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Contre la déprime française : la Révolution !
Par Jean-Christophe Mounicq, 1 février 2007

Qu'est-ce qu'on s'em...nuie dans cette campagne ! J'ai l'impression qu'il n'y a jamais eu autant de débats à la télévision et à la radio. Mais tout le monde patauge dans la semoule. Les constats sont parfois faits. En partie. Surtout quand les journalistes donnent la parole au peuple. Mais les réponses des politiques sont faibles. Elles ne sont pas à la mesure des problèmes. Et les journalistes ne cherchent pas à creuser. Pourtant ceux qui questionnent les politiques ne sont plus censés vivre avec eux. Exit Marie Drucker. Exit Béatrice Schönberg. Et la « Reine Christine » ? Je n'ai pas fait gaffe... Peut-être que les journalistes qui restent couchent quand même avec les politiques. Ils ne vivraient pas ensemble. Mais ils se sauteraient. Et sauter n'est pas jouer. Ils, ou le plus souvent elles, auraient le droit de rester à l'antenne tant qu'ils n'auraient pas emménagé ensemble. Ce serait la nouvelle « déontologie » du métier. C'est important la déontologie. Crédibilité oblige.

Je m'em... nuie. Je ne serais pas le seul. Dans L'Immonde du 31 janvier je suis tombé sur un article intitulé :

« La grosse déprime de la société française ».

Au milieu des programmes télé. Etonnant comme emplacement ? Pas forcément : il commentait l'émission de France 3 : « Français, votez pour moi » du lundi 29. J'en ai écouté un bout. Seize Français interrogeaient Patrick Devedjian, Julien Dray, Jean-Christophe Lagarde et Marine Le Pen. Pour une fois, ils avaient pris quatre représentants des quatre plus grosses « écuries ». Déjà pas si mal.

Le journaliste du Monstre commente :

« Au total, c'était de bonne tenue, les téléspectateurs étant souvent plus clairs et parlant un français grammaticalement plus correct que leurs interlocuteurs politiques »

Je n'avais pas fait attention. Mais pourquoi pas ?

Les reportages me semblaient partiaux. Est-ce là où j'ai vu un Français d'origine « arabe » (maghrébin en fait), bien propre sur lui, qui avait été au Lycée Louis Le Grand, avait fait une maîtrise de mathématiques appliquée à je ne sais plus quoi, ne trouvait pas de boulot et disait calmement qu'il était victime de racisme ? Je crois que oui. Cet Arabe était sympathique. Il avait probablement raison : il était victime d'une forme de discrimination.

Ce qui m'avait énervé c'est que je connais pas mal de Français qui ne sont pas d'origine arabe, qui sont bien propres sur eux, qui ont fait des études et qui ne trouvent pas non plus de travail. Ils sont aussi victimes de discrimination. Ils n'ont pas exactement la bonne expérience, pas exactement le bon diplôme. Ils sont trop jeunes, ou ils ont déjà quarante ans.

Et il y a des Français non arabes qui travaillent et qui n'arrivent pas à trouver de logement. Les propriétaires ne veulent pas leur louer, les banquiers ne veulent pas leur prêter. Parce qu'on les discrimine au profit de fonctionnaires qui présentent plus de garanties.

Alors les problèmes des Arabes discriminés ne me semblent pas devoir être mis davantage en avant que les problèmes des autres discriminés.

Si je n'avais pas accroché à l'émission de France 3, c'est aussi parce que les commentaires de Juju, Pat et JC me faisaient tellement ch... que je changeais de chaîne tout le temps.

Pat m'avait insupporté en expliquant que lui aussi avait été victime de « discrimination, à 6 ans, due à la consonance étrangère de son nom ». Je ne dis pas que cela ne lui est jamais arrivé. Moi aussi. C'est d'origine béarnaise mais pour les Parisiens c'est turc, ou moyen-oriental ou je ne sais quoi. Mais « notre » situation, ou la sienne, pour revenir à son « exemple », n'a rien à voir. Il est scandaleux de comparer la situation des immigrés d'hier, Arméniens, Espagnols ou Italiens, avec celle des immigrés d'aujourd'hui, Africains ou Arabes. Les immigrés d'hier partageaient notre civilisation. Ils étaient chrétiens. Ils s'en sont sortis. Devedjian le prouve. Pour les nouveaux immigrants, tout le monde émet des doutes sur l'issue de leur intégration. Immigrants et Français de souche partagent cette appréhension, tout à fait justifiée.

Le sujet de l'émission était : « Quelles valeurs pour la France ? ». Tout le monde défendait les "Valeurs de la République". Mais personne n'était capable de les définir. Personne ne sait d'où il vient, où il est, et où il va. Ils sont paumés les gens qui passent à la télé.

« Est-ce qu'on est encore capable de vivre ensemble ? Est-ce qu'on a un avenir commun ? »

se demandait Julien Dray.

Elle est bonne celle là ! C'est toi qui devrais savoir, Duc ! Parce que c'est toi le fondateur de « SOS racisme », le grand apôtre de l'immigration de masse, celui qui a interdit de poser les questions gênantes, en traitant tous ceux qui les posaient de « racistes ».

Et c'est maintenant, maintenant qu'une bonne dizaine de millions d'immigrés, venus de cultures radicalement différentes, sont présents sur le territoire que tu te poses ces questions :

« Bizarre ce barbu qui refuse de condamner les attentats... »

« Bizarre ce barbu qui casse la gueule du médecin parce que c'est un homme et qu'il a examiné sa femme... »

« Bizarre cette femme voilée qui exige des horaires de piscine séparés pour les femmes... »

« Bizarre cette Afghane mariée à 9 ans à un vieillard de 70 ans... »

Tu ne te sens pas un peu bizarre de tout trouver bizarre ?
Tu ne te sens pas un peu dépassé par ta propre connerie , Duc ?

« Est-ce qu'on est capable de vivre ensemble ? Est-ce qu'on a un avenir commun ? ».

Peut-être que non. C'est pour ça que tout le monde est morose en France. Parce que tout le monde a peur. Un peu, beaucoup, à la folie.

Peur que ce pays ne bascule dans l’émeute, l’émeute généralisée, la guerre civile. Peur que nous n'ayons dépassé le seuil de tolérance. Peur que nous n'ayons pas les moyens matériels d'intégrer ces gens. Peur qu'ils ne nous imposent leur culture rétrograde - rétrograde : opposée au progrès - plutôt que nous ne leur imposions la nôtre, plus avancée.

« Le ton des uns et des autres était plutôt pessimiste, à l'image de la société française, actuellement en pleine déprime »

poursuit le journaliste.

« En pleine déprime ». « Ben ouais », il n'y a qu'à regarder la gueule des gens dans la rue. Il n'y a qu'à parler des élections. Personne n'est enthousiaste. Personne ne va déposer son bulletin dans l'urne en se disant qu'il va faire le bon choix. En se disant que si son candidat est élu, la France va repartir. Personne. Ca doit être pour cela que même moi, qui suis passionné par la politique, j'ai du mal. Je m'em... nuie. Je n'ai même plus envie de les engueuler tous ces...

Jean-Christophe Lagarde parlait de « perte d'identité et de perspectives ». Avec un prénom comme le sien, il ne peut pas être complètement mauvais... Au moins, il se rend compte de la situation. De là à ce qu'il comprenne que c'est lui, et toutes les bur..., les zéros des partis du système, qui nous ont fait perdre notre identité et nos perspectives...

« Marine le Pen allait plus loin encore »

écrit le journaliste.

« Les Français savent ce qu'ils ont perdu ».

Le savent-ils vraiment? Sont-ils conscients que s'ils conservent ce système, ils ne retrouveront jamais la prospérité, ils ne toucheront bientôt plus de retraites, l'assurance maladie disparaîtra, la sécurité des biens et des personnes ne sera plus assurée, les valeurs occidentales seront progressivement remplacées par des valeurs musulmanes? Je n'en suis pas sûr. Je pense qu'ils ont peur. Mais je ne suis pas sûr qu'ils savent ce à quoi ils ont renoncé, et de quoi leur avenir sera fait. Je crois qu'ils ne savent ni d'où ils viennent, ni où ils sont, ni où ils vont. Ils sont paumés. Comme leurs journalistes et leurs politiques.

« La grande question n'est pas la perte des valeurs, mais la perte de l'espoir dans l'avenir »

a dit un étudiant en direct de Rennes.?

C'est lié, mon gars.

« Bref, les jeunes ne sont ni moins respectueux de(s ?) valeurs que leurs aînés, ni plus fainéants. Ils ont simplement l'impression que leur avenir sera moins bon que le leur »

conclut le journaliste.

Il serait temps que les jeunes comprennent que ce n'est pas qu'une impression. S'ils ne changent pas le système, c'est une certitude : "l'avenir des jeunes sera moins bon que celui de leurs aînés". Nettement moins bon. Toujours moins bon. La situation ne peut pas s'améliorer. Les politiques n'ont pas de réponses. Les votes ne servent à rien. Les jeunes, s'ils restent en France, n'ont aucune autre perspective que d'être des fonctionnaires privilégiés et profiteurs, des assistés, ou des stagiaires à vie et les esclaves du système. Ou ils passent des concours et seront bien au chaud à faire semblant, de travailler ou de servir l'intérêt général. Ou ils décrochent et deviennent des assistés. Ou ils s'accrochent, trouvent un travail, plus ou moins rémunéré, dans le privé, et on leur volera les trois quarts de leurs revenus pour entretenir tous les autres, et ils resteront majoritairement des travailleurs pauvres, qui rameront désespérément, pour pouvoir simplement se loger.

Ce système basé sur l'injustice et le mensonge est en bout de course.

Y en a marre de s'em...merder.

Vivement que la jeunesse nous rejoigne !

Vivement la Révolution, qu'on rigole !

C'est après tous ces débats sans grand intérêt, après ces élections truquées, que les Révolutionnaires bleus entreront en jeu. Une fois que les Français auront voté. Quand ils verront que, comme d'habitude, leurs élus ne font rien d'autre que toucher leurs confortables émoluments. Alors ils seront nombreux à nous rejoindre. A ce moment, partout en France, nos comités seront prêts pour les accueillir. Et là, certains rigoleront beaucoup, d'autres beaucoup moins...

Oui Monsieur de Mounique, je vous approuve et nous en avions discuter d'ailleurs quelque peu, autour d'un pot.

Nous avons, nous autres, de cette génération de mai 68 de lourdes responsabilités. Que laissons-nous à nos enfants : enfer et désolation !
Une dette colossale, un environnement dégradé, des valeurs inversées voire réduite à néant, une invasion des barbares, un poids écrasant des "administratifs à vie" et autres parasites, un abandon des combattants de la concurrence, l'acceptation d'un mondialisme qui nous éradiquera, une déroute de notre défense nationale, un aveuglement eu égard l'avancement d'un totalitarisme rampant, des irresponsables qui "font de la politique" à défaut de savoir faire autre chose, le refus de défendre l'intégrité de "nos" territoires etc.
Oui nous n'avons pas de quoi etre fiers de nous !

D'ailleurs moi qui suis un combattant de la contre-révolution à la pseudo-révolution de mai 68, je n'ai pas fait suffisamment attention à ces dérives qui consistaient à refuser la participation des non-étudiants dans les débats sur l'avenir de l'Université, le laisser-faire de l'impéritie et de la corruption à tous les niveaux, la coupure entre l'enseignement et les besoins des entreprises, le refus de considérer que ces dernières sont les seules vraies créatrices de richesses, etc.

D'ailleurs je me mords les doigts aujourd'hui d'avoir refuser l'offre d'un président d'une entreprise canadienne de venir travailler avec lui. Il me l'avait pourtant bien dit : "Mais mon cher P......, la France ce n'est plus qu'une immense entreprise de paperasserie!".

Salut à vous, en français, Monsieur Mounique de la Mouniquerie car "yag tollar inte svenska"

la rébellion tardive du Veneur