A moi les libertariens! Banques libres
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Re: A moi les libertariens! Banques libres
Je suis d'accord avec Georges Lane , mais il stigmatise à juste titre les dérives spoliatrices récentes des Etats-Nations ET NON la NECESSITE de CONSTRUIRE un Etat-Nation ( SOIT UN ROYAUME , SOIT UN EMPIRE ) , dans l'Antiquité .
Si des monnaies privées avaient été créées REELLEMENT , cela signifierait que chaque atelier metallurgique aurait ses propres références monétaires , ne serait-ce que pour inscrire les valeurs faciales sur les pièces de monnaie ( LA NUMISMATIQUE EST UNE PRECIEUSE AIDE ) , et quid des échanges et transactions entre vendeurs et acheteurs , si différentes pièces de monnaie ont cours et s'il y a une INCOHERENCE DE PARITES DE MONNAIES , puisqu'il aurait différentes monnaies en même temps .
Ce qui n'est ABSOLUMENT PAS LE CAS , AU REGARD DES PIECES ARCHEOLOGIQUES DES MONNAIES METALLIQUES , PUISQUE CHAQUE SERIE DE PIECES DE MONNAIE METALLIQUES A ETE REALISEE SOUS L'EGIDE DE CHAQUE ROI ET / OU DE CHAQUE EMPEREUR .
LA PREUVE ARCHEOLOGIQUE PAR EXCELLENCE SE SITUE ... SUR LE SUAIRE DE TURIN AUX NIVEAU DES YEUX DE L'HOMME AU LINCEUL ( C'EST-A-DIRE NOTRE VENERE ET EXTRAORDINAIRE ET DIVIN SEIGNEUR JESUS-CHRIST).
André Marion et Anne-Laure Courage ont révélé des empreintes de pièces de monnaie , datant de + 30 après Jésus Christ , environ .
Ces pièces de monnaie ( lepton SIMPULUM et dilepton LITUUS ) ont été réalisées PAR PONCE PILATE , PROCURATEUR ROMAIN ET EN L'HONNEUR DE TIBEPIO[Y KAI]CAPOC ( de TIBERE CESAR ) , ( SOURCE GINO MORETTO " LE SAINT SUAIRE , GUIDE " et ANDRE MARION ET ANNE-LAURE COURAGE " NOUVELLES DECOUVERTES SUR LE SAINT SUAIRE DE TURIN " EDITIONS ALBIN MICHEL PAGES 182 183 184 185) .
Si des monnaies privées avaient été créées REELLEMENT , cela signifierait que chaque atelier metallurgique aurait ses propres références monétaires , ne serait-ce que pour inscrire les valeurs faciales sur les pièces de monnaie ( LA NUMISMATIQUE EST UNE PRECIEUSE AIDE ) , et quid des échanges et transactions entre vendeurs et acheteurs , si différentes pièces de monnaie ont cours et s'il y a une INCOHERENCE DE PARITES DE MONNAIES , puisqu'il aurait différentes monnaies en même temps .
Ce qui n'est ABSOLUMENT PAS LE CAS , AU REGARD DES PIECES ARCHEOLOGIQUES DES MONNAIES METALLIQUES , PUISQUE CHAQUE SERIE DE PIECES DE MONNAIE METALLIQUES A ETE REALISEE SOUS L'EGIDE DE CHAQUE ROI ET / OU DE CHAQUE EMPEREUR .
LA PREUVE ARCHEOLOGIQUE PAR EXCELLENCE SE SITUE ... SUR LE SUAIRE DE TURIN AUX NIVEAU DES YEUX DE L'HOMME AU LINCEUL ( C'EST-A-DIRE NOTRE VENERE ET EXTRAORDINAIRE ET DIVIN SEIGNEUR JESUS-CHRIST).
André Marion et Anne-Laure Courage ont révélé des empreintes de pièces de monnaie , datant de + 30 après Jésus Christ , environ .
Ces pièces de monnaie ( lepton SIMPULUM et dilepton LITUUS ) ont été réalisées PAR PONCE PILATE , PROCURATEUR ROMAIN ET EN L'HONNEUR DE TIBEPIO[Y KAI]CAPOC ( de TIBERE CESAR ) , ( SOURCE GINO MORETTO " LE SAINT SUAIRE , GUIDE " et ANDRE MARION ET ANNE-LAURE COURAGE " NOUVELLES DECOUVERTES SUR LE SAINT SUAIRE DE TURIN " EDITIONS ALBIN MICHEL PAGES 182 183 184 185) .
BRUGIER PHILIPPE-ARNAUD- Régulier
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Re: A moi les libertariens! Banques libres
BPA a écrit :
Il est un fait que les ateliers monétaires avaient, chacun, leur propre référence monétaire. Pourquoi le nier ou tenter faire croire au contraire ?
Il a poursuivi :
Ce à quoi BPA fait référence porte un nom : c'est la loi de Gresham. Selon Gresham, "la mauvaise monnaie chasse la bonne". Soit dit ne passant, Gresham a été aussi, entre autres, le créateur de la Bourse de Londres, de la fameuse "City".
Et sur cette loi que BPA semble ignorer - mais tant mieux car tant de gens prétendent la connaître alors qu'ils l'a dénaturent -, je conseille de lire l'excellent texte de Robert Mundell : Mundell, R. (1998), "Uses and Abuses of Gresham's Law in the History of Money", Zagreb Journal of Economics, 2, 2, texte que j'avais obtenu, il y a quelques années, sur le site internet de Mundell, peut-être s'y trouve-t-il encore.
Dans ce texte, Mundell n'hésite pas à remonter en particulier à Aristophane et
explique comment remettre les idées en place.
BPA a écrit dans la foulée :
Malheureusement, il y a un non sequitur, pour ne pas écrire un dérapage non contrôlé… Ce passage est en rupture avec les deux précédents.
Si des monnaies privées avaient été créées REELLEMENT , cela signifierait que chaque atelier metallurgique aurait ses propres références monétaires , ne serait-ce que pour inscrire les valeurs faciales sur les pièces de monnaie ( LA NUMISMATIQUE EST UNE PRECIEUSE AIDE )
Il est un fait que les ateliers monétaires avaient, chacun, leur propre référence monétaire. Pourquoi le nier ou tenter faire croire au contraire ?
Il a poursuivi :
, et quid des échanges et transactions entre vendeurs et acheteurs , si différentes pièces de monnaie ont cours et s'il y a une INCOHERENCE DE PARITES DE MONNAIES , puisqu'il aurait différentes monnaies en même temps .
Ce à quoi BPA fait référence porte un nom : c'est la loi de Gresham. Selon Gresham, "la mauvaise monnaie chasse la bonne". Soit dit ne passant, Gresham a été aussi, entre autres, le créateur de la Bourse de Londres, de la fameuse "City".
Et sur cette loi que BPA semble ignorer - mais tant mieux car tant de gens prétendent la connaître alors qu'ils l'a dénaturent -, je conseille de lire l'excellent texte de Robert Mundell : Mundell, R. (1998), "Uses and Abuses of Gresham's Law in the History of Money", Zagreb Journal of Economics, 2, 2, texte que j'avais obtenu, il y a quelques années, sur le site internet de Mundell, peut-être s'y trouve-t-il encore.
Dans ce texte, Mundell n'hésite pas à remonter en particulier à Aristophane et
explique comment remettre les idées en place.
BPA a écrit dans la foulée :
Ce qui n'est ABSOLUMENT PAS LE CAS , AU REGARD DES PIECES ARCHEOLOGIQUES DES MONNAIES METALLIQUES , PUISQUE CHAQUE SERIE DE PIECES DE MONNAIE METALLIQUES A ETE REALISEE SOUS L'EGIDE DE CHAQUE ROI ET / OU DE CHAQUE EMPEREUR .
Malheureusement, il y a un non sequitur, pour ne pas écrire un dérapage non contrôlé… Ce passage est en rupture avec les deux précédents.
Re: A moi les libertariens! Banques libres
Je connais la loi de Gresham , mais , Monsieur Goerges Lane , vous ne dîtes pas TOUTE la VERITE sur cette loi :
Source :
DICTIONNAIRE D'ECONOMIE ET DE SCIENCES SOCIALES PAGE 478 :
" Loi de Gresham :
Loi monétaire , attribuée abusivement à Thomas Gresham qui était le conseiller du roi Edouard VI d'Angleterre ( XVIème siècle ), selon laquelle " la mauvaise chasse la bonne" . Cette loi traduit l'IMPOSSIBILITE POUR DEUX MONNAIES LEGALES DE CIRCULER ENSEMBLE DANS UN PAYS . Une des monnaies , qui est plus appréciée que l'autre , va être retirée de la circulation par des individus pour être thésaurisée, tandis que l'autre dite mauvaise , continue seule à assurer les échanges . La Loi de Gresham à reçu d'innombrables illustrations au cours de l'Histoire ( or et argent par exemple ). "
UNE PETITE REMARQUE :
SI LES MONNAIES SONT LEGALES , ALORS ELLES ONT EU L'APPROBATION DU ROYAUME BRITANNIQUE , ET DONC QUE LE ROYAUME BRITANNIQUE A CERTIFIE CONFORME CES MONNAIES , DE TELLE SORTE QU' UN MONOPOLE A ETE CREE POUR REALISER CES MONNAIES , PUISQUE SEULES LES MONNAIES LEGALES ONT LE DROIT DE CIRCULER .
QUID DES MONNAIES PRIVEES SANS CERTIFICATION DES EMPIRES OU DES ROYAUMES ?
Source :
DICTIONNAIRE D'ECONOMIE ET DE SCIENCES SOCIALES PAGE 478 :
" Loi de Gresham :
Loi monétaire , attribuée abusivement à Thomas Gresham qui était le conseiller du roi Edouard VI d'Angleterre ( XVIème siècle ), selon laquelle " la mauvaise chasse la bonne" . Cette loi traduit l'IMPOSSIBILITE POUR DEUX MONNAIES LEGALES DE CIRCULER ENSEMBLE DANS UN PAYS . Une des monnaies , qui est plus appréciée que l'autre , va être retirée de la circulation par des individus pour être thésaurisée, tandis que l'autre dite mauvaise , continue seule à assurer les échanges . La Loi de Gresham à reçu d'innombrables illustrations au cours de l'Histoire ( or et argent par exemple ). "
UNE PETITE REMARQUE :
SI LES MONNAIES SONT LEGALES , ALORS ELLES ONT EU L'APPROBATION DU ROYAUME BRITANNIQUE , ET DONC QUE LE ROYAUME BRITANNIQUE A CERTIFIE CONFORME CES MONNAIES , DE TELLE SORTE QU' UN MONOPOLE A ETE CREE POUR REALISER CES MONNAIES , PUISQUE SEULES LES MONNAIES LEGALES ONT LE DROIT DE CIRCULER .
QUID DES MONNAIES PRIVEES SANS CERTIFICATION DES EMPIRES OU DES ROYAUMES ?
BRUGIER PHILIPPE-ARNAUD- Régulier
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Re: A moi les libertariens! Banques libres
C'est une question que je me pose...
Jusqu'au XVe siècle au moins, la notion de monnaie légale existe mais n'est pas absolue : dans toutes les foires et les ports, on trouve des changeurs dont le principal instrument est une balance. C'est donc au poids de métal qu'on juge d'une monnaie et non à sa valeur annoncée. De plus aucune loi n'empêche le possesseur de monnaie d'or ou d'argent de la faire fondre pour la transformer en bijoux ou en hanap... ou en n'importe quoi qui l'intéresse.
Au XVIIe, le possesseur (privé) d'une mine d'or des Corbières qui avait voulu frapper sa propre monnaie fut condamné comme faux-monnayeur : le basculement se place donc dans l'entre-deux et je ne sais pas exactement où le placer (ce n'est pas ma période et je ne suis pas historienne de l'économie).
Jusqu'au XVe siècle au moins, la notion de monnaie légale existe mais n'est pas absolue : dans toutes les foires et les ports, on trouve des changeurs dont le principal instrument est une balance. C'est donc au poids de métal qu'on juge d'une monnaie et non à sa valeur annoncée. De plus aucune loi n'empêche le possesseur de monnaie d'or ou d'argent de la faire fondre pour la transformer en bijoux ou en hanap... ou en n'importe quoi qui l'intéresse.
Au XVIIe, le possesseur (privé) d'une mine d'or des Corbières qui avait voulu frapper sa propre monnaie fut condamné comme faux-monnayeur : le basculement se place donc dans l'entre-deux et je ne sais pas exactement où le placer (ce n'est pas ma période et je ne suis pas historienne de l'économie).
Re: A moi les libertariens! Banques libres
Ce n'est pas le caractère "légal" d'une monnaie qui met en oeuvre la Loi de Gresham, c'est l'imposition entre deux monnaies d'un taux d'échange officiel qui méprise leur valeur d'échange sur le marché. Dans la mesure où on peut "légalement" payer avec la monnaie officiellement surévaluée, on garde pour des jours meilleurs celle qui est officiellement sous-évaluée et celle-ci disparaît de la circulation.
Tant qu'on ne prétend pas fixer entre elles des taux d'échange qui ne correspondent pas aux valeurs de marché, toutes sortes de monnaies peuvent circuler indéfiniment au même endroit.
Tant qu'on ne prétend pas fixer entre elles des taux d'échange qui ne correspondent pas aux valeurs de marché, toutes sortes de monnaies peuvent circuler indéfiniment au même endroit.
Rantanplan- Bavard
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Re: A moi les libertariens! Banques libres
Mais , Rantanplan vous dîtes le CONTRAIRE de la Loi de Gresham . C'est la monnaie sur-évaluée qui disparait de la circulation et c'est la monnaie sous-évaluée qui est utilisée !!!!
Autre remarque : Si la monnaie privée a été créée en Ecosse , jusqu'au XIXème siècle , c'est UNIQUEMENT dans le but de résister aux Anglais , en raison des guerres entre eux ( conféré : Affaire Wallace si bien décrite dans le film " Braveheart " de Mel Gibson ) . Dès lors que l'Ecosse a été rattachée de force par l'Angleterre , au XIXème , et bien , la fameuse monnaie privée écossaise a disparu au profit de la Livre Sterling Anglaise ( ou Britannique ) .
Autre remarque : Si la monnaie privée a été créée en Ecosse , jusqu'au XIXème siècle , c'est UNIQUEMENT dans le but de résister aux Anglais , en raison des guerres entre eux ( conféré : Affaire Wallace si bien décrite dans le film " Braveheart " de Mel Gibson ) . Dès lors que l'Ecosse a été rattachée de force par l'Angleterre , au XIXème , et bien , la fameuse monnaie privée écossaise a disparu au profit de la Livre Sterling Anglaise ( ou Britannique ) .
BRUGIER PHILIPPE-ARNAUD- Régulier
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Re: A moi les libertariens! Banques libres
Gente dame,
page 21
dans l'Histoire comparée des numérations écrites de Geneviève Guitel, (Flammarion, 1975) ces éléments ne sont pas donnés comme monnaie, mais comme bordereau de livraison:Guinevere a écrit:Sur les deux monnaies ou proto-monnaies les plus archaïques que nous connaissons, une au moins est totalement privée et non métallique, ce sont les boules d'argile contenant des cailloux ou des billes et authentifiées d'un sceau privé qui accompagnaient les échanges en Mésopotamie (Uruk, Lagash, Sumer, etc., avant Sargon d'Akkad).
page 21
et pages 299 - 301, d'après un mémoire de Leo Oppenheim, "On an operational device in Mesopotamian Bureaucraty", in Journal of Eastern Studies, vol XVIII, n°2, april 1959, University of ChicagoTablette de forme ovoïde découverte à Nuzi, en Mésopotamie
(milieu du IIe millénaire).
Le dessin reproduit un moulage du récipient et respecte les dimensions de l'original; l'inscription, qui est étudiée au début du chapitre V, fait état d'un troupeau de moutons et de chèvres, répartis en sept catégories, numériquement mentionnées. Le récipient contenait 48 petits cailloux, un par tête de bétail.
Si le berger chargé du transfert de ce troupeau avait su lire et compter l'intendant aurait pu, au départ, lui confier simplement une tablette ordinaire sur laquelle l'inscription eût été gravée. A l'arrivée, celle-ci aurait été la justification du berger; mais ce dernier ne savait ni lire ni compter. Au départ, l'intendant a été contraint, en présence du berger, d'associer un caillou à chaque animal et de placer tous ces cailloux dans le récipient qui a été fermé et scellé. A l'arrivée le compte des cailloux a permis à l'autre intendant, toujours en présence du berger, de vérifier le nombre de bêtes du troupeau. Ces petits cailloux représentaient donc la garantie du berger: on ne pouvait lui demander plus de bêtes qu'il n'en avait reçues au départ. Ils étaient aussi, à l'arrivée, la garantie de l'intendant qui était en mesure de vérifier en présence du berger qu'aucun animal n'avait disparu.
Dernière édition par le Ven 25 Mai 2007 - 8:48, édité 1 fois
Peau d'âne- Régulier
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Re: A moi les libertariens! Banques libres
Gente Dame,
Mais, si elles se classent en quelques types, on ne saurait dire qu'elles sont standardisées. Et les chefs locaux ne pouvaient en rien intervenir sur leur valeur, même si ils pouvaient tracasser et imposer les fondeurs.
A moins de mettre derrière le mot état une structure et une organisation prédéfinie, je doute que l'on puisse défendre le point de vue rousseauiste d'une aimable anarchie dans l'état de nature. Même chez les doux Vikings, qui étaient pourtant fort démocrates.
Mais chez nous, l'extension territoriale des états d'alors était plus proche du département que de nos nations.
Les haches dites armoricaines, au bronze moyen et surtout final, avaient un semblable rôle: de par leur métal, elles étaient impropres à l'usage de hache, et dans les très nombreux dépôts qui ont été retrouvés, elles ne portent aucune trace d'usure.Guinevere a écrit: En ce qui concerne les haches de bronze standardisées qui servaient aux échanges des Egéens et Crétois avec le continent, elles ont demandé l'accord des chefs des diverses îles mais il semble difficile de parler d'Etat avant le bronze récent, et encore !
Mais, si elles se classent en quelques types, on ne saurait dire qu'elles sont standardisées. Et les chefs locaux ne pouvaient en rien intervenir sur leur valeur, même si ils pouvaient tracasser et imposer les fondeurs.
A moins de mettre derrière le mot état une structure et une organisation prédéfinie, je doute que l'on puisse défendre le point de vue rousseauiste d'une aimable anarchie dans l'état de nature. Même chez les doux Vikings, qui étaient pourtant fort démocrates.
Mais chez nous, l'extension territoriale des états d'alors était plus proche du département que de nos nations.
Peau d'âne- Régulier
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Re: A moi les libertariens! Banques libres
Mon cher Philippe-Arnaud,
A l'affaiblissement de l'empire, les divers ateliers monétaires se sont mis à travailler plus ou moins indépendamment, pour leur propre compte ou celui des puissances du lieu.
L'affaiblissement politique se perpétuant, d'autres, pour pallier comme dans l'Italie contemporaine le manque de numéraire, se sont mis à battre monnaie.
Et, depuis l'an mille, les chefs politiques ont cherché à éliminer ce droit chez leurs vassaux, et à le maintenir pour eux. Ce pourquoi, sous Louis XIV, on ne tolérait pas qu'un possesseur de mine fasse du monnayage...
Dans l'Empire (saint, romain et germanique) on a eu toujours la circulation de différentes monnaies, de diverses sources.
Une fois assuré le monopole de la frappe, le Roi ou équivalent cherche à assurer le monopole de l'usage, c'est à dire l'interdiction de l'emploi des autres monnaies dans son royaume.
C'était fait en France sous Philippe le bel, comme en témoigne les altérations nombreuses qu'il a fait subir à ses espèces.
En France, depuis lors, la livre était une monnaie de compte, non matérialisée. C'est à dire que, par édit, la pièce qui était dans votre poche pouvait voir sa valeur, (non gravée) passer de, par exemple, 25 livres à 20 livres. Puis cette même pièce pouvait être décriée, c'est à dire interdite, et remplacée par une autre deux fois plus légère...
L'impossibilité n'existe que si le cours relatif est fixé autoritairement.BRUGIER PHILIPPE-ARNAUD a écrit:Cette loi traduit l'IMPOSSIBILITE POUR DEUX MONNAIES LEGALES DE CIRCULER ENSEMBLE DANS UN PAYS . Une des monnaies , qui est plus appréciée que l'autre , va être retirée de la circulation par des individus pour être thésaurisée, tandis que l'autre dite mauvaise , continue seule à assurer les échanges . "
L'état Romain s'était réservé le monopole de la frappe des monnaies.UNE PETITE REMARQUE :
SI LES MONNAIES SONT LEGALES , ALORS ELLES ONT EU L'APPROBATION DU ROYAUME BRITANNIQUE , ET DONC QUE LE ROYAUME BRITANNIQUE A CERTIFIE CONFORME CES MONNAIES , DE TELLE SORTE QU' UN MONOPOLE A ETE CREE POUR REALISER CES MONNAIES , PUISQUE SEULES LES MONNAIES LEGALES ONT LE DROIT DE CIRCULER .
QUID DES MONNAIES PRIVEES SANS CERTIFICATION DES EMPIRES OU DES ROYAUMES ?
A l'affaiblissement de l'empire, les divers ateliers monétaires se sont mis à travailler plus ou moins indépendamment, pour leur propre compte ou celui des puissances du lieu.
L'affaiblissement politique se perpétuant, d'autres, pour pallier comme dans l'Italie contemporaine le manque de numéraire, se sont mis à battre monnaie.
Et, depuis l'an mille, les chefs politiques ont cherché à éliminer ce droit chez leurs vassaux, et à le maintenir pour eux. Ce pourquoi, sous Louis XIV, on ne tolérait pas qu'un possesseur de mine fasse du monnayage...
Dans l'Empire (saint, romain et germanique) on a eu toujours la circulation de différentes monnaies, de diverses sources.
Une fois assuré le monopole de la frappe, le Roi ou équivalent cherche à assurer le monopole de l'usage, c'est à dire l'interdiction de l'emploi des autres monnaies dans son royaume.
C'était fait en France sous Philippe le bel, comme en témoigne les altérations nombreuses qu'il a fait subir à ses espèces.
En France, depuis lors, la livre était une monnaie de compte, non matérialisée. C'est à dire que, par édit, la pièce qui était dans votre poche pouvait voir sa valeur, (non gravée) passer de, par exemple, 25 livres à 20 livres. Puis cette même pièce pouvait être décriée, c'est à dire interdite, et remplacée par une autre deux fois plus légère...
Peau d'âne- Régulier
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Re: A moi les libertariens! Banques libres
Mon cher P-A.B.
Je ne me souviens plus en ce qui concerne les pièces, mais je puis vous garantir, ayant eu leurs billets en main, qu'il y a trente-sept ans, la Banque d'Ecosse existait encore. Elle émettait des livres sterling, à parité avec la monnaie anglaise. Les billets des deux banques étaient admis des deux cotés de la Tweed, même si les Anglais n'aimaient guère les billets écossais, et réciproquement.
Je ne crois pas que la Banque d'Ecosse ait disparu depuis.
BRUGIER PHILIPPE-ARNAUD a écrit:Dès lors que l'Ecosse a été rattachée de force par l'Angleterre , au XIXème , et bien , la fameuse monnaie privée écossaise a disparu au profit de la Livre Sterling Anglaise ( ou Britannique ) .
Je ne me souviens plus en ce qui concerne les pièces, mais je puis vous garantir, ayant eu leurs billets en main, qu'il y a trente-sept ans, la Banque d'Ecosse existait encore. Elle émettait des livres sterling, à parité avec la monnaie anglaise. Les billets des deux banques étaient admis des deux cotés de la Tweed, même si les Anglais n'aimaient guère les billets écossais, et réciproquement.
Je ne crois pas que la Banque d'Ecosse ait disparu depuis.
Peau d'âne- Régulier
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Re: A moi les libertariens! Banques libres
Entre l'Etat au sens moderne et l'anarchie rêvée par Rousseau, il y a place, aux origines, pour... l'organisation dite "tribale" ou "clanique", c'est à dire fondée sur des liens de parenté avec une hiérarchie interne plus ou moins accentuée dans la famille. Même une "cité-Etat" comme Athènes est fondée sur une alliance de "dèmes" qui sont à l'origine des familles élargies. La parenté, avec tout ce qu'elle comporte d'affectif, de passionnel, de contraignant. Le roi dans l'antiquité profonde n'est pas un chef d'Etat mais un chef de clan, de grande famille.
Je suis toujours très gênée quand on projette sur ces origines une opposition Etat/individu, même d'un point de vue seulement théorique, parce qu'on oublie toujours sur quels fondements s'érige dès l'enfance le "nous", le sentiment d'appartenance et de loyauté à un englobant collectif (la famille, le clan, la cité, le royaume...).
Dans presque toutes les cultures de chasseurs-cueilleurs et d'agriculteurs "primitifs", deux mots désignent les êtres humains : il y a "les hommes", comprendre nous, notre peuple, notre clan... et "les autres, les étrangers".
A l'origine, pour autant qu'on puisse le reconstituer grâce à l'archéologie éclairée par l'ethnologie des isolats humains, la monnaie sert d'abord aux échanges avec les étrangers et ne circule pas ou seulement de manière rituelle et coutumière à l'intérieur du groupe.
Peut-être ce constat peut-il réconcilier les points de vue de Philippe Arnaud et de Georges Lane. Il y a bien monnaie privée puisque d'origine familiale ou tribale -- et proto-Etat puisque il n'existe pas de tribu sans chef.
Je suis toujours très gênée quand on projette sur ces origines une opposition Etat/individu, même d'un point de vue seulement théorique, parce qu'on oublie toujours sur quels fondements s'érige dès l'enfance le "nous", le sentiment d'appartenance et de loyauté à un englobant collectif (la famille, le clan, la cité, le royaume...).
Dans presque toutes les cultures de chasseurs-cueilleurs et d'agriculteurs "primitifs", deux mots désignent les êtres humains : il y a "les hommes", comprendre nous, notre peuple, notre clan... et "les autres, les étrangers".
A l'origine, pour autant qu'on puisse le reconstituer grâce à l'archéologie éclairée par l'ethnologie des isolats humains, la monnaie sert d'abord aux échanges avec les étrangers et ne circule pas ou seulement de manière rituelle et coutumière à l'intérieur du groupe.
Peut-être ce constat peut-il réconcilier les points de vue de Philippe Arnaud et de Georges Lane. Il y a bien monnaie privée puisque d'origine familiale ou tribale -- et proto-Etat puisque il n'existe pas de tribu sans chef.
Re: A moi les libertariens! Banques libres
En écho à l'intéressante intervention d'Uncle Toby : cet article court et éclairant : http://www.irepp.com/article262.html
Bav.
Bav.
Re: A moi les libertariens! Banques libres
Le Sieur Brugier devrait cesser de s'enfoncer et d'aller lire un peu avant de laisser de telles bêtises franchir la barrière de ses dents.BRUGIER PHILIPPE-ARNAUD a écrit:Dès lors que l'Ecosse a été rattachée de force par l'Angleterre , au XIXème ,
Je ne crois pas que ce soit au XIXeme siècle que les royaumes d'Ecosse et d'Angleterre aient fusionné....
Faut lire un peu (il s'est passé des choses depuis Hamourabi, je vous assure) :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Acte_d%27Union_%281707%29
Il y aura interro écrite la semaine prochaine. Quel révisionniste ce Brugier...
Re: A moi les libertariens! Banques libres
C'est le Banking Act de Peel en 1844 qui a mis fin à la banque libre en Ecosse. Il a interdit toute nouvelle émission privée de billets parce qu'il était inspiré par une fausse théorie, dite Currency principle, qui postulait que la création de monnaie par les banques privées était en soi incompatible avec l'ajustement monétaire.
En outre ses partisans n'avaient pas compris que l'ouverture de comptes par les banques était aussi une manière de créer de la monnaie, de sorte qu'il ne l'a pas interdite. Or si cette création n'est pas en soi déstabilisante, elle le devient dès lors qu'il y a un monopole d'émission des billets.
La loi de Peel a donc entièrement manqué son but et les crises sont reparties de plus belle. Et elles se sont étendues à l'Ecosse qui ne les avait pas connues auparavant, parce que la banque libre réalise l'ajustement monétaire immédiat.
La véritable cause des crises financières au XIX° siècle était le monopole d'émission de billets de la banque d'Angleterre et de la Banque de France, qui retardait l'ajustement des offres aux demandes au point de créer des excès massifs de création monétaire qui devaient, dans un système basé sur l'or, être révélées par des difficultés à payer en or et se solder par des contractions massives du crédit. C'est pourquoi, comme Georges Lane pourrait le raconter, on a fini par faire de l'étalon-or le bouc émissaire des crises causées par le monopole d'émission.
Une des raisons pour lequelles la banque libre s'est développée en Ecosse au XVIII° siècle et au début du XIX° c'est que le roi ne pouvait pas y abuser de son pouvoir autant qu'en Angleterre. Cependant, c'est la seule raison politique : la banque libre n'a besoin, pour se développer, que de ne pas être interdite par la force.
C'est bien la monnaie officiellement sous-évaluée, c'est-à-dire celle qui vaut en réalité davantage que son cours légal, qui disparaît de la circulation, lorsque les hommes de l'état cherchent à fixer entre deux monnaies un taux d'échange qui ne correspond pas au prix de marché. Ca n'aurait aucun sens de payer une dette avec la monnaie qui vaut le plus, alors qu'on pourrait légalement la payer avec celle qui vaut le moins.
En outre ses partisans n'avaient pas compris que l'ouverture de comptes par les banques était aussi une manière de créer de la monnaie, de sorte qu'il ne l'a pas interdite. Or si cette création n'est pas en soi déstabilisante, elle le devient dès lors qu'il y a un monopole d'émission des billets.
La loi de Peel a donc entièrement manqué son but et les crises sont reparties de plus belle. Et elles se sont étendues à l'Ecosse qui ne les avait pas connues auparavant, parce que la banque libre réalise l'ajustement monétaire immédiat.
La véritable cause des crises financières au XIX° siècle était le monopole d'émission de billets de la banque d'Angleterre et de la Banque de France, qui retardait l'ajustement des offres aux demandes au point de créer des excès massifs de création monétaire qui devaient, dans un système basé sur l'or, être révélées par des difficultés à payer en or et se solder par des contractions massives du crédit. C'est pourquoi, comme Georges Lane pourrait le raconter, on a fini par faire de l'étalon-or le bouc émissaire des crises causées par le monopole d'émission.
Une des raisons pour lequelles la banque libre s'est développée en Ecosse au XVIII° siècle et au début du XIX° c'est que le roi ne pouvait pas y abuser de son pouvoir autant qu'en Angleterre. Cependant, c'est la seule raison politique : la banque libre n'a besoin, pour se développer, que de ne pas être interdite par la force.
C'est bien la monnaie officiellement sous-évaluée, c'est-à-dire celle qui vaut en réalité davantage que son cours légal, qui disparaît de la circulation, lorsque les hommes de l'état cherchent à fixer entre deux monnaies un taux d'échange qui ne correspond pas au prix de marché. Ca n'aurait aucun sens de payer une dette avec la monnaie qui vaut le plus, alors qu'on pourrait légalement la payer avec celle qui vaut le moins.
Dernière édition par le Ven 25 Mai 2007 - 14:28, édité 1 fois
Rantanplan- Bavard
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Re: A moi les libertariens! Banques libres
Enfin , on ne conteste plus les données de l'archéologie , car il a été dit que l'Empire Romain avait le monopole de l'émission de la monnaie , jusqu'à son effondrement .
A l'adresse de Victor le banni , je ne m'enfonce pas car il FAUDRAIT ALORS QU'IL PROUVE que la monnaie écossaise existe encore ET PEUT-IL LE PROUVER PAR DES SITES INTERNET , PAR DES PHOTOS ? .
Là , aussi , la NUMISMATIQUE EST à l'inverse de ce qu'il prétend car SUR LES PIECES BRITANNIQUES DE 1 LIVRE STERLING , IL Y A LES ARMOIRERIES DE L'ECOSSE .
En effet , lorsque l'on observe , dans les revues MONNAIE MAGAZINE et NUMISMATIQUE ET CHANGE , le mode d'inscription du graphisme de la livre sterling se déroule de la façon suivante :
Il y a une rotation cyclique des armoireries ( Pays de Galles , Ecosse , Irlande du Nord , Angleterre , et Royaume Uni ) sur les PIECES DE MONNAIE DE 1 POUND . IL Y A LE SITE INTERNET BRITISH MINT QUI FAIT ETAT DE CE FAIT !!!!!
IL SE TROUVE QUE , PAR MON METIER , JE CONNAIS BIGREMENT BIEN L'HISTOIRE DES PIECES DE MONNAIE , PUISQUE JE TRAVAILLE DANS UNE ENTREPRISE DE CONVOYAGE DE FONDS , EN ETANT OPERATEUR DE SAISIE ET JE PEUX VOUS DIRE QUE DES PIECES DE MONNAIE DE TOUTES ORIGINES ET QUASIMENT DE TOUTES EPOQUES , J'EN AI VU CIRCULER ET PAR MILLIONS ET CE DEPUIS 11 ANS QUE JE SUIS DANS CETTE ENTREPRISE .
AUTREMENT DIT , ON EST TRES TRES MAL PLACE DE ME DONNER DES LECONS !!!!
IL FAUDRAIT ALORS QUE LES INTERVENANTS , SUR CE FORUM ET SUR D'AUTRES , S'INTERESSENT ENFIN A LA NUMISMATIQUE . CELA EVITERAIT A CERTAINS DE FAIRE DES CONTRES-SENS !!!!
A l'adresse de Victor le banni , je ne m'enfonce pas car il FAUDRAIT ALORS QU'IL PROUVE que la monnaie écossaise existe encore ET PEUT-IL LE PROUVER PAR DES SITES INTERNET , PAR DES PHOTOS ? .
Là , aussi , la NUMISMATIQUE EST à l'inverse de ce qu'il prétend car SUR LES PIECES BRITANNIQUES DE 1 LIVRE STERLING , IL Y A LES ARMOIRERIES DE L'ECOSSE .
En effet , lorsque l'on observe , dans les revues MONNAIE MAGAZINE et NUMISMATIQUE ET CHANGE , le mode d'inscription du graphisme de la livre sterling se déroule de la façon suivante :
Il y a une rotation cyclique des armoireries ( Pays de Galles , Ecosse , Irlande du Nord , Angleterre , et Royaume Uni ) sur les PIECES DE MONNAIE DE 1 POUND . IL Y A LE SITE INTERNET BRITISH MINT QUI FAIT ETAT DE CE FAIT !!!!!
IL SE TROUVE QUE , PAR MON METIER , JE CONNAIS BIGREMENT BIEN L'HISTOIRE DES PIECES DE MONNAIE , PUISQUE JE TRAVAILLE DANS UNE ENTREPRISE DE CONVOYAGE DE FONDS , EN ETANT OPERATEUR DE SAISIE ET JE PEUX VOUS DIRE QUE DES PIECES DE MONNAIE DE TOUTES ORIGINES ET QUASIMENT DE TOUTES EPOQUES , J'EN AI VU CIRCULER ET PAR MILLIONS ET CE DEPUIS 11 ANS QUE JE SUIS DANS CETTE ENTREPRISE .
AUTREMENT DIT , ON EST TRES TRES MAL PLACE DE ME DONNER DES LECONS !!!!
IL FAUDRAIT ALORS QUE LES INTERVENANTS , SUR CE FORUM ET SUR D'AUTRES , S'INTERESSENT ENFIN A LA NUMISMATIQUE . CELA EVITERAIT A CERTAINS DE FAIRE DES CONTRES-SENS !!!!
BRUGIER PHILIPPE-ARNAUD- Régulier
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Re: A moi les libertariens! Banques libres
Dernière édition par le Ven 25 Mai 2007 - 19:09, édité 1 fois
Rantanplan- Bavard
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Re: A moi les libertariens! Banques libres
La Banque d'Ecosse émet toujours ses billets et même un billet d'une livre qui a été abandonné par la Banque d'Angleterre :
http://www.rampantscotland.com/SCM/royal.htm
Par contre B of S ne frappe plus de pièces pour l'instant...
http://www.rampantscotland.com/SCM/royal.htm
Par contre B of S ne frappe plus de pièces pour l'instant...
Achille- Intervenant
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Re: A moi les libertariens! Banques libres
Ce n'est pas ce dont je parlais, mon cher. Je rappelais juste que ce n'est pas au XIXeme siècle que le Royaume-Uni fut fondé. Point. Tout le monde sait cela.BRUGIER PHILIPPE-ARNAUD a écrit:A l'adresse de Victor le banni , je ne m'enfonce pas car il FAUDRAIT ALORS QU'IL PROUVE que la monnaie écossaise existe encore ET PEUT-IL LE PROUVER PAR DES SITES INTERNET , PAR DES PHOTOS ? .
La monnaie en vigueur en Ecosse est un autre pb qui n'a rien à voir avec notre sujet.
Concernant le VRAI sujet, on n'a a jamais eu besoin d'Etat pour créer une monnaie. Cela m'étonnerait que les premiers à s'échanger des coquilles d'huîtres dans les Cyclades recouraient à un monopole étatique pour cela.
Monsieur veut des images et de liens, hein! On va lui en donner.
Je prends l'exemple du caïdon des Antilles. Le seul fait que vous n'ayez pas parlé SPONTANEMENT du caïdon des Antilles disqualifie définitivement votre discours
http://www.niceasso.net/cnumisnice/default.asp?a=6179
Bav.
Dernière édition par le Ven 25 Mai 2007 - 17:10, édité 1 fois
Re: A moi les libertariens! Banques libres
Rantanplan a écrit:
Je ne peux pas voir l'image.
Dernière édition par le Ven 25 Mai 2007 - 19:11, édité 2 fois
Re: A moi les libertariens! Banques libres
Monsieur Victor le banni , lorsque l'on expose des faits sur les caïdons , il faut avoir l'honnèteté de reconnaître que l'organisme réalisant ces caïdons avait été accusé d'être en situation de ....MONOPOLE :
Les caïdons sont des jetons monétaires privés des centrales sucrières de la Martinique (les habitations ou plantations) dans la deuxième moitié du XIXème siècle et au début du XXème .“Caï” viendrait de maison, en créole, et “don” de ce que l’on donne (mot d’origine indienne).
A cette époque, les exploitations agricoles, particulièrement celles de la canne à sucre, travaillent au service de la métropole française. L’éloignement de l’Europe s’accompagne de pénurie d’espèces nécessaires aux transactions quotidiennes d’achat et de vente au détail. Les monnaies disponibles ont un pouvoir libératoire très supérieur à la quantité de marchandises pour les besoins journaliers, ceux pour lesquels on ne peut acheter en gros ni d’avance.
Ce manque de petite monnaie fut à l’origine de l’invention de signes monétaires privés. Les premiers jetons de centrale sucrière présentaient pour le propriétaire l’avantage de retenir le travailleur de la canne en tant que client, et souvent en débiteur de la boutique de “l’habitation”. Puis vint l’abolition de l’esclavage proclamé le 8 mai 1848 à Saint-Pierre de la Martinique. L’esclave libéré devint dépendant de la plantation du fait de sa dette, ou du fait que la somme qu’il pouvait détenir n’avait de valeur que dans les limites de l’entreprise. Du joug esclavagiste, il passa sous le statut de la loi bourgeoise, sans changer finalement de maître.
Bien que réduite, la circulation de ces monnaies privées déclencha les protestations de la part des commerçants indépendants, car “la boutique d’entreprise”, dégrevée d’impôts, bénéficiait d’une situation de monopole, grâce à la valeur exclusivement locale du “caïdon” distribué pour le paiement de la force de travail.
De plus, la plupart des ouvriers des sucreries avaient besoin d’argent pour leur subsistance quotidienne et ne pouvaient donc attendre la fin du mois. Le propriétaire de “l’habitation” leur avançait donc des acomptes sous forme de caïdons. Lors du paiement du salaire mensuel, on décomptait automatiquement la somme due au magasin, ce qui assurait à ce dernier la récupération des avances versées.
En cas de maladie ou de mise à pied, la sucrerie informait immédiatement le magasin afin de ne plus consentir de crédit. A la fin du mois, il était fréquent que l’ouvrier agricole perçoive en espèces moins de 10 % de son salaire réel, le reste étant déduit comme dettes au magasin de l’habitation. Ces jetons monétaires sont des pièces de cuivre, de zinc, de cuir ou même de carton, frappées du sceau de la plantation avec son nom et la valeur en centimes. Leurs formes hexagonales, rondes percées, octogonales ou carrées les différencient souvent de la monnaie officielle en cours et accentuent leur caractère de jetons.
Les caïdons sont des jetons monétaires privés des centrales sucrières de la Martinique (les habitations ou plantations) dans la deuxième moitié du XIXème siècle et au début du XXème .“Caï” viendrait de maison, en créole, et “don” de ce que l’on donne (mot d’origine indienne).
A cette époque, les exploitations agricoles, particulièrement celles de la canne à sucre, travaillent au service de la métropole française. L’éloignement de l’Europe s’accompagne de pénurie d’espèces nécessaires aux transactions quotidiennes d’achat et de vente au détail. Les monnaies disponibles ont un pouvoir libératoire très supérieur à la quantité de marchandises pour les besoins journaliers, ceux pour lesquels on ne peut acheter en gros ni d’avance.
Ce manque de petite monnaie fut à l’origine de l’invention de signes monétaires privés. Les premiers jetons de centrale sucrière présentaient pour le propriétaire l’avantage de retenir le travailleur de la canne en tant que client, et souvent en débiteur de la boutique de “l’habitation”. Puis vint l’abolition de l’esclavage proclamé le 8 mai 1848 à Saint-Pierre de la Martinique. L’esclave libéré devint dépendant de la plantation du fait de sa dette, ou du fait que la somme qu’il pouvait détenir n’avait de valeur que dans les limites de l’entreprise. Du joug esclavagiste, il passa sous le statut de la loi bourgeoise, sans changer finalement de maître.
Bien que réduite, la circulation de ces monnaies privées déclencha les protestations de la part des commerçants indépendants, car “la boutique d’entreprise”, dégrevée d’impôts, bénéficiait d’une situation de monopole, grâce à la valeur exclusivement locale du “caïdon” distribué pour le paiement de la force de travail.
De plus, la plupart des ouvriers des sucreries avaient besoin d’argent pour leur subsistance quotidienne et ne pouvaient donc attendre la fin du mois. Le propriétaire de “l’habitation” leur avançait donc des acomptes sous forme de caïdons. Lors du paiement du salaire mensuel, on décomptait automatiquement la somme due au magasin, ce qui assurait à ce dernier la récupération des avances versées.
En cas de maladie ou de mise à pied, la sucrerie informait immédiatement le magasin afin de ne plus consentir de crédit. A la fin du mois, il était fréquent que l’ouvrier agricole perçoive en espèces moins de 10 % de son salaire réel, le reste étant déduit comme dettes au magasin de l’habitation. Ces jetons monétaires sont des pièces de cuivre, de zinc, de cuir ou même de carton, frappées du sceau de la plantation avec son nom et la valeur en centimes. Leurs formes hexagonales, rondes percées, octogonales ou carrées les différencient souvent de la monnaie officielle en cours et accentuent leur caractère de jetons.
Dernière édition par le Ven 25 Mai 2007 - 17:06, édité 2 fois
BRUGIER PHILIPPE-ARNAUD- Régulier
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Re: A moi les libertariens! Banques libres
Estimés forumeurs, quand
J'ai recherché le Banking Act, et j'en ai trouvé des dizaines. Ce qui montre l'intérêt des hommes de l'état pour cette matière. L'odeur peut-être...
Plus spécifiquement, j'ai trouvé:
http://gdl.cdlr.strath.ac.uk/haynin/haynin0601.htm
Si j'ai bien compris, il n'y avait pas que la banque d'Ecosse qui émettait des billets.
Mais, pour revenir au fond du fil, est-ce que ces banques, privées, qui émettaient de la monnaie, comme d'ailleurs toutes nos banques actuelles, émettaient une monnaie concurrente? Ils émettaient des billets en livres esterlines.
cela conduit à prêter une attention particulière à la période antérieure. De ce coté tout élément est bienvenu.Rantanplan a écrit:C'est le Banking Act de Peel en 1844 qui a mis fin à la banque libre en Ecosse. Il a interdit toute nouvelle émission privée de billets
J'ai recherché le Banking Act, et j'en ai trouvé des dizaines. Ce qui montre l'intérêt des hommes de l'état pour cette matière. L'odeur peut-être...
Plus spécifiquement, j'ai trouvé:
http://gdl.cdlr.strath.ac.uk/haynin/haynin0601.htm
Si j'ai bien compris, il n'y avait pas que la banque d'Ecosse qui émettait des billets.
Mais, pour revenir au fond du fil, est-ce que ces banques, privées, qui émettaient de la monnaie, comme d'ailleurs toutes nos banques actuelles, émettaient une monnaie concurrente? Ils émettaient des billets en livres esterlines.
Peau d'âne- Régulier
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Re: A moi les libertariens! Banques libres
Histoire de la banque en Ecosse :
http://www.rampantscotland.com/SCM/story.htm
http://www.rampantscotland.com/SCM/story.htm
Achille- Intervenant
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Re: A moi les libertariens! Banques libres
Pour PAB:
On essaye de me prendre au dépourvu J'adore.
Sortons la grosse artillerie :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Monnaie_priv%C3%A9e
Pour PAB : Bien lire le paragraphe "Période historique"
Pour Peau d'Ane : bien lire le paragraphe "Les miles"
Bav.
On essaye de me prendre au dépourvu J'adore.
Sortons la grosse artillerie :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Monnaie_priv%C3%A9e
Pour PAB : Bien lire le paragraphe "Période historique"
Pour Peau d'Ane : bien lire le paragraphe "Les miles"
Bav.
Re: A moi les libertariens! Banques libres
L'attitude de Victor le banni est singulière car , il aurait dû voir DIRECTEMENT WIKIBERAL ET NON WIKIPEDIA ( QUI EST DEVENU UN REPAIRE DE GAUCHISTES , ET , J'AI EU DES DESAGREMENTS SUR WIKIPEDIA , en raison des articles de tendance libérale et qui ont été TORPILLES PAR LES GAUCHISTES SUR WIKIPEDIA ).
Victor le banni a BIEN de CURIEUSES références !!!!!!!!
Il se trouve que , effectivement , j'ai lu l'article" MONNAIE PRIVEE " NON sur WIKIPEDIA , MAIS SUR WIKIBERAL
( ET SUR WIKIBERAL )
http://www.liberaux.org/wiki/index.php?title=Monnaie_priv%C3%A9e
, IL EST UN DES ARTICLES DECERNE COMME ARTICLE DE QUALITE COMME LE MIEN " ABROGATION DU MONOPOLE DE LA SECURITE SOCIALE " ) , effetivement cet article " MONNAIE PRIVEE " SUR WIKIBERAL , ils en ont convenu que la monnaie privée était minoritaire mais , il a été dit que :
"
Une monnaie étatique peut se définir comme une monnaie privée dans laquelle la loi aurait remplacé le « contrat de monnaie » privé. Par exemple, le « contrat de monnaie » de l'euro est fixé explicitement par une loi qui oblige la Banque Centrale Européenne, la BCE. La BCE maintient le cours de l'euro en sorte que le chiffre de l'inflation dans l'euroland reste sous un niveau suffisamment faible. Une Banque Centrale, contrôlée par l'Etat, contrôle la création monétaire. La circulation d'autres monnaies sur le territoire national, ou contrôlé par l'Etat, est plus coûteux, voire parfois interdit.
"
D'autre part , il doit exister des accord entre la Banque d'Ecosse et la British Mint pour que la Banque d'Ecosse émette des billets de banque , mais sous le contrôle et la certification de la British Mint , car les billets de la Banque d'Ecosse sont libellés en Livre Sterling .
Victor le banni a BIEN de CURIEUSES références !!!!!!!!
Il se trouve que , effectivement , j'ai lu l'article" MONNAIE PRIVEE " NON sur WIKIPEDIA , MAIS SUR WIKIBERAL
( ET SUR WIKIBERAL )
http://www.liberaux.org/wiki/index.php?title=Monnaie_priv%C3%A9e
, IL EST UN DES ARTICLES DECERNE COMME ARTICLE DE QUALITE COMME LE MIEN " ABROGATION DU MONOPOLE DE LA SECURITE SOCIALE " ) , effetivement cet article " MONNAIE PRIVEE " SUR WIKIBERAL , ils en ont convenu que la monnaie privée était minoritaire mais , il a été dit que :
"
Une monnaie étatique peut se définir comme une monnaie privée dans laquelle la loi aurait remplacé le « contrat de monnaie » privé. Par exemple, le « contrat de monnaie » de l'euro est fixé explicitement par une loi qui oblige la Banque Centrale Européenne, la BCE. La BCE maintient le cours de l'euro en sorte que le chiffre de l'inflation dans l'euroland reste sous un niveau suffisamment faible. Une Banque Centrale, contrôlée par l'Etat, contrôle la création monétaire. La circulation d'autres monnaies sur le territoire national, ou contrôlé par l'Etat, est plus coûteux, voire parfois interdit.
"
D'autre part , il doit exister des accord entre la Banque d'Ecosse et la British Mint pour que la Banque d'Ecosse émette des billets de banque , mais sous le contrôle et la certification de la British Mint , car les billets de la Banque d'Ecosse sont libellés en Livre Sterling .
BRUGIER PHILIPPE-ARNAUD- Régulier
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Re: A moi les libertariens! Banques libres
A l'époque de la banque libre en Ecosse, la monnaie dans laquelle les billets privés étaient dénommés n'était pas fiduciaire et inconvertible comme le sont aujourd'hui la livre et l'euro, c'était l'or.
C'est donc en réalité sur des quantités d'or que portait le contrat entre la banque émettrice de monnaie et ses clients, quelle que soit la manière dont on les désignait : onces, livres, grammes, etc. Comme aujourd'hui, il y a apparement des monnaies électroniques représentant une certaine quantité d'or, et qui peuvent s'appeler comme on veut.
Il y avait à la fin trois banques privées jouissant de la responsabilité limitée qui était alors un privilège, qui permettait à n'importe qui d'être actionnaire et leur a permis de beaucoup se développer, et des dizaines de banques privées soumises au régime de la responsabilité illimitée.
Une seule banque a jamais fait faillite à l'époque de la banque libre en Ecosse, Heron & sons à Ayr (aussi connue sous le nom de "the Ayr bank"). Et les détenteurs de monnaie émise par cette banque, titulaire de comptes et possesseurs de billets, n'ont rien perdu.
Ce que la "livre" anglaise était censée représenter en masse d'or ou d'argent a dû changer au cours du temps, c'est un sujet pour les historiens.
C'est donc en réalité sur des quantités d'or que portait le contrat entre la banque émettrice de monnaie et ses clients, quelle que soit la manière dont on les désignait : onces, livres, grammes, etc. Comme aujourd'hui, il y a apparement des monnaies électroniques représentant une certaine quantité d'or, et qui peuvent s'appeler comme on veut.
Il y avait à la fin trois banques privées jouissant de la responsabilité limitée qui était alors un privilège, qui permettait à n'importe qui d'être actionnaire et leur a permis de beaucoup se développer, et des dizaines de banques privées soumises au régime de la responsabilité illimitée.
Une seule banque a jamais fait faillite à l'époque de la banque libre en Ecosse, Heron & sons à Ayr (aussi connue sous le nom de "the Ayr bank"). Et les détenteurs de monnaie émise par cette banque, titulaire de comptes et possesseurs de billets, n'ont rien perdu.
Ce que la "livre" anglaise était censée représenter en masse d'or ou d'argent a dû changer au cours du temps, c'est un sujet pour les historiens.
Rantanplan- Bavard
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Re: A moi les libertariens! Banques libres
Merci Victor de votre lien.
Pour la partie miles, cela montre que ces avantages ne sont pas une monnaie.
Je repose ma question in fine du précédent message:
Qu'est-ce qu'une monnaie privée?
Ce n'est pas vraiment évident. Est-ce une question de nature ou de degré? Un peu plus loin dans l'article de Wikipedia on trouve:
A mon sens, une monnaie n'est véritablement privée que lorsqu'elle n'est plus rigidement liées aux monnaies étatiques. C'est à dire que sa valeur peut varier par rapport à ces monnaies.
Pour la partie miles, cela montre que ces avantages ne sont pas une monnaie.
Je repose ma question in fine du précédent message:
Qu'est-ce qu'une monnaie privée?
Peau d'âne a écrit:
Mais, pour revenir au fond du fil, est-ce que ces banques, privées, qui émettaient de la monnaie, comme d'ailleurs toutes nos banques actuelles, émettaient une monnaie concurrente? Ils émettaient des billets en livres esterlines.
Ce n'est pas vraiment évident. Est-ce une question de nature ou de degré? Un peu plus loin dans l'article de Wikipedia on trouve:
Visiblement, celui qui a écrit ces phrases n'a jamais travaillé à l'exportation!Avant toute transaction, les agents devraient ainsi lire attentivement toutes les conditions du contrat de monnaie, tous les contrats n'étant pas aisément comparables en raison du grand nombre de termes contractables. Cette difficulté serait encore augmentée en l'absence d'une unité de compte commune, rôle aujourd'hui tenu par les monnaies étatiques. La plupart des économistes s'accordent ainsi à penser que les coûts de transaction en présence d'une multiplicité de monnaies privées seraient prohibitivement élevés. L'alternative serait une circulation minoritaire de monnaies privées, la monnaie étatique servant de référence commune.
A mon sens, une monnaie n'est véritablement privée que lorsqu'elle n'est plus rigidement liées aux monnaies étatiques. C'est à dire que sa valeur peut varier par rapport à ces monnaies.
Peau d'âne- Régulier
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