des nouvelles d'un invité de Yannick Urrien

Les aventures de Nicolas l'attrape-nigauds invité quasi officiel de Yannick.

Le candidat à la présidentielle Nicolas Miguet en garde à vue
LE MONDE | 06.03.07 | 18h18 • Mis à jour le 06.03.07 | 18h41


e président du Rassemblement des contribuables français, Nicolas Miguet, candidat à l'élection présidentielle, a été placé, mardi 6 mars, en garde à vue, à la brigade de répression de la délinquance faite aux personnes (BRDP). Le parquet de Paris, saisi par le Conseil constitutionnel, avait ordonné, fin février, une enquête préliminaire visant M. Miguet.


Le Conseil constitutionnel avait mis en garde, samedi 24 février, les élus, dont les 36 000 maires de France en mesure de parrainer les candidats à l'élection présidentielle, contre une opération massive d'envoi lancée par Nicolas Miguet.

Le secrétaire général du Conseil constitutionnel, Jean-Eric Schoettl, avait indiqué que des élus de plusieurs départements avaient reçu des documents se présentant comme des "guides officiels à destination des élus - Parrainages des candidats", les invitant notamment à renvoyer leurs parrainages à une adresse dans le 8e arrondissement de Paris. L'adresse mentionnée était "RF République Française - Opération parrainage, 63, rue de Courcelles, 75008 Paris".

UN LIVRET "SURTOUT À LA GLOIRE DE NICOLAS MIGUET"

Cet envoi était accompagné d'un livret présentant une vingtaine de candidats déclarés et était "surtout à la gloire de Nicolas Miguet", avait assuré M. Schoettl.

Nicolas Miguet s'était défendu de toute manœuvre ambiguë. Selon lui, l'adresse mentionnée correspondait à celle d'un hebdomadaire lancé à la mi-janvier par sa formation ayant pour titre "RF République française que ton règne vienne !"

Le dernier numéro de ce magazine, "envoyé à tous les élus en droit de parrainage", avait précisé M. Miguet dans un communiqué, comportait "un petit guide de 32 pages" concernant le parrainage des candidats à la présidentielle.

"Sans aucune ambiguïté, il est précisé que le bulletin de parrainage doit être envoyé directement auprès du candidat, au Conseil constitutionnel ou bien, via une enveloppe réponse jointe, pour ceux qui parraineraient Nicolas Miguet", avait expliqué le candidat.

Par ailleurs, M. Miguet avait signalé, samedi 3 mars, que son domicile, siège de sa campagne à Verneuil-sur-Avre (Eure), avait été cambriolé et ses ordinateurs volés dans la nuit de vendredi à samedi. Il avait dénoncé un "cambriolage politique".


Gérard Davet

Qu'est-ce qu'on lui reproche au juste, à Nicolas Miguet ? De distribuer des textes gratuitement ? De présenter les faits de façon tendancieuse, comme n'importe quel politicien ?

Nouvelle illustration de la justice de classe et de l'arbitraire étatique.

Ah, s'il était énarque !

Sarko étant à la fois candidat et ministre de l'intérieur, ça aide ! Mais s'en prendre à Miguet qui ne lui fait guère d'ombre !
Tout l'épisode est plus ridicule que dramatique.

Il n'y a pas des Loges assez vibrant, pour les confrères Miguet-Urrien...

Cela pose, en tout cas, la question du "sérieux" et du crédit du genre d'astéroïdes zozos-politiques que le petit Yannick du Jeudi, maçon à son grand Architecte Quinquin, convie et aime à voir graviter autour de son pâle satellite UMPo-HdListe-électoral...

Miguet, comme tous ceux qui se fourrent dedans par maladresse ou malhonnêteté, va sans doute crier à la "conspiration" ou à la "main occulte" dans sa culotte de zouave...

On reconnaît là la classique manoeuvre de déculpabilisation : cf le gros pépère Beketch!

On ne sait toujours pas quel crime il aurait commis.…
A-t-il volé aux travailleurs pauvres la moitié de leur salaire, comme le font sans cesse les hommes de la Sécurité sociale ?