Digression sur les ADM

baghera a écrit:UNCLE TOBY l'interrêt pour le sous-sol irakien a de beaux jours devant lui, c'est la 2° réserve de brut connue à ce jour; le peuple Irakien, çà oui tout le monde s'en fiche;

Debunking the 9/11 Myths: Special Report
Popular Mechanics examines the evidence and consults the experts to refute the most persistent conspiracy theories of September 11.

Guinevere a écrit:Le mandat présidentiel ne peut dépasser 8 ans : vrai.
Le pouvoir est entièrement contenu dans le mandat présidentiel : faux.
[...]
l'Irak ? l'insécurité n'est pas vraiment propice à l'exploitation du sous-sol. Encore une cible ratée, sauf si le but réel était de figer ces réserves et de faire remonter le prix du brut. Le grand gagnant pétrolier, c'est l'Arabie Saoudite avec en n°2 la Russie de Poutine.

Rantanplan a écrit:Ça y est, j'ai retrouvé le site en question.

Debunking the 9/11 Myths: Special Report
Popular Mechanics examines the evidence and consults the experts to refute the most persistent conspiracy theories of September 11.

L'histoire secrète des ADM de Saddam
Par John Loftus, traduction par HeLLo, Le Blog Drzz, 19 novembre 2007

John Loftus est Président d'IntelligenceSummit.org, qui est entièrement libre de tout financement étatique, et dépend uniquement de contributions privées pour son fonctionnement. Le rapport de recherche complet de John Loftus sur les ADM irakiennes peut être trouvé ici


Enfin, nous disposons de réponses définitives sur le mystère des ADM manquantes. Des civils bénévoles, pour la plupart des officiers du renseignement à la retraite appartenant au groupe neutre IntelligenceSummit.org, se sont penché sur les archives secrètes capturées à Saddam Hussein.
La conclusion incontestable est celle-ci: finalement Saddam avait bel et bien des ADM, mais pas comme le gouvernement Bush le pensait. Un document de recherche de 9 000 mots, incluant des citations issues de chaque document capturé, a été mis en ligne sur http://LoftusReport.com. Ce document de recherche a été complété par des dizaines d'interviews.

Les absolutistes des deux camps, dans le débat sur les ADM, seront plus que légèrement chagrinés par ces révélations. Les documents font état d'une histoire bien plus complexe que ce qu'on soupçonnait. Les partisans du "Bush a menti, et des gens sont morts" affirmaient que Saddam n'avait aucune ADM d'aucune sorte après 1991; et donc que les ADM n'étaient pas une bonne justification pour la guerre. Les néoconservateurs purs et durs défendent que, comme dans "Les Aventuriers de l'Arche perdue", la cachette au trésor est toujours quelque part là-bas, enterrée sous les dunes de sable en Irak. [mais non, ils savaient depuis décembre 2002 qu'elles étaient allées en Syrie]
Chaque camp est plus que légèrement dans l'erreur à propos des ADM de Saddam, et chaque camp n'est que légèrement dans le vrai concernant ce qu'il en est advenu.

Voici ce que contenaient ce nouvelle preuves :


Environ un quart des ADM de Saddam ont été détruites sous la pression de l'ONU au début des années 1990.

Saddam a vendu à peu près un autre quart de son stock d'armes à ses voisins arabes du milieu à la fin des années 1990.

Les Russes ont fait pression pour en retirer encore un quart pendant les derniers mois qui ont précédé la guerre.

Les dernières ADM restantes, contenu des laboratoires d'armes nucléaires de Saddam, se trouvaient toujours toujours en Irak en 2003, le jour où les forces de la coalition sont arrivées.
Son matériel militaire nucléaire était chaché dans un gigantesque entrepôt sous-marin situé sous le fleuve Euphrate. Par la suite, la totalité de l'arsenal nucléaire a été volé dans ces entrepôts au nez et à la barbe des Américains.
Ce vol de l'arsenal nucléaire irakien — que personne ne gardait — est peut-être le pire scandale de la guerre, laissant supposer un niveau d'incompétence et de manquement au devoir qui ferait passer la débâcle de l'ouragan Katrina pour un modèle d'efficacité.

Sans pointer du doigt les Américains, le gouvernement israélien pense à présent que le stock d'armes nucléaires de Saddam Hussein a terminé en dépôts d'armement en Syrie. Debkafile, service de renseignement israélien privé plus ou moins fiable, a récemment publié un rapport affirmant que les Syriens étaient en train d'importer du plutonium nord-coréen destiné à être mélangé à l'uranium enrichi de Saddam.
On peut alors penser que les Syriens étaient sur le point de terminer une usine de fabrication de têtes radioactives à Deir el Zour, en Syrie, au voisinage du dépôt d'armes de destruction massive de Saddam, pour produire des centaines, sinon des milliers, de "bombes sales" ultra-toxiques qui auraient pollué partout là où elles auraient aterri en Israel, et ce pour plusieurs millénaires. Debk soutient que c'est cette usine combinée avec ce site de dépôt d'ADM qui a été la cible de la récente frappe aérienne israélienne dans la province de Deir el Zour...

Des sources expérimentées au sein de l'administration israélienne m'ont confirmé en privé que les articles récents du New York Times, et les photos satellite au sujet du raid israélien sur une cible nucléaire syrienne supposée à Al Tabitha en Syrie, portent sur un emplacement complètement erroné.
Armé de cette information, j'ai scruté les photos satellite de Google Earth sur le reste de la province de Deir al Zour, à la recherche d'un site qui correspondrait aux descriptions non officielles des Israéliens : un bâtiment industriel noir camouflé, après d'un dépôt de munitions militaire, entre un aéroport et un verger. Il n'existe qu'un seul endroit qui présente une nette analogie, à la longitude 35 degrés, 16 minutes 49.31 secondes Nord, latitude 40 degrés, 3 minutes, 29.97 secondes Est. Les analystes et le public sont invités à se faire leur propre avis sur le fait de savoir s'il s'agissait bien du dépôt d'ADM de Saddam.

Des photos de ce complexe prises après le raid israélien semblent montrer que tous les bâtiments, les buttes des cratères terrestres, les bunkers, les routes, même les portions de sol noirci, ont été aplanis et emportés. Tout ce qu'il en reste est quelque chose qui ressemble à des cratères de bombes aplanis. Bien sûr, ceci en soi n'est pas une preuve définitive, mais on a de forts soupçons.

Il faut remarquer que les enquêteurs américains possédaient des informations précises sur un emplacement éventuel dans la région de Deir al Zour, peu de temps après la guerre, mais qu'ils n'en ont pas tenu compte :


"Un dissident irakien du nom d''Abu Abdallah' affirme que le 10 mars 2003, 50 camions sont arrivés à Deir al Zour, en Syrie, après avoir été chargés à Bagdad... Abdallah est entré en contact avec son ami qui hésitait à confirmer la livraison d'ADM, mais qui l'a fait lorsque Abdallah lui a expliqué ce dont ses sources l'ont informé. L'ami en question lui a dit de ne parler à personne de la livraison en question."
Ces rapports d'enquête devraient être réévalués à la lumière des archives secrètes d'Irak récemment ouvertes, que nous affirmons être la meilleure preuve. Mais il ne faut pas donner trop d'importance non plus aux preuves tirées des documents saisis. On doit souligner que, parmi les documents saisis à Saddam, il n'en existe aucun qui mentionne à la fois la possession d'ADM et le transfert vers la Syrie.

Plus encore, beaucoup des documents et des bandes magnétiques de Saddam concernant les armes biologiques et chimiques sont ambigus. Lorsqu'on les envisage ensemble comme les éléments d'une mosaique, les fichiers secrets de Saddam plaident sans aucun doute pour une acquisition massive d'ADM jusqu'à quelques mois seulement avant la guerre. Non seulement il achetait des gaz bannis, précurseurs du gaz innervant, mais il commandait les produits chimiques pour faire du Zyklon B, le gaz préféré des Nazis à Auschwitz. Tout odieux et bien documentés que soient ses achats en 2002, il n'y a pas de preuve directe qu'il restait réellement des armes chimiques ou bactériologiques à l'intérieur de l'Irak le jour où la guerre a commencé en 2003. Comme expliqué plus en détail dans mon rapport complet, les services secrets britanniques, ukrainiens et américains pensaient tous que les Russes avaient organisé une évacuation de dernière minute des stocks d'armes chimiques et bactériologiques de Bagdad vers la Syrie.

Nous savons d'après les documents de Saddam qu'en réalité, des quantité énormes d'armes biologiques et chimiques étaient produites, et il n'y a pas de mention de leur destruction. Mais l'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence. C'est pourquoi, au moins en ce qui concerne les armes biologiques et chimiques, la preuve est irréfutable, mais non concluante. Il n'y a pas un seul document ou bande magnétique qui contienne un "canon encore fumant".

Il n'y a pas d'ambigüité, cependant, sur la bande magnétique saisie ISGQ-2003-M0007379, dans laquelle on voit Saddam tenu au courant de son projet secret d'armes nucléaires. Il est manifeste que cet entretien a eu lieu en 2002 au plus tôt : presque une décennie après que le Département d'Etat avait affirmé que Saddam avait abandonné son programme de recherche dans les armes nucléaires.

En outre la bande magnétique décrit un processus d'enrichissement au laser pour l'uranium, dont les inspecteurs de l'ONU ne connaissaient même pas l'existence en Irak, et ceux qui, sur cette cassette, mettent Saddam au courant, étaient des scientifiques irakiens qui ne s'étaient jamais trouvés sur aucune liste des inspecteurs de l'ONU.
La cassette contient une discussion explicite de la manière dont un programme de recherche civil sur les plasmas pourrait servir de couverture à un programme de recherche militaire sur le même sujet, nécessaire à la fabrication d'une bombe à hydrogène.

Quand cette cassette a été portée à l'attention de l'International Intelligence Summit (Sommet International du Renseignement ), forum pédagogique à but non lucratif et non partisan  mettant l'accent sur les affaires globales du renseignement, l'organisation a demandé à la NSA de vérifier les empreintes vocales de Saddam et de ses valets, et a également invité un traducteur certifié pour présenter les bandes magnétiques de Saddam au public, puis a invité les principaux analystes du renseignement à faire des commentaires.

C'est à la demande directe du Sommet que le président Bush a brusquement décidé de passer outre l'opposition de son conseiller national pour le renseignement, John Negroponte, carriériste au Département d'Etat, pour ordonner que le reste des bandes magnétiques et des documents de Saddam soit analysé aussi vite que possible. Le Sommet du Renseignement a demandé que les bandes magnétiques et les documents de Saddam soient mis en ligne sur un site web public de manière à ce que des volontaires arabophones puissent contribuer à la traduction et à l'analyse.

Au début, l'idée du site web public paraisssait bonne. Un autre document a été rapidement découvert, daté de Novembre 2002, et décrivant un coûteux programme dont le but était de nettoyer la contamination radioactive d'un batiment de production d'isotopes. Le document cite le retour des inspecteur de la COCOVINU (UNMOVIC) comme étant la raison pour faire disparaître les traces de radioactivité. Ceci n'est pas loin d'une "preuve accablante" ; il n'était pas censé y avoir de centrale de production nucléaire en Irak en 2002.

Ensuite, c'est un flot de "preuves décisives" qui s'est déversé.
On affichait un à un sur le site web public des documents inédits extraits des fichiers de Saddam, chacun décrivant comment faire une bombe nucléaire de manière plus précise que le précédent.
Ces documents, qui datent de la veille même de la guerre, montrent que Saddam avait accumulé presque tous les secrets nécessaires pour construire une bombe nucléaire. Les fichiers du renseignement irakien montrent des informations si précises sur la bombe atomique, qu'il a fallu fermer le site public des traducteurs pour raisons de sécurité nationale.

Si Saddam possédait des complexes d'armements nucléaires, où donc les cachait-il?
Les informateurs irakiens ont montré aux enquêteurs américains où Saddam avait construit un immense complexe de stockage sous-marin sous le fleuve Euphrate.
Les entrées du tunnel étaient toujours scellées par des tonnes de béton.
On a établi par la suite que les enquêteurs américains qui ont approché les entrées scellées avaient été exposés à des radiations. De manière incroyable, leurs rapports ont été perdus dans la confusion de l'après-guerre, et les sites souterrains de stockage nucléaires de Saddam sont demeurés sans surveillance pendant les trois années qui ont suivi. Pourtant, les déclarations de témoins oculaires concernant les entrepôts sous-marins scellés, mis en rapport avec avec l'exposition aux radiations, est une forte preuve circonstancielle qu'une certaine quantité de matières radioactives était toujours présente en Irak le jour où la guerre a commencé.

Nos chercheurs bénévoles ont découvert l'ordre authentique du haut commandement irakien, ordonnant de transférer tous les équipements spéciaux dans les sites souterrains, quelques semaines seulement avant le déclenchement de la guerre.
La date de l'ordre de mouvement suggère que le président Bush, qui à l'évidence ignorait tout des caractéristiques des sites nucléaires souterrains, ou même de la persistance d'un programme d'armes nucléaires en Irak, pourrait avoir eu raison accidentellement sur le principal enjeu de la guerre : la découverte du programme nucléaire secret de Saddam, même rétrospective, fournit raisonnablement une justification suffisante pour l'emploi préventif de la force.

Les documents nucléaires de Saddam poussent toute personne raisonnable à la conclusion que, selon toute probabilité, il y avait en fait des sites, des complexes et des programmes d'ADM nucléaires, cachés à l'intérieur de l'Irak, au moment où les forces de la coalition l'ont envahi.
Au regard de ces documents nouvellement découverts, on peut conclure, selon toute probabilité, que Saddam avait bien un programme d'armements nucléaires en 2001-2002, et qu'il est raisonnablement certain qu'il aurait continué ses efforts pour fabriquer une bombe nucléaire en 2003 si il n'avait pas été stoppé par les forces de  a coalition.
Quatre ans après le commencement de la guerre, nous n'avons toujours pas toutes les réponses, mais nous en avons beaucoup. Quatre-vingt-dix pour cent des archives de Saddam n'ont toujours pas été lues, sans parler d'être traduites. Il est temps de rejeter fermement l'afformation de "bon sens" comme quoi il n'y aurait pas eu d'ADM en Irak, et de prendre en compte la meilleure preuve qui soit : les propres archives de Saddam sur ces mêmes ADM.
La vérité est ce qu'elle est, les documents parlent d'eux mêmes.