Après la réunion d'Arcole du 19 juin

Arcole a écrit:
Assemblée générale du 9 janvier 2007
Rapport moral de JG Malliarakis

Mon rapport moral sera bref, puisque les statuts d'Arcole ont été signés le 3 décembre 2006 et que notre association est tout à fait jeune.
Le but d'Arcole était de donner corps à une Amicale de responsables d'émissions qui s'était réunie de manière informelle d'abord en 2005 et pour la dernière fois du vivant de Jean Ferré le 11 septembre 2006.
Notre désir constitutif était de donner aux responsables d'émission un lieu de rencontre, d'échange d'idées et de gestion de quelques questions concrètes, notamment la numérisation des archives.

Dès 2004-2005 nous avons commencé à prendre conscience d'un certain nombre de préoccupations, grandissantes au cours des années, à propos de notre petite institution radiophonique :
1. inadaptation aux défis technologiques,
2. déclin de la créativité,
3. disparition de l'information,
4. menaces de politisations partisanes,
5. opacité totale des comptes,
6. fragilité des statuts,
7. distance de plus en plus visible entre les annonces de l'antenne ("radio culturelle associative", "toutes les droites et tous les talents", "courrier de radio courtoisie", "lumière 101 radio du dimanche", etc.), et la réalité

Il ne s'agissait en aucun cas, pour notre amicale informelle et tous ceux qui ont participé à nos réunions peuvent en témoigner, de s'opposer à Jean Ferré mais de se rencontrer, de se mieux connaître et de réfléchir.

Chacun d'entre nous est en mesure de se poser la question :
en ce début 2007, croyez-vous que de telles préoccupations soient désormais sans objet ?

Sommes-nous satisfaits ou non du mécanisme de décision existant au sein de la radio, où
- un CA où ne figure aucun journaliste retire ou attribue des émissions
- sans aucune concertation,
- sans aucun consensus,
- et probablement aussi sans compétence.

J'en parle donc désormais très froidement : au début j'étais enthousiaste à l'idée de travailler avec un personnage aussi différent de votre serviteur.
Aujourd'hui, quand je pense à cette petite équipe lamentable, je me dis qu'en chrétien je dois apprendre à aimer mes ennemis. Pas facile.
Mais comme ils ne sont pas mes ennemis, je ne suis pas obligé de les aimer.

Le 13 décembre, je vous l'ai dit, ma personne étant posée comme seule fautive de ce questionnement, considéré comme coupable, je pensais raisonnable de ne pas être "celui par qui le scandale arrive" et de m'effacer personnellement, n'étant d'ailleurs candidat à aucune fonction, aucun titre, aucune "vanité" (je me sais beaucoup plus vaniteux que cela, rassurez-vous).
Le 2 janvier j'ai donc accepté de concrétiser cet engagement auprès des "membres de bonne volonté du Conseil d'administration" du CDARS pour leur permettre d'aller dans le sens de la conciliation.
On ne m'avait évidemment pas dit, — mais je le pressentais — que ce que désiraient ces "gentils administrateurs" était, le soir même de ce 2 janvier, où un CA exceptionnel se réunissait, d'y empêcher, en prenant appui sur ma démarche, très précisément l'exclusion de votre serviteur et d'Olivier Pichon.
Ces deux exclusions avaient été décidées bureaucratiquement, et on voulait leur faire avaliser : ce soir-là ces deux exclusions n'ont pas eu lieu.
Le 4 janvier Olivier à son tour était mis sur la sellette. Il a répondu beaucoup plus fermement que moi.
Finalement le 5 janvier le gestionnaire de fait de la radio a renoncé (*) à l'ensemble de ces exclusions.
Je vous présente donc aujourd'hui de manière formelle chers amis cette fameuse démission, puisqu'elle est supposée réconciliatrice.

À suivre donc : nous verrons certainement bientôt de quelles évolutions positives les gestionnaires de la radio, de quels actes concrets de réconciliation et d'ouverture seront capables ; chacun d'entre nous sera à même d'apprécier.
Ai-je commis une erreur en empêchant l'exclusion d'Olivier et de moi-même ? C'est à vous d'en juger et au nouveau CA que vous allez élire.

J'ajoute d'ailleurs qu'après avoir consacré une part substantielle de mon temps professionnel, mais aussi sacrifié une partie de mes préoccupations familiales, paroissiales, et d'écriture à tout cela, je me sens matériellement soulagé de passer le relais, sans pour autant me désolidariser des démarches exclusivement constructives qui sont l'objet d'Arcole ; je pense notamment que l'esprit de Radio Courtoisie étant notre référence commune et l'objet de nos inquiétudes, il faut réfléchir aux moyens futurs de sa pérennité. Je pense que sous la forme d'un cercle amical nous y parviendrons mieux que sous l'apparence d'un syndicat revendicatif.

Merci de votre indulgence.


(*) Note "après coup" :
Je précise que telle était la situation au 9 janvier.
Trois jours plus tard, Olivier Pichon était exclu. Sans motif.
Puis Jean-Luc de Carbuccia. Sans motif.
Puis Mme Séguin. Toujours sans motif.
J'ai donc, pour ma part, décidé de démissionner par solidarité, à l'antenne le 23 février

Nicolas a écrit:San doute mais il faut bien reconnaître que le dit Ferré avait un faible pour Riton "accablé d'éloges" dans les derniers instants du Maître, alors que celui-ci ne pouvait ignorer ces antécédents et les dangers d'une dérive technocratique propre à mettre en péril une radio pionnère de la liberté sur les ondes. A moins que secrètement il n'ait voulu précipiter une remise en ordre dont le choc fractal révolutionnerait mystérieusement la formule de cette radio et donnerait naissance à une nouvelle espèce hybride en voie de reconstitution sur le Net. Une sorte de saut génétique en quelque sorte participant des processus d'évolution des espèces chers au sieur Darwin. Dans ces conditions certains ne pouvaient évidemment passer que pour des dinosaures alors que d'autres recueilleraient la gloire des nouveaux pionniers. Isn't it a magic trick? Le Vieux de la Montagne devait être un rien sorcier sur les bords...

Nicolas a écrit:San doute mais il faut bien reconnaître que le dit Ferré avait un faible pour Riton "accablé d'éloges" dans les derniers instants du Maître, alors que celui-ci ne pouvait ignorer ces antécédents et les dangers d'une dérive technocratique propre à mettre en péril une radio pionnière de la liberté sur les ondes.

Victor le chacal a écrit:Faquen a donné 40 000 euros pour sauver RC avant le rappel à Dieu de JF. C'est le genre d'arguments que l'estimé JF(RIP) comprenait.
Ce que ne savait pas l'arriviste de Versailles c'est qu'il aurait à multiplier les rallonges vu la chute des cotisations.

Ultor a écrit:des interprétations

Victor le chacal a écrit:

Ultor a écrit:des interprétations

J'ai du mal à suivre, cher ami. SDB l'a dit ou pas?

Beketch a écrit:Henri
de Lesquen a publiquement confirmé le geste mais n'en a pas précisé le
montant. Je ne me sens donc pas autorisé à le dévoiler quand bien même
on me proposerait l'équivalent de mille adhésions...

Les fonctionnaires de Bercy sont décidément des gens bien prospères au regard de leur utilité.

[...]
- Ne jamais couper la parole à l'invité sans raison grave
- Comprendre tout ce que dit l'invité et ne jamais lui poser une question qui sorte du sujet
- le patron d'émission doit demeurer dans le rôle d'accoucheur.
- ne jamais rebondir sur un mot comme on le fait hélas dans la conversation courante, mondaine ou du Café du Commerce.
[...]