lancement de la campagne présidentielle

Ceci est un pastiche de ma composition.

Les candidats à la présidentielle sont interrogés.

La lune est-elle un satellite de la Terre, ou bien l’inverse ? Et que proposez-vous pour y remédier ?

Arlette Laguiller : « Il faut mettre fin à cette collaboration honteuse qui pénalise les travailleuses et les travailleurs, et les nationaliser toutes les deux ».

Olivier Besancenot : « J’ai envie de dire: peu importe. C'est du pareil au même pour les exclus. Regardez les sans-papier. Eux, y z’ont de toute façon intérêt à c’que ça change, et vite ! »

Marie-Georges Buffet : « Nous sommes les premiers à avoir lancé des assises sur le sujet. Des débats, fructueux, se poursuivent entre des hommes et des femmes profondément concernés, soucieux du bien public. C’est dans ce cadre, et dans ce cadre seulement que tous ensemble, démocratiquement, nous pourrons envisager… »

José Bové : « Euh, c’est une question piège ou quoi ? Vous m’prenez pour un péquenot, peut-être ? Ha ha ha !»

Dominique Voynet : « Les deueueux, enen fait’. Et les r’mèèdes sont les mêêêmes dans les deueueueux cas. Et inversement, d’ailleurs. Tout à fait. Je le précise ». (fort accent franc-comtois)

Ségolène Royal : « Eh bien à la fois oui, et non. En tous cas, il y en a quatre ! Quatre ! (large sourire) Y remédier, ce serait juste. Et c’est mon objectif. C’est mon but, aussi. Et ce sera notre victoire à tous. Une belle victoire. Oui. Mais avant cela, il faut en parler. Il faut expliquer. Dialoguer. C’est très important ».

François Bayrou : « Et qui a en a parlé en premier de cette crise ? La seule solution raisonnable, elle est comme toujours au centre. Je propose de tout simplement réconcilier la Terre et tous ses satellites, et les satellites entre eux, bien sûr. Ca demande du temps, aussi ».

Nicolas Sarkozy : « Oui, je suis au courant. Je vous rassure : toutes les mesures sont déjà prises. Les Français sont inquiets, et je les comprends. Mais je leur dis ce soir, et j’en fais serment : vous pouvez être certains que ce problème de satellite sera la priorité de notre action au cours des cinq prochaines années. Ne dit-on pas ‘satellite au balcon, Mohamed au salon‘ ? Faisons en sorte qu’il y soit, au salon, Mohamed, et pas dans la rue… »

Philippe de Villiers : « Nan mais attendez qui tourne autour de qui là ? Moi, je n’tournerai pas autour du pot en tous cas. Satellites de Bruxelles, non merci !! Et la solution elle est toute trouvée : est-ce que vous vous rappelez c’que les Français ont voté le 29 mai 2005 ? Bon ».

Jean-Marie Le Pen : « Vous me permettrez de ne pas tomber dans ce piège qui relève de la plus grossière manipulation médiatique. Moi je ne parle pas en langage codé. Je dis haut et fort ce que bien d’autres pensent tout bas, et je vous réponds clairement : faux problème ! ».

Une nouveauté : le dialogue

Le Veneur épinglé a bien aimé ce pastiche d'actualité.