échappent pourtant au profane, ne se permet pas.
Rantanplan- Bavard
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Re: LJ des économistes du 04 juillet 2007
Et pour quelles raisons , Monsieur Georges Lane refusez-vous de vous informer sur le fait suivant ?
C'est-à-dire la libéralisation , au sein de l'Union Européenne , de la partie Retraite , relative à la Sécurité Sociale , en raison des Décisions de la Cour Européenne de Justice du 16 Décembre 1999 ( contre la France ) et du 30 Janvier 2007 ( contre le Danemark ) , parce que la France et le Danemark avaient voulu contraindre leurs ressortissants respectifs à souscrire une Caisse de Retraite de leurs Etats respectifs , AVEC LES OBSERVATIONS DE LA COMMISSION EUROPEENNE , EN LA PERSONNE DE LASZLO KOVACS ( COMMISAIRE EUROPEEN CHARGE DE LA FISCALITE ET DE L'UNION DOUANIERE ) DISANT QUE C'EST :
" L'aboutissement de presque six ans d'effort de la Commission pour créer un marché unique des retraites sans obstacles fiscaux ".
Monsieur Georges Lane , EN NE DISANT PAS QUE LE MONOPOLE DE LA SECURITE SOCIALE A BEL ET BIEN ETE ABROGE , [ par les Décrêts , Lois , Ordonnances , Directives , Décisions Judiciaires ( cela vous ferait GRANDEMENT du bien de consulter les sites :
Laure Allibert
Gontrand Cherrier
claudereichman.com
sos-action-santé.com onglet Justice
finmonopolesecu de conscience politique , pour avoir enfin TOUTES LES PIECES CONFIRMANT CE FAIT ) ] , ET BIEN EN NE DISANT PAS QUE CE MONOPOLE A BEL ET BIEN ETE ABROGE , VOUS FAÎTES LE JEU DE HENRY DE LESQUEN ET DE LA GAUCHE :
Pourquoi ?
Parce que , la Gauche considérera que , même si les libéraux n'envisagent pas cette idée , alors cette idée n'existe pas et donc que ledit monopole existe toujours . PAR AILLEURS , HENRY DE LESQUEN A CONTESTE , MAINTES FOIS , LE FAIT QUE LE MONOPOLE DE LA SECURITE SOCIALE AIT ETE ABROGE . IL NOUS A , D'AILLEURS , TOUS , INSULTE !!!!!
Avez-vous réagi aux propos de Henry de Lesquen ?
La réponse est NON .
Oui , vous avez peur , Monsieur Georges Lane , et ce pour deux raisons :
1 ) Vous êtes Professeur dans une université d'Etat ( dois-je être plus explicite ? ou vous avez compris ? JE PEUX ETRE TRES BRUTAL SI VOUS VOYEZ CE QUE JE VEUX DIRE )
2 ) Vous savez que contester Henry de Lesquen , sur Radio Courtoisie , peut vous valoir une exclusion immédiate . NE DITES SURTOUT PAS QUE VOUS NE SAVEZ PAS !!!!
C'est-à-dire la libéralisation , au sein de l'Union Européenne , de la partie Retraite , relative à la Sécurité Sociale , en raison des Décisions de la Cour Européenne de Justice du 16 Décembre 1999 ( contre la France ) et du 30 Janvier 2007 ( contre le Danemark ) , parce que la France et le Danemark avaient voulu contraindre leurs ressortissants respectifs à souscrire une Caisse de Retraite de leurs Etats respectifs , AVEC LES OBSERVATIONS DE LA COMMISSION EUROPEENNE , EN LA PERSONNE DE LASZLO KOVACS ( COMMISAIRE EUROPEEN CHARGE DE LA FISCALITE ET DE L'UNION DOUANIERE ) DISANT QUE C'EST :
" L'aboutissement de presque six ans d'effort de la Commission pour créer un marché unique des retraites sans obstacles fiscaux ".
Monsieur Georges Lane , EN NE DISANT PAS QUE LE MONOPOLE DE LA SECURITE SOCIALE A BEL ET BIEN ETE ABROGE , [ par les Décrêts , Lois , Ordonnances , Directives , Décisions Judiciaires ( cela vous ferait GRANDEMENT du bien de consulter les sites :
Laure Allibert
Gontrand Cherrier
claudereichman.com
sos-action-santé.com onglet Justice
finmonopolesecu de conscience politique , pour avoir enfin TOUTES LES PIECES CONFIRMANT CE FAIT ) ] , ET BIEN EN NE DISANT PAS QUE CE MONOPOLE A BEL ET BIEN ETE ABROGE , VOUS FAÎTES LE JEU DE HENRY DE LESQUEN ET DE LA GAUCHE :
Pourquoi ?
Parce que , la Gauche considérera que , même si les libéraux n'envisagent pas cette idée , alors cette idée n'existe pas et donc que ledit monopole existe toujours . PAR AILLEURS , HENRY DE LESQUEN A CONTESTE , MAINTES FOIS , LE FAIT QUE LE MONOPOLE DE LA SECURITE SOCIALE AIT ETE ABROGE . IL NOUS A , D'AILLEURS , TOUS , INSULTE !!!!!
Avez-vous réagi aux propos de Henry de Lesquen ?
La réponse est NON .
Oui , vous avez peur , Monsieur Georges Lane , et ce pour deux raisons :
1 ) Vous êtes Professeur dans une université d'Etat ( dois-je être plus explicite ? ou vous avez compris ? JE PEUX ETRE TRES BRUTAL SI VOUS VOYEZ CE QUE JE VEUX DIRE )
2 ) Vous savez que contester Henry de Lesquen , sur Radio Courtoisie , peut vous valoir une exclusion immédiate . NE DITES SURTOUT PAS QUE VOUS NE SAVEZ PAS !!!!
BRUGIER PHILIPPE-ARNAUD- Régulier
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Re: LJ des économistes du 04 juillet 2007
B.P.A., vous êtes épuisant avec vos majuscules, vos smileys et vos spasmes ésotericos-reichmaniens.
Cessez donc de harceler ce pauvre professeur Georges, qui manifeste une patience d'ange (il doit avoir l'habitude des étudiants un peu deumeurés), en non seulement lisant mais encore répondant à vos posts oiseux.
Cessez donc de harceler ce pauvre professeur Georges, qui manifeste une patience d'ange (il doit avoir l'habitude des étudiants un peu deumeurés), en non seulement lisant mais encore répondant à vos posts oiseux.
talking head- Habitué
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Re: LJ des économistes du 04 juillet 2007
BRUGIER PHILIPPE-ARNAUD a écrit:(...) la France et le Danemark avaient voulu contraindre leurs ressortissants respectifs à souscrire une Caisse de Retraite de leurs Etats respectifs
Ben non, ils n'ont pas voulu contraindre. Ils ont contraint. C'est justement tout le problème : le combat de Claude Reichman est très méritoire et nécessaire, mais avoir juridiquement raison ne change pas grand chose à la situation de fait des assujettis français, ou du moins de leur très grande majorité. C'est bien là qu'est tout le problème. Redire sans cesse que c'est abrogé n'y changerait sans doute rien.
BRUGIER PHILIPPE-ARNAUD a écrit:Monsieur Georges Lane , EN NE DISANT PAS QUE LE MONOPOLE DE LA SECURITE SOCIALE A BEL ET BIEN ETE ABROGE ,
Techniquement, juridiquement, c'est possible, vous le savez sans doute mieux que moi et je veux bien vous croire. Mais cette abrogation juridique ne change rien à l'obligation, puisque la France refuse d'appliquer ces textes.
En ce sens l'abrogation dont vous parlez n'est pas un aboutissement qu'il suffirait de crier à temps et à contre temps pour la rendre effective. C'est un début de combat et une première pierre jetée dans le jardin des monstres sociaux français pour obtenir la liberté.
Comme disait l'inventeur du système, ce bon Bismarck, « le fait prime le droit ». Sans doute le droit est acquis ou en passe de l'être — ou plus exactement en passe d'être rendu à ceux qui n'auraient jamais dû le perdre. Mais vous n'imaginez tout de même pas qu'il suffira de dire à ces dizaines de milliers de gens qui en vivent grassement et qui verrouillent le système social français que « c'est abrogé » — même en leur citant des articles numérotés — pour qu'ils lâchent leur gamelle remplie avec l'argent volé sous forme de cotisations sociales ?
Invité- Invité
Re: LJ des économistes du 04 juillet 2007
Et ça c'est encore le moins ennuyeux. Ce qui est plus inquiétant c'est que dans les domaines que nous connaissons mieux, il n'est guère convaincant. Peut-on vraiment lui faire confiance sur le monopole quand on le voit argumenter ailleurs comme il le fait ?vous êtes épuisant avec vos majuscules, vos smileys et vos spasmes
Rantanplan- Bavard
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Date d'inscription : 25/01/2007
Monopole SS
j'invite les trés estimés membres du forum libéré à se rendre sur le site des Echos ils y liront un trés bon papier de Jean-marc Vittori( 12 07) sur le monopole de la sécurité sociale. Il y confirme l'abolition faite en 2001. Un journal aussi sérieux va-t-il rejoindre le camp des " charlatans" que dénoncent Mesquin et son compére B.sketch, dont la haine n'a d'égal que l'ignorance?
fromentin- Habitué
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Date d'inscription : 20/03/2007
Re: LJ des économistes du 04 juillet 2007
Sur la question de la "franchise" proprement dite, je vous invite pour ma part à aller lire le billet que j'avais écrit en mai 2007 à l'adresse http://blog.georgeslane.fr/category/Economie-appliquee-de-lorganisation-de-la-securite-sociale/page/20
Re: LJ des économistes du 04 juillet 2007
Ca ressemble à quoi de signaler un texte en ligne sans même indiquer son adresse ?
Evidemment, cet article méconnaît le fait que l'assurance est là pour organiser la solidarité, et appelle "solidarité" ce que les gens honnêtes appellent "esclavage".
Evidemment, cet article méconnaît le fait que l'assurance est là pour organiser la solidarité, et appelle "solidarité" ce que les gens honnêtes appellent "esclavage".
Sécurité sociale : une franchise pas très franche
JEAN-MARC VITTORI, Les Echos, 12 juillet 2007Monsieur et cher assuré, vous êtes de nos clients les plus aisés et nous vous en félicitons. De notre côté, sachez que nous sommes très heureux de vous compter dans notre clientèle. Notre compagnie traverse des difficultés depuis longtemps. Au début des années 1980, nous avons donc dû prendre des mesures sévères. La solidarité étant, comme vous le savez, l'un de nos principes fondateurs, nous avons renoncé à fixer le montant de la prime en fonction du risque. Mais comme il était nécessaire de faire rentrer davantage d'argent, nous avons choisi de demander plus à ceux qui en ont davantage. Votre prime a donc hélas sérieusement augmenté, à notre plus grand regret, soyez-en
Si un assuré recevait un jour une telle lettre de sa compagnie pour sa voiture ou son logement, il aurait à coup sûr une réaction en trois temps. Un coup de sang, plus ou moins prononcé selon son tempérament. Puis un coup de feu, avec l'envoi d'un courrier en recommandé pour dénoncer son contrat. Enfin, des coups de fil pour trouver un nouvel assureur. Voilà pourquoi jamais une compagnie n'agirait ainsi. Sauf... l'assurance-maladie.
persuadé. Nos difficultés n'ont hélas pas cessé, d'autant plus que le gouvernement nous a imposé des rabais pour nos clients démunis, hélas nombreux.
Malgré plusieurs plans d'économies et une baisse des taux de remboursement, nos comptes sont toujours dans le rouge. Nous avons donc dû créer des franchises. Pour certains sinistres, nous avons ainsi amputé chaque remboursement d'un euro. Il nous faut aller plus avant dans cette voie. Mais nos clients défavorisés ne peuvent pas suivre. Par voie de conséquence, nous sommes absolument désolés de vous informer que cette mesure sera concentrée sur notre clientèle la plus favorisée dont vous faites partie. En résumé, vous payez de plus en plus cher pour être de moins en moins remboursé. Nous pouvons même vous annoncer que les ciseaux que forment vos cotisations en hausse et vos prestations en baisse vont sans doute continuer de s'ouvrir dans les années à venir. Nous sommes d'autant plus sensibles à votre fidélité, dont nous tenons à vous remercier. »
Car ici, c'est exactement ce qui se passe.
Après guerre, l'assurance-maladie avait été lancée comme une assurance. Elle était alimentée par des cotisations prélevées sur les salariés, avec une part « patronale » et une part « salariale ». Ces cotisations étaient plafonnées : en principe, un cadre ne consomme pas trois fois plus de soins de santé qu'un ouvrier. Depuis les premiers ennuis financiers, au début des années 1980, la cotisation a été peu à peu « déplafonnée ». Avec un double argument : d'une part, les « indemnités journalières » versées aux malades, elles aussi plafonnées, pesaient de moins en moins lourd dans les dépenses de l'assurance-maladie. D'autre part, les riches pouvaient bien payer.
Dans les années 1990, le gouvernement a baissé à plusieurs reprises les charges sur les bas salaires, sans toujours compenser le manque à gagner pour l'assurance-maladie. Et aujourd'hui, il annonce qu'il étudie des franchises variant selon le niveau de revenu.
Le problème, c'est que l'assurance-maladie reste une assurance. Sa finalité est de parer aux aléas de l'existence, avec une solidarité entre malades et bien portants. La solidarité entre riches et pauvres, elle, ne relève pas de la cotisation, mais de l'impôt. La confusion des deux n'est pas seulement un problème théorique. Elle sape peu à peu la confiance de ceux qui cotisent le plus. Bien sûr, on ne quitte pas la France pour une assurance-maladie. D'autant plus que les terres d'accueil auxquelles pensent ces aspirants à l'exil ne sont guère réconfortantes. Les coûts américains de l'assurance-santé sont élevés. Les queues anglaises pour voir un médecin sont longues.
Mais, un jour ou l'autre, on pourra voter non seulement avec ses pieds, mais aussi avec son chéquier, en quittant la Sécu. Son monopole a été cassé par deux directives européennes en 1992. Après une longue guérilla juridique finalement tranchée par la Cour de justice des Communautés européennes, il a été abrogé en France par une ordonnance de 2001. Juridiquement, rien n'interdit aujourd'hui à une compagnie privée de proposer une assurance-maladie concurrente de celle de la Sécu. Et rien n'interdit à un particulier de se faire radier de la Sécu pour souscrire une police privée. Plus les riches paient l'assurance-maladie pour les pauvres, plus ils auront intérêt à changer de système et plus des assureurs privés pourront facilement « écrémer le marché » en attirant les plus gros salaires avec des cotisations bien inférieures. Et plus vite alors grandira le déficit de la Sécu, qui constitue déjà une aberration (feriez-vous confiance à un assureur qui perd de l'argent, et qui aurait donc du mal à vous verser de l'argent en cas de problème ?).
Pour éviter le scénario catastrophe de l'écrémage, les pouvoirs publics doivent distinguer l'assurance et la solidarité. L'une relève de la cotisation, versée à un organisme public ou privé. L'autre relève de l'impôt, dû à l'Etat. Libre au gouvernement d'instaurer des franchises ou des allégements de charges, à condition de compenser « au premier euro » les pertes qui en résultent pour l'assurance-maladie, comme le veut la loi. L'Etat doit
pourtant 7 milliards d'euros à la Sécu, tous régimes confondus. A moyen terme, le tri entre l'assurance et la solidarité amènera fatalement les pouvoirs publics à organiser une bascule entre les impôts - à augmenter - et les cotisations sociales - à diminuer. La TVA sociale est une piste. Il y en a d'autres comme la CSG ou l'impôt sur le revenu, particulièrement faible en France. Une comparaison chiffrée donne une idée de l'ampleur du rééquilibrage à faire. Les impôts sur le revenu et le patrimoine absorbent 11 % du PIB en France, contre une moyenne de 12,5 % en Europe et de plus de 20 % en Scandinavie. En revanche, la France est championne du monde des cotisations sociales, qui pompent 18 % du revenu national, contre 14 % dans l'Europe des Vingt-Sept.
Un jour, peut-être, les salariés recevront une lettre étonnante débutant par ces mots : « Cher assuré, nous avons une excellente nouvelle à vous annoncer : vos cotisations vont diminuer. » Les contribuables, eux, n'ont pas fini d'être mis... à contribution.
JEAN-MARC VITTORI est éditorialiste aux « Échos » jmvittori@lesechos.fr
Rantanplan- Bavard
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Date d'inscription : 25/01/2007
les Echos
Je demande à l'honorable Rantanplan de pardonner à un homme pressé l'oubli de l'adresse du site des Echos. Il n'en demeure pas moins que l'article est bien troussé et que j'aimerais le lire plus longuement sur la question, lui qui n'est pas le chien le plus bête de l'Ouest.
fromentin- Habitué
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Réputation : 2
Date d'inscription : 20/03/2007
Re: LJ des économistes du 04 juillet 2007
Pour en savoir plus, cher Fromentin, je vous conseille d'aller sur :
La vérité s'y trouve...http://quitter_la_secu.blogspot.com/search?q=franchise
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