LUMIERE 101 est magnifiquement partie
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LUMIERE 101 est magnifiquement partie
CE SOIR C'EST ! Belle émission que la "1ère de Lumière101"
Guinevere ne pourra plus dire qu'elle ne comprend rien à l'économie !
Dis merci à Monsieur Georges Lane ...
_______
Vae Victis
Guinevere ne pourra plus dire qu'elle ne comprend rien à l'économie !
Dis merci à Monsieur Georges Lane ...
_______
Vae Victis
Dernière édition par le Jeu 13 Sep 2007 - 12:53, édité 4 fois
Sparte- Régulier
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Re: LUMIERE 101 est magnifiquement partie
En effet l'émission ne manque pas d'intérêt, ni sur l'histoire, ni sur l'économie.
http://lumiere101.com/2007/09/11/a-propos-de-la-commission-attali/
http://lumiere101.com/2007/09/11/a-propos-de-la-commission-attali/
Re: LUMIERE 101 est magnifiquement partie
Sparte a écrit
Même si j'ai du mal à suivre moi aussi, j'ai été frappé par l'évocation du numerus clausus institué en 1937 pour les taxis parisiens et qui a "permis" de réduire par 2 leur nombre alors que doublait la population !Guinevere ne pourra plus dire qu'elle ne comprend rien à l'économie !
Philippe Inégalité- Intervenant
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Re: LUMIERE 101 est magnifiquement partie
Pas tout compris non plus, il va me falloir écouter une deuxième, peut-être même une troisième fois
Ksorp- Intervenant
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Re: LUMIERE 101 est magnifiquement partie
J'ai dû augmenter le son.
C'est souvent une émission entre initiés, pour initiés. Beaucoup de termes et d'allusions échappent à ceux qui ne sont pas économistes : il aurait fallu les expliquer.
Et l'affaire des taxis, qui est l'un des cas simples où on peut quasiment chiffrer ses manifestations, aurait pu être une occasion d'illustrer la Loi de Bitur-Camember.
Il ne reste plus à Georges Lane qu'à nous expliquer ici ce que c'est que la convertibilité externe, la zone monétaire optimale, et pourquoi la "propension marginale à consommer" est nécessaire au charlatanisme keynésien.
C'est souvent une émission entre initiés, pour initiés. Beaucoup de termes et d'allusions échappent à ceux qui ne sont pas économistes : il aurait fallu les expliquer.
Et l'affaire des taxis, qui est l'un des cas simples où on peut quasiment chiffrer ses manifestations, aurait pu être une occasion d'illustrer la Loi de Bitur-Camember.
Il ne reste plus à Georges Lane qu'à nous expliquer ici ce que c'est que la convertibilité externe, la zone monétaire optimale, et pourquoi la "propension marginale à consommer" est nécessaire au charlatanisme keynésien.
Dernière édition par le Mer 12 Sep 2007 - 19:26, édité 1 fois
Rantanplan- Bavard
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LUMIERE 101 est magnifiquement partie
Émission très intéressante, de haut niveau. Cela me ramène dans les années 70 quand j'étais à la faculté des Sciences Économiques à Toulouse.
C'est vrai qu'il faut mettre le son à fond pour pouvoir écouter confortablement, un réglage sans doute, récurrent avec les émissions de JGM.
C'est vrai qu'il faut mettre le son à fond pour pouvoir écouter confortablement, un réglage sans doute, récurrent avec les émissions de JGM.
ZEBULON- Intervenant
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Date d'inscription : 17/01/2007
Re: LUMIERE 101 est magnifiquement partie
Et ça continue aujourd'hui mercredi
avec une instructive chronique de la Cyberguéguerre (qui permet de découvrir entre autres la voix de ce satané Chacal )
suivie d'une superbe libre chronique de maître Pichon : de la belle ouvrage !
à tous les deux
avec une instructive chronique de la Cyberguéguerre (qui permet de découvrir entre autres la voix de ce satané Chacal )
suivie d'une superbe libre chronique de maître Pichon : de la belle ouvrage !
à tous les deux
Philippe Inégalité- Intervenant
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Re: LUMIERE 101 est magnifiquement partie
Rantanplan a écrit:
Il ne reste plus à Georges Lane qu'à nous expliquer ici ce que c'est que la convertibilité externe, la zone monétaire optimale, et pourquoi la "propension marginale à consommer" est nécessaire au charlatanisme keynésien.
Il faudrait que Georges Lane fasse un cycle d'émissions intitulé : "La théorie économique pour les nuls et les socialistes." Je suis sûr que ça aurait du succès.
Invité- Invité
Re: LUMIERE 101 est magnifiquement partie
Notre cher oncle a écrit:Il faudrait que Georges Lane fasse un cycle d'émissions intitulé : "La théorie économique pour les nuls et les socialistes."
Dame Guinevère a écrit:Existe-t-il une version de votre cours "pour les nuls" ? Je n'ai pas compris le quart du vocabulaire employé.
Votre serviteur a écrit:Je ne suis sûrement pas le seul à attendre la parution en librairie de quelque chose comme : L’ABC de l’économie mis à la portée de tous, par le professeur G. Lane !
Je crois qu’il ne pourra plus se défiler longtemps ! Continuons le harcèlement citoyen !
Re: LUMIERE 101 est magnifiquement partie
Ah ! C'est Mellenec aujourd'hui, ça doit être bien ! On ne l'avait plus entendu depuis un soir d'octobre dernier chez Rochard.
La fois d'après, il était resté à la porte.
La fois d'après, il était resté à la porte.
Re: LUMIERE 101 est magnifiquement partie
Sparte a écrit :
Je me permets d'écrire ci-dessous la citation que j'ai lue car elle vaut le détour :
Même si j'ai du mal à suivre moi aussi, j'ai été frappé par l'évocation du numerus clausus institué en 1937 pour les taxis parisiens et qui a "permis" de réduire par 2 leur nombre alors que doublait la population !
Je me permets d'écrire ci-dessous la citation que j'ai lue car elle vaut le détour :
"... en 1937, la profession était libre, en 1938, on a fixé un maximum de 22 000 taxis pour l'agglomération parisienne, et par suite de pressions diverses, ce nombre a été réduit progressivement à 12 500, de telle sorte que, pour une ville qui a doublé depuis 1938, le nombre des taxis jugés strictement indispensables en 1938 a été réduit de moitié.
On protège non seulement les hommes, mais aussi les machines, car sur ces 12 000 taxis autorisés, il y en a 1000 seulement qui sont autorisés à faire le "doublage", c'est-à-dire à travailler avec deux chauffeurs, mais pour tous les autres. il ne peut y avoir qu'un seul chauffeur travaillant dix heures par jour.
Ceci veut dire que l'on a doublé systématiquement le montant de l'investisssment nécessaire pour desservir la population parisienne, c'est-à-dire que l'on a absorbé là des capitaux qui faisaient défaut ailleurs, par exemple pour construire des maisons" (Rueff, L'expansion sans inflation, p.109)" (Oeuvres complètes de Jacques Rueff, tome III : Politique économique, livre 2, Plon, Paris, 1980, p.454n)
Dernière édition par le Ven 14 Sep 2007 - 11:17, édité 1 fois
Re: LUMIERE 101 est magnifiquement partie
Rantanplan a écrit :
Rantanplan a poursuivi :
Convertibilité externe d'une monnaie nationale étatique en or :
l'Etat - la banque centrale - en question fait savoir à ses homologues qu'il achètera la monnaie qui porte sa marque et qui est en leur possession contre de l'or à un prix annoncé à l'avance s'ils n'en veulent plus.
Il y aurait convertibilité interne si cette capacité était ouverte à n'importe quel individu de la nation.
Pour ne pas remonter trop loin dans le passé, il faut savoir que cette capacité de convertibilité interne a existé grosso modo jusqu'à 1914 !
Zone monétaire optimale.
Robert Mundell et Fleming ont proposé au début de la décennie 1960 un modèle d'équilibre monétaire à deux pays (ayant chacun sa monnaie) faisant intervenir les politiques monétaires ou budgétaires qu'ils pouvaient mener.
Quelques années plus tard, Mundell a approfondi le modèle et fait apparaître que des pays en "plein emploi", en "équilibre de la balance commerciale", en liberté de circulation internationale des capitaux pouvaient fixer, via leur Etat et à certaines conditions de politique économique, des taux de change de leur monnaie alors qu'ils les laissaient libres vis-à-vis d'autres monnaies, des monnaies d'autres pays. Un ensemble de monnaies en taux de change fixes est analogue à une monnaie. Et une telle monnaie peut les remplacer.
Mais, tout cela nous situe au pays d'Alice, celui des Merveilles
Pourquoi la "propension marginale à consommer" est nécessaire au charlatanisme keynésien ?
Elle est le tremplin vers le multiplicateur d'investissement à l'initiative de l'Etat et, par extension tout autant absurde, vers les multiplicateurs exprimés en termes de dépenses publiques ou de déficit budgétaire. Elle permet même de calculer ces multiplicateurs.
Ah, l'économie mécanique !
Je réfléchis à une émission sur cette Loi malheureusement ignorée qui mériterait tant d'être connue.Et l'affaire des taxis, qui est l'un des cas simples où on peut quasiment chiffrer ses manifestations, aurait pu être une occasion d'illustrer la Loi de Bitur-Camember.
Rantanplan a poursuivi :
Il ne reste plus à G. L. qu'à nous expliquer ici ce que c'est que la convertibilité externe, la zone monétaire optimale, et pourquoi la "propension marginale à consommer" est nécessaire au charlatanisme keynésien.
Convertibilité externe d'une monnaie nationale étatique en or :
l'Etat - la banque centrale - en question fait savoir à ses homologues qu'il achètera la monnaie qui porte sa marque et qui est en leur possession contre de l'or à un prix annoncé à l'avance s'ils n'en veulent plus.
Il y aurait convertibilité interne si cette capacité était ouverte à n'importe quel individu de la nation.
Pour ne pas remonter trop loin dans le passé, il faut savoir que cette capacité de convertibilité interne a existé grosso modo jusqu'à 1914 !
Zone monétaire optimale.
Robert Mundell et Fleming ont proposé au début de la décennie 1960 un modèle d'équilibre monétaire à deux pays (ayant chacun sa monnaie) faisant intervenir les politiques monétaires ou budgétaires qu'ils pouvaient mener.
Quelques années plus tard, Mundell a approfondi le modèle et fait apparaître que des pays en "plein emploi", en "équilibre de la balance commerciale", en liberté de circulation internationale des capitaux pouvaient fixer, via leur Etat et à certaines conditions de politique économique, des taux de change de leur monnaie alors qu'ils les laissaient libres vis-à-vis d'autres monnaies, des monnaies d'autres pays. Un ensemble de monnaies en taux de change fixes est analogue à une monnaie. Et une telle monnaie peut les remplacer.
Mais, tout cela nous situe au pays d'Alice, celui des Merveilles
Pourquoi la "propension marginale à consommer" est nécessaire au charlatanisme keynésien ?
Elle est le tremplin vers le multiplicateur d'investissement à l'initiative de l'Etat et, par extension tout autant absurde, vers les multiplicateurs exprimés en termes de dépenses publiques ou de déficit budgétaire. Elle permet même de calculer ces multiplicateurs.
Ah, l'économie mécanique !
Re: LUMIERE 101 est magnifiquement partie
Fanchick a écrit :
Le pain est sur la planche : il va falloir le pétrir. Why not ?
Lumière 101 le fera croustiller.
Notre cher oncle a écrit:
Il faudrait que G. L. fasse un cycle d'émissions intitulé : "La théorie économique pour les nuls et les socialistes."
Dame Guinevère a écrit:
Existe-t-il une version de votre cours "pour les nuls" ? Je n'ai pas compris le quart du vocabulaire employé.
Votre serviteur a écrit:
Je ne suis sûrement pas le seul à attendre la parution en librairie de quelque chose comme : L’ABC de l’économie mis à la portée de tous, par le professeur G. L. !
Je crois qu’il ne pourra plus se défiler longtemps ! Continuons le harcèlement citoyen !
Le pain est sur la planche : il va falloir le pétrir. Why not ?
Lumière 101 le fera croustiller.
Re: LUMIERE 101 est magnifiquement partie
L'économie pour les nuls ? C'est exactement ce qu'il me faudrait aussi !
Re: LUMIERE 101 est magnifiquement partie
Il y a bien L'Économie politique en une leçon de Henry Hazlitt : une fois qu'on l'a lu, c'est comme avec les "Sophismes économiques" de Frédéric Bastiat, on n'est plus dupe de 90 % du discours officiel sur la redistribution.
Si on peut, il vaudrait mieux le lire dans l'original, la traduction n'est pas terrible.
Si on peut, il vaudrait mieux le lire dans l'original, la traduction n'est pas terrible.
Dernière édition par le Ven 14 Sep 2007 - 13:41, édité 4 fois
Rantanplan- Bavard
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Re: LUMIERE 101 est magnifiquement partie
Il y a aussi "Economie en une seule page" de Mark Skousen :
1. Intérêt personnel:
Personne ne dépense l'argent des autres avec autant de soin que le sien propre.
2. Croissance économique:
La clé de l'élévation du niveau de vie est de développer l'épargne, la formation de capital, l'éducation et la technologie.
3. Commerce:
Lors de tout échange volontaire, quand ils disposent d'une information précise, l'acheteur et le vendeur sont tous les deux gagnants ; de ce fait, une augmentation du commerce entre individus, entre groupes ou entre pays est profitable aux deux parties.
4. Concurrence:
Étant donné la réalité universelle des ressources limitées et des demandes illimitées, la concurrence existe dans toutes les sociétés et ne peut pas être abolie par décret gouvernemental.
5. Coopération:
Puisque la plupart des individus ne sont pas autosuffisants, et que presque toutes les ressources naturelles doivent être transformées pour devenir utilisables, les individus - travailleurs, propriétaires, capitalistes et entrepreneurs - doivent travailler ensemble dans le but de produire des biens et services de valeur.
6. Division du travail et avantage comparatif:
Les différences de talents, d'intelligence, de savoir et de propriété conduisent à la spécialisation et à un avantage comparatif détenu par chaque individu, entreprise ou pays.
7. Dispersion du savoir:
L'information sur le comportement du marché est si diverse et omniprésente qu'elle ne peut être saisie ni calculée par une autorité centrale.
8. Profit et perte.
Le profit et la perte sont des mécanismes du marché qui indiquent ce qui doit être ou ne pas être produit dans le long terme.
9. Coût d'opportunité:
Étant données les contraintes de temps et de ressources, il faut toujours faire des arbitrages.
Vouloir faire quelque chose demande de renoncer à d'autres que l'on aurait aimé faire aussi.
Le prix payé pour s'engager dans une activité est égal au revenu des activités auxquelles on a renoncé.
10. Théorie des prix:
Les prix sont déterminés par l'estimation subjective des acheteurs (demande) et des vendeurs (offre), et non par un quelconque coût de production objectif ; plus le prix est élevé, moins les quantités achetées seront grandes et plus les quantités offertes seront importantes.
11. Causalité:
À chaque cause correspond un effet. Les actions des individus, des entreprises ou des gouvernements ont un impact sur les autres acteurs de l'économie, impact qui peut être prédit, bien que le niveau de prédictibilité dépende de la complexité des actions engagées.
12. Incertitude:
Il existe toujours une dose de risque et d'incertitude sur l'avenir, car les gens effectuent des réévaluations, tirent des leçons de leurs erreurs et changent d'avis, ce qui rend délicate toute prédiction sur leurs comportements à venir.
13. Économie du travail:
L'augmentation des salaires sur le long terme ne peut être réalisée que par une plus grande productivité, c'est-à-dire par davantage d'investissements en capital pour chaque travailleur ; le chômage chronique est une conséquence de l'action du gouvernement qui fixe les taux de salaire au-dessus du niveau d'équilibre du marché.
14. Contrôles du gouvernement:
Les contrôles des prix, des salaires ou des loyers peuvent bénéficier à certains individus ou groupes, mais pas à la société dans son ensemble ; en fin de compte, ces contrôles créent de la pénurie, du marché noir et une détérioration de la qualité et des services. Les repas gratuits, ça n'existe pas .
15. Monnaie:
Des tentatives délibérées pour déprécier la monnaie nationale, ou baisser artificiellement les taux d'intérêt, ou encore pour s'engager dans des politiques d'argent facile conduisent inévitablement à l'inflation, à des cycles prospérité/récession et aux crises économiques. C'est le marché, et non l'État, qui devrait régler la monnaie et le crédit .
16. Finances publiques :
Dans toutes les entreprises publiques, et afin de maintenir un haut niveau d'efficacité et une bonne gestion, les principes du marché doivent être adoptés chaque fois que cela est possible:
1) le gouvernement devrait essayer de se cantonner à ce que les entreprises privées ne peuvent pas faire ; il ne doit pas s'engager dans des affaires que le secteur privé gère mieux que lui.
2) le gouvernement devrait fonctionner selon ses moyens.
3) l'analyse coût/avantage: les bénéfices marginaux doivent être supérieurs aux coûts marginaux.
4) le principe de commutativité: ceux qui bénéficient d'un service devraient payer pour ce service.
Pour plus d'informations sur ce texte, cf. ce texte caché - en partie en anglais -
1. Intérêt personnel:
Personne ne dépense l'argent des autres avec autant de soin que le sien propre.
2. Croissance économique:
La clé de l'élévation du niveau de vie est de développer l'épargne, la formation de capital, l'éducation et la technologie.
3. Commerce:
Lors de tout échange volontaire, quand ils disposent d'une information précise, l'acheteur et le vendeur sont tous les deux gagnants ; de ce fait, une augmentation du commerce entre individus, entre groupes ou entre pays est profitable aux deux parties.
4. Concurrence:
Étant donné la réalité universelle des ressources limitées et des demandes illimitées, la concurrence existe dans toutes les sociétés et ne peut pas être abolie par décret gouvernemental.
5. Coopération:
Puisque la plupart des individus ne sont pas autosuffisants, et que presque toutes les ressources naturelles doivent être transformées pour devenir utilisables, les individus - travailleurs, propriétaires, capitalistes et entrepreneurs - doivent travailler ensemble dans le but de produire des biens et services de valeur.
6. Division du travail et avantage comparatif:
Les différences de talents, d'intelligence, de savoir et de propriété conduisent à la spécialisation et à un avantage comparatif détenu par chaque individu, entreprise ou pays.
7. Dispersion du savoir:
L'information sur le comportement du marché est si diverse et omniprésente qu'elle ne peut être saisie ni calculée par une autorité centrale.
8. Profit et perte.
Le profit et la perte sont des mécanismes du marché qui indiquent ce qui doit être ou ne pas être produit dans le long terme.
9. Coût d'opportunité:
Étant données les contraintes de temps et de ressources, il faut toujours faire des arbitrages.
Vouloir faire quelque chose demande de renoncer à d'autres que l'on aurait aimé faire aussi.
Le prix payé pour s'engager dans une activité est égal au revenu des activités auxquelles on a renoncé.
10. Théorie des prix:
Les prix sont déterminés par l'estimation subjective des acheteurs (demande) et des vendeurs (offre), et non par un quelconque coût de production objectif ; plus le prix est élevé, moins les quantités achetées seront grandes et plus les quantités offertes seront importantes.
11. Causalité:
À chaque cause correspond un effet. Les actions des individus, des entreprises ou des gouvernements ont un impact sur les autres acteurs de l'économie, impact qui peut être prédit, bien que le niveau de prédictibilité dépende de la complexité des actions engagées.
12. Incertitude:
Il existe toujours une dose de risque et d'incertitude sur l'avenir, car les gens effectuent des réévaluations, tirent des leçons de leurs erreurs et changent d'avis, ce qui rend délicate toute prédiction sur leurs comportements à venir.
13. Économie du travail:
L'augmentation des salaires sur le long terme ne peut être réalisée que par une plus grande productivité, c'est-à-dire par davantage d'investissements en capital pour chaque travailleur ; le chômage chronique est une conséquence de l'action du gouvernement qui fixe les taux de salaire au-dessus du niveau d'équilibre du marché.
14. Contrôles du gouvernement:
Les contrôles des prix, des salaires ou des loyers peuvent bénéficier à certains individus ou groupes, mais pas à la société dans son ensemble ; en fin de compte, ces contrôles créent de la pénurie, du marché noir et une détérioration de la qualité et des services. Les repas gratuits, ça n'existe pas .
15. Monnaie:
Des tentatives délibérées pour déprécier la monnaie nationale, ou baisser artificiellement les taux d'intérêt, ou encore pour s'engager dans des politiques d'argent facile conduisent inévitablement à l'inflation, à des cycles prospérité/récession et aux crises économiques. C'est le marché, et non l'État, qui devrait régler la monnaie et le crédit .
16. Finances publiques :
Dans toutes les entreprises publiques, et afin de maintenir un haut niveau d'efficacité et une bonne gestion, les principes du marché doivent être adoptés chaque fois que cela est possible:
1) le gouvernement devrait essayer de se cantonner à ce que les entreprises privées ne peuvent pas faire ; il ne doit pas s'engager dans des affaires que le secteur privé gère mieux que lui.
2) le gouvernement devrait fonctionner selon ses moyens.
3) l'analyse coût/avantage: les bénéfices marginaux doivent être supérieurs aux coûts marginaux.
4) le principe de commutativité: ceux qui bénéficient d'un service devraient payer pour ce service.
Pour plus d'informations sur ce texte, cf. ce texte caché - en partie en anglais -
Re: LUMIERE 101 est magnifiquement partie
En attendant...
http://www.amazon.fr/gp/product/0764557262/ref=sib_rdr_dp/403-7358178-2110853
http://www.amazon.fr/gp/product/0764557262/ref=sib_rdr_dp/403-7358178-2110853
Arcoolo- Intervenant
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Re: LUMIERE 101 est magnifiquement partie
Voilà au moins un texte qui a le mérite d'être clair. Il y a deux ou trois choses là dedans qui se discutent mais je sais enfin quoi discuter ! Et je vais enfin pouvoir poser des questions un peu plus pertinentes.
Merci, Georges Lane.
Merci, Georges Lane.
Re: LUMIERE 101 est magnifiquement partie
C'est vrai qu'on peut faire mieux que Skousen : à commencer par l'ordre de présentation, qui devrait commencer par "on agit toujours, et on n'agit jamais que parce que ça en vaut la peine".
Pour un livre aussi gros, il vaut mieux recommander L'Action humaine de Ludwig von Mises. Qui a l'avantage de se trouver en ligne, même si la traduction pourrait être améliorée.
Méfiance, méfiance.http://www.amazon.fr/gp/product/0764557262/ref=sib_rdr_dp/403-7358178-2110853
Pour un livre aussi gros, il vaut mieux recommander L'Action humaine de Ludwig von Mises. Qui a l'avantage de se trouver en ligne, même si la traduction pourrait être améliorée.
Dernière édition par le Ven 14 Sep 2007 - 14:48, édité 1 fois
Rantanplan- Bavard
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Re: LUMIERE 101 est magnifiquement partie
georges lane a écrit:Il y a aussi "Economie en une seule page" de Mark Skousen :
Disponible aussi sur le Wikiberal à l'article économie, ce qui permet de naviguer quand on veut approfondir certains termes.
Re: LUMIERE 101 est magnifiquement partie
On agit toujours...
Est-ce vrai pour un ermite ?
Je me méfie des généralisations et encore plus du haussement d'épaules qui accompagne le rejet de tels comportements volontaires ou de certains handicaps (je ne confonds pas les deux, c'est le ou exclusif) dans le négligeable.
... on n'agit que parce que ça en vaut la peine...
Soit. Ce qui pour moi vaut la peine risque de faire hurler mon voisin qui, outre qu'il ne s'en contenterait pas, me considère comme "traîtresse à la cause" quand je m'en contente. J'ai vécu ça il y a très peu de temps.
Ce qui en vaut la peine, c'est vers quoi s'oriente mon désir. Même si l'on peut faire des statistiques (par exemple des études de marché), une observation vraiment fine aboutirait à une variation très grande des objets du désir et tous ne relèvent pas du marché.
Résultat, la tentation est grande de forcer cette orientation pour alimenter le marché : cela va du bagout à la pub.
Et là encore, les "quantités négligeables" sont vite écrasées...
Est-ce vrai pour un ermite ?
Je me méfie des généralisations et encore plus du haussement d'épaules qui accompagne le rejet de tels comportements volontaires ou de certains handicaps (je ne confonds pas les deux, c'est le ou exclusif) dans le négligeable.
... on n'agit que parce que ça en vaut la peine...
Soit. Ce qui pour moi vaut la peine risque de faire hurler mon voisin qui, outre qu'il ne s'en contenterait pas, me considère comme "traîtresse à la cause" quand je m'en contente. J'ai vécu ça il y a très peu de temps.
Ce qui en vaut la peine, c'est vers quoi s'oriente mon désir. Même si l'on peut faire des statistiques (par exemple des études de marché), une observation vraiment fine aboutirait à une variation très grande des objets du désir et tous ne relèvent pas du marché.
Résultat, la tentation est grande de forcer cette orientation pour alimenter le marché : cela va du bagout à la pub.
Et là encore, les "quantités négligeables" sont vite écrasées...
Re: LUMIERE 101 est magnifiquement partie
Rantanplan a écrit :
Certes, éminent Rantanplan. Mon propos n’est pas de faire la promotion de tel ou tel ouvrage concernant un domaine auquel je ne connais rien. Je voulais simplement signaler le fait que le titre « L’économie pour les nuls » existe dans d’autres langues et même en français...
Quant à [dis]qualifier ces ouvrages réputés pour les nuls, c’est le rôle de ceux qui maîtrisent le sujet. Pour ma part, je ne peux qu’avouer ma totale incompétence...
Cela dit, vive Georges Lane ! C'est un privilège et un bonheur que de pouvoir l'écouter.
C'est vrai qu'on peut faire mieux que Skousen : à commencer par l'ordre de présentation, qui devrait commencer par "on agit toujours, et on n'agit jamais que parce que ça en vaut la peine".
Citation:http://www.amazon.fr/gp/product/0764557262/ref=sib_rdr_dp/403-7358178-2110853
Méfiance, méfiance.
Pour un livre aussi gros, il vaut mieux recommander L'Action humaine de Ludwig von Mises. Qui a l'avantage de se trouver en ligne, même si la traduction pourrait être améliorée.
Certes, éminent Rantanplan. Mon propos n’est pas de faire la promotion de tel ou tel ouvrage concernant un domaine auquel je ne connais rien. Je voulais simplement signaler le fait que le titre « L’économie pour les nuls » existe dans d’autres langues et même en français...
Quant à [dis]qualifier ces ouvrages réputés pour les nuls, c’est le rôle de ceux qui maîtrisent le sujet. Pour ma part, je ne peux qu’avouer ma totale incompétence...
Cela dit, vive Georges Lane ! C'est un privilège et un bonheur que de pouvoir l'écouter.
Arcoolo- Intervenant
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Re: LUMIERE 101 est magnifiquement partie
J'avais un sentiment confus que Guinevere réagirait au point de départ que signalait Rantanplan :
Guinevere ne fait-elle pas la remarque :
Et l'économiste digne de ce nom s'intéresse à des vivants, non pas à des morts ou à des "générations futures" qui n'existent pas.
Chacun a un corps au sens fort du verbe "avoir" - qui n'existe pas en finnois... -, i.e. un corps est à chacun, c'est son propre - bien avant le rire ...-.
Le corps à chacun de nous est notre corps, i.e. la propriété qui ceint notre intimité et fait que nous sommes en partie indépendant du reste du monde.
Le corps de l'ermite - ou de l'économiste - n'échappe pas à ce fait. Et si notre homme ne l'entretient pas, il ne sera plus ermite ni économiste car il ne sera plus et aura cessé d'exister .
Et quiconque cherche à l'agresser - le corps d'un être humain en général ou celui de de chacun des cités en particulier - d'une façon ou d'une autre, cherche à se l'approprier en partie, y porte atteinte, i.e. porte atteinte à sa liberté.
Etre libéral est avoir conscience de cela et donc ne pas agresser. Et cette règle porte en elle la réciprocité.
Et les socialo-communistes ne sauraient être libéraux à quelque degré que ce soit car, via un prétendu législateur et des codes à respecter, ils portent atteinte en permanence à la liberté de chacun, dans le "moins mauvais" des cas, au prétexte de le protéger , dans le pire, pour l'esclavagiser .
Je ne me suis pas trompé."On agit toujours..."
Guinevere ne fait-elle pas la remarque :
Pour être ermite, il faut déjà être, i.e. vivre et, pour vivre, il faut avoir un corps en état sain, non délabré à l'extrême, ce qui suppose un entretien, sinon..."On agit toujours...
Est-ce vrai pour un ermite ?
Je me méfie des généralisations et encore plus du haussement d'épaules qui accompagne le rejet de tels comportements volontaires ou de certains handicaps (je ne confonds pas les deux, c'est le ou exclusif) dans le négligeable."
Et l'économiste digne de ce nom s'intéresse à des vivants, non pas à des morts ou à des "générations futures" qui n'existent pas.
Chacun a un corps au sens fort du verbe "avoir" - qui n'existe pas en finnois... -, i.e. un corps est à chacun, c'est son propre - bien avant le rire ...-.
Le corps à chacun de nous est notre corps, i.e. la propriété qui ceint notre intimité et fait que nous sommes en partie indépendant du reste du monde.
Le corps de l'ermite - ou de l'économiste - n'échappe pas à ce fait. Et si notre homme ne l'entretient pas, il ne sera plus ermite ni économiste car il ne sera plus et aura cessé d'exister .
Et quiconque cherche à l'agresser - le corps d'un être humain en général ou celui de de chacun des cités en particulier - d'une façon ou d'une autre, cherche à se l'approprier en partie, y porte atteinte, i.e. porte atteinte à sa liberté.
Etre libéral est avoir conscience de cela et donc ne pas agresser. Et cette règle porte en elle la réciprocité.
Et les socialo-communistes ne sauraient être libéraux à quelque degré que ce soit car, via un prétendu législateur et des codes à respecter, ils portent atteinte en permanence à la liberté de chacun, dans le "moins mauvais" des cas, au prétexte de le protéger , dans le pire, pour l'esclavagiser .
Re: LUMIERE 101 est magnifiquement partie
Si j'osais je recommanderais la lecture tout simplement des Harmonies économiques de Frédéric Bastiat.
Mais comme j'en suis l'éditeur... Bon.
À tout hasard voici le lien:
http://www.editions-du-trident.fr/catalogue.htm
Mais comme j'en suis l'éditeur... Bon.
À tout hasard voici le lien:
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JG Malliarakis- Régulier
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