Article de Jean-Christophe Mounicq sur son blog
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Article de Jean-Christophe Mounicq sur son blog
Les programmes des Sego et Sarko : encore plus d’esclavage pour les jeunes!
Par le Révolutionnaire bleu.
Ségo vient de nous sortir son programme : 100 propositions, pour 50 milliards d’euros de dépenses publiques supplémentaires selon l'Institut de l'entreprise. Les énarques du PS n’y vont pas avec le dos de la cuillère. Une cuillerée pour les vieux avec la revalorisation de 5% des « petites » retraites (comprendre retraites moyennes), une cuillerée pour les jeunes avec l’allocation d’autonomie ; une cuillerée pour les travailleurs avec la revalorisation du Smic à 1500 euros, une cuillerée pour les fonctionnaires (à distinguer des travailleurs...) en proclamant sa « passion du service public ».
Le Figamonde du matin se moque en titrant :
« Le programme attrape-tout de Ségolène Royal ».
Pour faire bonne mesure, la version du soir s’était hier moquée de Sarko dans un article d’Eric le Boucher titré :
« Sarkozy : M. Mitraillette ».
Le Président de l’UMP se voyait affubler de ce surnom parce qu’il ne peut ouvrir la bouche sans envoyer des rafales de propositions. Une moitié concerne des réductions d’impôts, mais l’autre moitié promet également de nouvelles dépenses publiques. L'Institut de l'entreprise donne un chiffrage qui tourne également aux alentours de 50 milliards d'euros.
Les stratégies dépensières et électoralistes des deux candidats du système manquent de sérieux. Elles méconnaissent complètement la situation économique et sociale française qui s’approche de la faillite et du chaos.
Les deux candidats de l'UMPS font fi de la situation catastrophique de notre Etat. Ils ne tiennent aucun compte de notre dette qui représente la somme colossale de 2 500 milliards d’euros (2000 milliards selon le rapport Pébereau, auxquels il faut ajouter 500 milliards de dettes de nos entreprises publiques) soit 3 250 milliards de dollars (avec un dollar à 1,30 euros). Rappelons que l’Argentine, avec une population deux fois inférieure à la population française, a fait faillite le jour où sa dette a atteint 167 milliards de dollars : vingt fois moins que l’actuelle dette française. L’Argentin moyen ne devait que 10% de la somme aujourd’hui due par chaque Français.
Les deux candidats de l’UMPS font tout autant fi de l’effondrement de notre machine économique. Ils ne tiennent pas compte de l'effondrement du commerce extérieur français qui atteint un déficit record de 30 milliards d’euros pour l’année 2006 soit 200 milliards de francs.
Cette très mauvaise nouvelle, qui illustre la perte de compétitivité des entreprises françaises asphyxiées par l'Etat, n'a pas été suffisamment expliquée par les journalistes. Les médias complices des politiques ont même tout fait pour en minimiser la portée. Tout doit être fait pour nous faire croire que notre système est, sinon le meilleur du monde, du moins relativement performant.
Il fallait entendre les journaux télévisés reprendre la propagande gouvernementale. Ce mauvais chiffre serait dû :
1° à la montée des prix du pétrole
2° au cours élevé de l’euro
3° à la montée des pays émergents et notamment la Chine
4° à la trop petite taille des PME françaises.
Ces quatre raisons, pour réelles qu'elles soient, ne sont pas essentielles.
Pour la deuxième année consécutive, nos voisins allemands dégagent le plus fort excédent commercial de leur histoire, et le plus important de la planète. Les Allemands n’ont pas plus de pétrole que nous, subissent tout autant l’euro et n'interdisent pas davantage les importations chinoises. Les journalistes le savent. D'où leur quatrième explication : Oui, mais les Allemands ont des grosses PME alors que les nôtres sont trop petites. Cette explication dédouane la classe politique avec laquelle ils sont liés. Nos hommes politiques seraient bons : ce seraient les petits patrons qui sont mauvais. Des sots qui ne comprennent pas comment développer leurs affaires! Sinon des traîtres qui refusent d’investir! Tout l'inverse de nos politiques si intelligents, si dévoués au bien commun...
Et pourquoi les patrons des PME ne développent-ils pas leurs entreprises ?
Ne serait-ce pas parce que les hommes de l’Etat les noient sous la paperasse et leur infligent des contraintes sociales trop fortes ?
Et pourquoi n'investissent-ils pas ?
N’est-ce pas parce que les hommes de l’Etat leurs volent tous leurs bénéfices en impôts et taxes diverses ?
Le problème c'est l'Etat. L'Etat obèse, l’Etat qui écrase tout. L'Etat qui vous empêche de produire et qui vous vole quand vous avez produit.
La France ne se redressera qu'après s'être débarrassée de ceux qui empêchent la réforme de l'Etat parce qu'elle est contraire à leurs intérêts : les technocrates.
Les deux candidats de l’UMPS ne réformeront pas l'Etat. Ils sont tous les deux soutenus pas les technocrates.
Ils augmenteront tous les deux les dépenses publiques, accroîtront nos déficits, celui de l’Etat comme celui du commerce extérieur.
Seuls des révolutionnaires pourront renvoyer l'actuelle classe politique incapable, remettre les technocrates à leur place, pour ensuite réduire les impôts et les dépenses publiques et redonner la liberté aux entrepreneurs, aux travailleurs et aux investisseurs, afin que notre pays retrouve la place qu’il n’aurait jamais dû perdre.
Après les élections pestilentielles, simulacre de démocratie, viendra le temps de la Révolution !
Par le Révolutionnaire bleu.
Ségo vient de nous sortir son programme : 100 propositions, pour 50 milliards d’euros de dépenses publiques supplémentaires selon l'Institut de l'entreprise. Les énarques du PS n’y vont pas avec le dos de la cuillère. Une cuillerée pour les vieux avec la revalorisation de 5% des « petites » retraites (comprendre retraites moyennes), une cuillerée pour les jeunes avec l’allocation d’autonomie ; une cuillerée pour les travailleurs avec la revalorisation du Smic à 1500 euros, une cuillerée pour les fonctionnaires (à distinguer des travailleurs...) en proclamant sa « passion du service public ».
Le Figamonde du matin se moque en titrant :
« Le programme attrape-tout de Ségolène Royal ».
Pour faire bonne mesure, la version du soir s’était hier moquée de Sarko dans un article d’Eric le Boucher titré :
« Sarkozy : M. Mitraillette ».
Le Président de l’UMP se voyait affubler de ce surnom parce qu’il ne peut ouvrir la bouche sans envoyer des rafales de propositions. Une moitié concerne des réductions d’impôts, mais l’autre moitié promet également de nouvelles dépenses publiques. L'Institut de l'entreprise donne un chiffrage qui tourne également aux alentours de 50 milliards d'euros.
Les stratégies dépensières et électoralistes des deux candidats du système manquent de sérieux. Elles méconnaissent complètement la situation économique et sociale française qui s’approche de la faillite et du chaos.
Les deux candidats de l'UMPS font fi de la situation catastrophique de notre Etat. Ils ne tiennent aucun compte de notre dette qui représente la somme colossale de 2 500 milliards d’euros (2000 milliards selon le rapport Pébereau, auxquels il faut ajouter 500 milliards de dettes de nos entreprises publiques) soit 3 250 milliards de dollars (avec un dollar à 1,30 euros). Rappelons que l’Argentine, avec une population deux fois inférieure à la population française, a fait faillite le jour où sa dette a atteint 167 milliards de dollars : vingt fois moins que l’actuelle dette française. L’Argentin moyen ne devait que 10% de la somme aujourd’hui due par chaque Français.
Les deux candidats de l’UMPS font tout autant fi de l’effondrement de notre machine économique. Ils ne tiennent pas compte de l'effondrement du commerce extérieur français qui atteint un déficit record de 30 milliards d’euros pour l’année 2006 soit 200 milliards de francs.
Cette très mauvaise nouvelle, qui illustre la perte de compétitivité des entreprises françaises asphyxiées par l'Etat, n'a pas été suffisamment expliquée par les journalistes. Les médias complices des politiques ont même tout fait pour en minimiser la portée. Tout doit être fait pour nous faire croire que notre système est, sinon le meilleur du monde, du moins relativement performant.
Il fallait entendre les journaux télévisés reprendre la propagande gouvernementale. Ce mauvais chiffre serait dû :
1° à la montée des prix du pétrole
2° au cours élevé de l’euro
3° à la montée des pays émergents et notamment la Chine
4° à la trop petite taille des PME françaises.
Ces quatre raisons, pour réelles qu'elles soient, ne sont pas essentielles.
Pour la deuxième année consécutive, nos voisins allemands dégagent le plus fort excédent commercial de leur histoire, et le plus important de la planète. Les Allemands n’ont pas plus de pétrole que nous, subissent tout autant l’euro et n'interdisent pas davantage les importations chinoises. Les journalistes le savent. D'où leur quatrième explication : Oui, mais les Allemands ont des grosses PME alors que les nôtres sont trop petites. Cette explication dédouane la classe politique avec laquelle ils sont liés. Nos hommes politiques seraient bons : ce seraient les petits patrons qui sont mauvais. Des sots qui ne comprennent pas comment développer leurs affaires! Sinon des traîtres qui refusent d’investir! Tout l'inverse de nos politiques si intelligents, si dévoués au bien commun...
Et pourquoi les patrons des PME ne développent-ils pas leurs entreprises ?
Ne serait-ce pas parce que les hommes de l’Etat les noient sous la paperasse et leur infligent des contraintes sociales trop fortes ?
Et pourquoi n'investissent-ils pas ?
N’est-ce pas parce que les hommes de l’Etat leurs volent tous leurs bénéfices en impôts et taxes diverses ?
Le problème c'est l'Etat. L'Etat obèse, l’Etat qui écrase tout. L'Etat qui vous empêche de produire et qui vous vole quand vous avez produit.
La France ne se redressera qu'après s'être débarrassée de ceux qui empêchent la réforme de l'Etat parce qu'elle est contraire à leurs intérêts : les technocrates.
Les deux candidats de l’UMPS ne réformeront pas l'Etat. Ils sont tous les deux soutenus pas les technocrates.
Ils augmenteront tous les deux les dépenses publiques, accroîtront nos déficits, celui de l’Etat comme celui du commerce extérieur.
Seuls des révolutionnaires pourront renvoyer l'actuelle classe politique incapable, remettre les technocrates à leur place, pour ensuite réduire les impôts et les dépenses publiques et redonner la liberté aux entrepreneurs, aux travailleurs et aux investisseurs, afin que notre pays retrouve la place qu’il n’aurait jamais dû perdre.
Après les élections pestilentielles, simulacre de démocratie, viendra le temps de la Révolution !
Dernière édition par le Dim 18 Fév 2007 - 0:59, édité 1 fois
Rantanplan- Bavard
- Nombre de messages : 1307
Réputation : 21
Date d'inscription : 25/01/2007
Re: Article de Jean-Christophe Mounicq sur son blog
c'est quand meme plus sympa de donner l'adresse source :
http://lerevolutionnairebleu.blogspot.com/2007/02/les-programmes-de-sego-et-sarko.html
http://lerevolutionnairebleu.blogspot.com/2007/02/les-programmes-de-sego-et-sarko.html
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