Jean-Christophe Mounicq le 16 mai 2007
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Jean-Christophe Mounicq le 16 mai 2007
Des paroles aux actes : la mobilisation populaire.
Par le Révolutionnaire bleu
Par le Révolutionnaire bleu
« Le peuple français s'est exprimé.
Il a choisi de rompre avec les idées, les habitudes et les comportements du passé.
Je veux réhabiliter le travail, l'autorité, la morale, le respect, le mérite.
Je veux remettre à l'honneur la nation et l'identité nationale.
Je veux rendre aux Français la fierté d'être Français.
Je veux en finir avec la repentance qui est une forme de haine de soi, et la concurrence des mémoires qui nourrit la haine des autres. »
Au soir du dimanche 6 mai 2007, salle Gaveau, Nicolas Sarkozy, après avoir été jusqu'à demander à ses supporters d'arborer la tenue vestimentaire bleue des révolutionnaires de la même couleur, s'adressait aux Français en ces termes forts qui renvoient aux principaux thèmes développés par la Révolution bleue depuis son lancement en novembre 2005.
Parmi les trois slogans de la Révolution bleue, Nicolas Sarkozy a exploité les deux qu'il pouvait reprendre.
En voulant réhabiliter le travail et le mérite, il a dit :
« Non au trop plein d'impôts et de charges »
En voulant réhabiliter l'autorité, la morale et le respect, il a dit :
« Non à la chienlit »
Il ne pouvait pas dire « Non aux politiciens incapables » sans se condamner lui-même et son entourage.
Par ses propos forts, le nouveau Président de la République a conclu une campagne qui a vu les quatre principaux protagonistes utiliser les thématiques d'une révolution conservatrice et libérale.
S'il était normal que Jean-Marie Le Pen, candidat anti-système depuis 1974, se retrouve souvent en phase avec la rhétorique révolutionnaire, tel n'était pas le cas des trois autres protagonistes issus des trois principales familles ayant mal géré la France dans le dernier tiers de siècle.
Le virage était étonnant pour Ségolène Royal. La candidate du parti socialiste a pourtant été obligée de s'aligner : ici en critiquant les 35 heures et en dénonçant les faibles horaires des enseignants de l'Education nationale ; là en proposant un encadrement militaire pour les jeunes délinquants et en s'opposant aux régularisations massives d'immigrés. Elle a poussé son néo-nationalisme jusqu'à revendiquer son attachement aux emblèmes nationaux, le drapeau tricolore et la Marseillaise.
François Bayrou, avait, fondé sa démarche sur une « révolution centriste ». Son livre, publié en novembre 2006, était intitulé : « Au nom du Tiers Etat » (Hachette).
La « quatrième de couve » était explicite :
« Le pouvoir est verrouillé, le peuple n'y a plus aucune place, on est revenu à l'ancien régime. Depuis un quart de siècle, le pouvoir absolu de cette Ve République finissante, appuyé sur des forteresses financières et médiatiques, a réduit le peuple français à la condition du tiers état de 1789. Jamais la phrase de Sieyès n'a paru plus juste : « Qu'est ce que le tiers état ? Tout. Qu'a-t-il été jusqu'à présent dans l'ordre politique ? Rien. Que demande-t-il ? À devenir quelque chose. »
François Bayrou critiquait le système. Un système dont il est issu, mais dans lequel il a réussi à conserver une relative indépendance en refusant de se fondre dans le magma UMP.
En dénonçant la mainmise sur les médias de grands groupes ayant partie liée avec l'Etat, le leader centriste a repris l'un des thèmes forts développés par Claude Reichman dans « La Révolution bleue est en marche ». François Bayrou a aussi mis l'accent sur la dénonciation des folles promesses de dépenses nouvelles proposées par les deux candidats du système UMPS. Drapé de la couleur orange de la Révolution ukrainienne, qui a inspiré la Révolution bleue, entouré de hauts fonctionnaires lucides, - Pébereau, Camdessus, Courson et autres - le Président de l'UDF a porté le thème majeur de la Révolution bleue, sur la faillite de l'Etat français, au coeur du débat présidentiel.
Dans le domaine idéologique, la Révolution bleue et ceux qui ont porté les valeurs traditionnelles de liberté ont gagné les élections présidentielles.
Seul mouvement politique rassembleur apparu ces dernières années, la Révolution bleue a été suivie de près par le monde politique. Sur Radio Courtoisie (RIP), durant le libre journal de Claude Reichman du 11 juillet 2006, Jean-Marie Le Pen avait dit avoir lu avec attention « La Révolution bleue est en marche ». Les trois autres candidats, « moins » portés sur la lecture, ont confié la tâche à leurs « nègres ». Ils ont disséqué nos discours et nos articles. Pour reprendre ce qu'ils pouvaient.
Parce qu'elle agrège les différentes raisons du mécontentement populaire, la Révolution bleue a joué un rôle majeur dans cette campagne. Un rôle politique et médiatique. John Paul Lepers nous a interrogés pour La Chaîne Parlementaire. L'équipe de Christine Ockrent sur France 3, au milieu des milliers de blogs politiques, a cité « le Révolutionnaire bleu » et repris ses analyses. Nul hasard : les Français, eux aussi, veulent la rupture.
« Le peuple français a choisi le changement. Ce changement je le mettrai en ¦uvre parce que c'est le mandat que j'ai reçu du peuple et parce que la France en a besoin. »
a déclaré le nouveau Président de la République.
En portant les thèmes de droite et du changement, Nicolas Sarkozy a obtenu les suffrages de la droite réformatrice et révolutionnaire.
Il lui reste à mettre en oeuvre ces principes en engageant des réformes.
« Tout ce qu'on a dit sera tenu et cela va commencer dès l'été avec les premières mesures législatives »
a affirmé Xavier Bertrand sur Europe 1, le 7 mai.
« Nous sommes très déterminés parce que le mandat des Français est clair pour un changement sans tarder ».
Le mandat est clair. Les Français exaspérés de voir la France qui tombe et qui brûle attendent des mesures rapides. Ils demanderont des comptes.
Avec les autres mouvements et cercles libéraux, conservateurs et/ou patriotes, la Révolution bleue montre la voie.
Elle a fourni les thèmes.
Elle indique la méthode : la mobilisation populaire.
Face à ceux qui brûlent des voitures dans les centres villes, face aux syndicats universitaires qui ont déjà voté la grève, face à Monsieur Thibault qui dit que le nouveau Président « n'a pas la légitimité pour tout imposer », face aux blocages des syndicats marxistes et/ou de fonctionnaires, face aux trotskystes, face à ceux qui annoncent qu'ils vont empêcher toute remise en cause de leurs privilèges, en résumé face aux forces réactionnaires violentes de gauche, Nicolas Sarkozy n'a pas d'autre choix que de mobiliser les forces révolutionnaires pacifiques de droite.
Comme 95% des électeurs de Philippe de Villiers, et 85% des électeurs de Jean-Marie Le Pen de 2002, les Révolutionnaires bleus, qui ont appelé, malgré toutes leurs réserves, à voter Sarkozy au 2e tour, appartiennent à la majorité présidentielle.
Les Révolutionnaires bleus sont en pointe. Leurs attentes n'en sont pas moins en phase avec celles des Français. Dans une France couverte de dettes, de chômeurs, de préretraités, de fonctionnaires, d'immigrés mal assimilés, le changement correspond à des nécessités politique, économique et sociale. Si, comme ses prédécesseurs, Nicolas Sarkozy trahit son électorat, il ira vers une crise sans précédent.
Le Président vient de prendre ses fonctions. Le temps des paroles est fini. Dans son discours d'intronisation, il a répété, par deux fois ,vouloir respecter la parole donnée. Il ne faut plus se contenter de le dire. Il faut maintenant le faire.
Rantanplan- Bavard
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